Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 12 mai 2010

«Soit cet homme est mort, soit le temps s’est arrêté.» [ Groucho Marx ] - Dialogue du film A day at the races

«Le flux du discours est toujours en raison directe de la pauvreté de la pensée.»

"Où cours-je? Où vais-je? Dans quel état j'erre?" (paroles célèbres)

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«La république est une anarchie positive.»

(Mais pas forcément la Démocratie)

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«Concurrence et profit : l'un est la guerre, l'autre le butin.»


   Les Pieds Nickelés est une série de bande dessinée créée par Louis Forton, publiée pour la première fois le 4 juin 1908 dans la revue L'Épatant, éditée par les éditions Offenstadt, fondées par les frères du même nom.
   Ils ont pour nom : Croquignol, Filochard et Ribouldingue.
   L'expression "pieds nickelés" signifie "ceux qui ne sont pas portés sur le travail". Elle vient soit du fait que les pieds en nickel sont trop précieux pour servir à marcher ou travailler, soit de "pieds niclés", pieds atteints de rachitisme ne permettant donc pas un travail soutenu. D'après Jean Tulard, l'expression provient d'une pièce de Tristan Bernard.

   L'histoire met en scène trois personnages principaux, Croquignol, Filochard et Ribouldingue, trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents.
   Au début de leur « carrière », les Pieds Nickelés se heurtent sans cesse aux forces de l'ordre dans des aventures où ils ont rarement le dessus. Peu à peu, la bande dessinée rencontrant un succès grandissant, les Pieds Nickelés prennent de l’envergure et de l’audace. Ils se frottent désormais aux grands de leur époque, le président de la République, le roi d’Angleterre et le Kaiser.
Avec la Première Guerre mondiale, la personnalité des Pieds Nickelés prend encore un nouveau tour. Ils incarneront désormais les valeurs populaires françaises d’ingéniosité et de débrouillardise connues sous le nom de « système D ». Opérant derrière les lignes ennemies sous de multiples couvertures, ils roulent sans cesse les « boches », dépeints comme de gros lourdauds sans aucune finesse et faciles à berner.
Louis Forton a continué à dessiner les Pieds Nickelés jusqu’à sa mort en 1934, date après laquelle la série sera reprise par Aristide Perré puis Albert Badert. Il faudra néanmoins attendre sa reprise par Pellos en 1948 pour que les Pieds Nickelés renouent avec le succès. Les auteurs successifs des Pieds Nickelés sont la raison pour laquelle au fil des BD le physique des personnages a changé et évolué. 126 tomes de la série sont sortis actuellement.


Pensées de Pierre Joseph Proudhon


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«O paresse, mère des arts et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines !»
[ Paul Lafargue ] - Le droit à la paresse 

Felix Vallotton (1864/1925)

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«Le grand problème de la production capitaliste n'est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d'exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices.»
[ Paul Lafargue ] - Le Droit à la paresse 

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   "Nous serions de plus en plus dans ce que Gilles Deleuze, dans un court article qui a fait grand bruit, intitule les "sociétés de contrôle" : un système d'auto-régulation où l'individu n'est plus maintenu dans le droit chemin par la probabilité de sanction - probabilité, qu'appuyé sur un quadrillage croissant de la société, l'Etat n'a eu de cesse d'augmenter, mais est maintenu dans une dépendance face à une masse critique de signaux qui organisent et reconfigurent le désir."

   Pour en savoir plus, se reporter au lien mis plus haut. Vous trouverez, sur "Le derviche fou", une belle analyse de la Société de consommation ainsi que l'article de Gilles Deleuze théorisant "les sociétés de contrôle". 30 ans plus tard, l'intuition du philosophe est plus que jamais de saison...



Luc Desle

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