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Pensées pour nous-mêmes:
(SOURIS A LA VIE
MÊME SI ELLE NE TE RÉPOND PAS)
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"Ma maîtresse est corrompue jusqu'à la petite culotte...
Elle a tout fait pour que je sois déclaré vainqueur de
ce trophée du plus beau chien-chien humoriste...
Quelle pitié"
Corruption :
le Premier ministre Rajoy mis en difficulté
(...) Les quatorze pages manuscrites où Luis Bárcenas Gutiérrez [ancien trésorier du Parti populaire (PP)] a enregistré pendant dix-huit ans les secrets comptables du PP ont mis le parti, qui gouverne l’Espagne [depuis 2011] et détient le pouvoir dans la majorité des communautés et des mairies, dans une situation délicate, alors que le pays traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire.
Mariano Rajoy, président du PP [et chef du gouvernement espagnol] figure, avec les dirigeants qui se sont succédé depuis 1990, dans les notes de Bárcenas et c’est toute la hiérarchie du parti qui est soupçonnée d’avoir reçu des sommes d’argent illégales, des dons non autorisés par les règles du financement des partis politiques, et d’avoir entretenu des relations avec des hommes d’affaires impliqués dans des scandales de corruption. En privé, les dirigeants du PP s’insurgent contre l’homme qui tenait leurs comptes : “Bárcenas est un imposteur qui a escroqué le parti pendant toute cette période.”
En public, ils préfèrent mettre en doute la véracité de la comptabilité parallèle de l’ancien trésorier, attaquer El Paíspour avoir publié l’information tout en évitant de s’en prendre directement à Bárcenas, un homme encore très dangereux. Et d’ailleurs, le principal intéressé, Mariano Rajoy, n’a pas eu la moindre parole désobligeante à son égard. (...)
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"Mais enfin, Chérie, c'est ridicule...
Ce n'est pas ce que tu crois..."
Ce n'est pas ce que tu crois..."
She Set Him Up For The Murder Crown!
A Phantom Books edition can be seen here
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"Votre mission, si vous l'acceptez, sera