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Pensées pour nous-mêmes:
(LA LIBELLULE SE LAISSE EMPORTER
PAR LE VENT. PAS LE CHACAL)
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« Attache-toi au sage
qui réprouve tes fautes. »
Bouddha
(et agis - ou n'agis pas -
en conscience)
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Honneur aux immolés tibétains:
Le Dalaï-lama, combien de divisions?
Olivier Dupuis
Ancien député européen,
journaliste indépendant
(...) Comme nous l'ont rappelé dramatiquement celles et ceux qui se sont immolés au Tibet, le temps presse. Miser sur le basculement de la Chine dans la démocratie, aussi souhaitable et attendu soit-il, serait pour le moins hasardeux. Les bénéficiaires du pouvoir totalitaire sont nombreux. 60 % de l'économie est toujours aux mains de l'Etat, donc du parti et de ses 80 millions de membres. Avec tout ce que cela comporte en termes de prébendes et d'avantages de toutes sortes. L'armée et les différents services de sécurité sont choyés par un pouvoir totalitaire qui bien plus que remplacer le "règne du parti" par le "règne de la loi" semble s'orienter vers une exaltation du sentiment national et un durcissement de la répression intérieure. (...)
(...) Un objectif - une réelle autonomie pour le Tibet; une stratégie - la reconnaissance du gouvernement tibétain en exil. Avec quels instruments politiques ? Il n'y a pas de miracle. Un travail capillaire et systématique pour que les parlements des pays démocratiques adoptent des résolutions qui demandent à leur gouvernement respectif de reconnaître le gouvernement tibétain en exil, pour que la Commission européenne soutienne financièrement Radio Free Tibet et pour qu'elle finance une version de celle-ci en mandarin. Une campagne de grande ampleur en direction des municipalités de ces mêmes Etats les invitant à décider à hisser de façon permanente le drapeau tibétain jusqu'à la reconnaissance du gouvernement tibétain en exil, à parrainer une ville ou un village tibétain , à rebaptiser une place ou une artère centrale en place ou avenue du Tibet.
Rêvons un instant que les Parisiens rebaptisent la place de la Concorde en place du Tibet, les Bruxellois la rue de la Loi, où siègent les institutions européennes et le gouvernement belge, en avenue du Tibet, les Romains la via del Corso, artère centrale de Rome, en Corso Tibet, ... Avec, en appui, des initiatives nonviolentes "classiques" : manifestations, sit-in, rassemblements, expositions, marches, jeûnes, grèves de la faim, ... Rien de nouveau donc. Si ce n'est - et ce n'est pas peu - le rassemblement d'une multitude d'énergies dispersées dans ce que le mahatma Gandhi a appelé un satyagraha, un mouvement fondé sur la force de la vérité, réuni dans une campagne internationale coordonnée par le gouvernement tibétain en exil.
Tout cela risque d'être difficile. Long. Ardu.(...)
Lire les articles sur:
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"Ein Volk, ein Merkel! "
(Pour plaire aux mâles,
certaines femmes en faisaient trop)
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"Ecoute ce disque,
Et il te dira,
Qu'les producteurs existent
Et qu'ils ne t'aiment pas, ah, ah..."
Bye Bye ACTA
Presseurop
(...) Lentement, mais assez sûrement, ACTA se dirige vers la corbeille. Jeudi 21 juin, la Commission du commerce international du Parlement européen a recommandé à l’assemblée de rejeter l’accord commercial anti-contrefaçon. Elle s’est ainsi alignée sur les positions des trois autres Commissions (libertés civiles et développement, industrie, affaires juridiques) qui s’étaient déjà exprimées contre l’adoption de ce traité censé régler l’ensemble des questions liées à la propriété intellectuelle au niveau international.
Jusqu’au bout, le commissaire Karel De Gucht, qui avait conduit l’équipe des négociateurs européens de l’accord, aura défendu ce texte, allant jusqu’à menacer le Parlement de saisir la Cour européenne de justice pour avis et de le soumettre de nouveau après les élections européennes de juin 2014. Les eurodéputés doivent voter le texte en séance plénière le 4 juillet, et il y a de fortes raisons de croire qu’ils suivront les recommandations des commissions. S’ils le rejettent, le texte ne pourra pas entrer en vigueur au sein de l’UE, bien que 22 des 27 pays de l’UE l’aient déjà signé.
ACTA est controversé sur la forme – il a été négocié en secret en dehors des instances multilatérales entre 2006 et 2010, jusqu’au jour où WikiLeaks a révélé son existence, il ne peut plus être ni amendé, ni discuté, seulement approuvé ou rejeté en bloc.
Il l’est aussi sur le fond : opacité, imprécisions qui laissent le champ à de nombreuses interprétations, inversion de la charge de la preuve des violations sur les contrevenants et menaces pour les libertés fondamentales, le partage des connaissances dans le cadre des brevets et des informations sur l’Internet. Tout cela a poussé de nombreuses organisations citoyennes à s’ériger contre ACTA, à effectuer un travail d’alerte vis-à-vis des députés européens et à organiser des manifestations dans plusieurs pays, auxquelles ont participé des centaines de milliers de personnes. (...)
Pour rappel:
(...) ACTA est une offensive de plus contre le partage de la culture sur Internet. ACTA (pour Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou accord commercial anti-contrefaçon) est un accord négocié secrètement de 2007 à 2010 par un petit "club" de pays (39 pays, dont les 27 de l'Union européenne, les États-Unis, le Japon, etc). Négocié plutôt que débattu démocratiquement, ACTA contourne les parlements et les organisations internationales pour imposer une logique répressive dictée par les industries du divertissement.
ACTA, véritable feuille de route pour des projets comme SOPA et PIPA, imposerait de nouvelles sanctions pénales et des mesures poussant les acteurs de l'Internet à « coopérer » avec les industries du divertissement pour surveiller et censurer les communications en ligne, en contournant l'autorité judiciaire. Cet accord est donc une menace majeure pour la liberté d'expression en ligne et est porteur d'insécurité juridique pour les acteurs de l'Internet. (...)
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(Ces bas électriques n'eurent aucun succès...
contrairement au modèle qui les portait)
Voiture électrique:
l'Allemagne débranche
Jeanne Travers (Paris)
(...) Deuxième producteur automobile mondial, l'Allemagne a bien du mal à se convertir à la voiture électrique. Au pays des grosses berlines peu soucieuses de CO2, seulement 5 000 véhicules sont alimentés par électricité. Et le gouvernement ne fait rien pour promouvoir la voiture verte.
À l'heure où l'Autolib' française fait fureur (15 000 abonnés, 100 000 utilisations, 1740 véhicules en circulation selon le Huffington Post), le marché allemand de voitures électriques reste au point mort.
Les résultats du "Programme pour la mobilité électrique" lancé par le gouvernement allemand en 2009 sont décevants. Actuellement, sur 42 millions de voitures, seulement 5 000 sont électriques. Or, ce programme a pour objectif de mettre en circulation 1 million de voitures électriques d'ici 2020. "La mobilité électrique en Allemagne est en train de mourir" déplore Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Centre de Recherche Automobile à l'Université Duisburg-Essen, au quotidien allemand Deutsche Welle.
Il ajoute: "À l'allure où vont les choses, nous serons heureux si nous atteignons 10% de l'objectif". (...)
(...) Au Japon et aux Etats-Unis, 5 000 à 9 000 euros de remise sont offerts à l'acheteur d'une voiture électrique. Alors qu'en Allemagne, le seul avantage est la dispense de vignette.
Le gouvernement allemand veut néanmoins inciter les municipalités à créer des zones dédiées aux voitures électriques. Ces zones, bien que réservées au club très privé des quelques conducteurs de voitures électriques, sont sensées donner l'envie d'en faire partie.
L'incitation sera-t-elle suffisante? Officiellement du moins, le gouvernement souhaite toujours "faire de l'Allemagne un marché porteur et le premier fournisseur en automobile électrique".
Selon Henning Kagermann, directeur de la NPE (1), en 2020, 600 000 voitures au maximum pourraient être électriques. Ce n'est qu'un peu plus de la moitié de l'objectif fixé, mais le résultat est tout de même plus prometteur.
(1) Plate-forme nationale pour la mobilité électrique, créée pour atteindre l'objectif du million de voitures électriques.
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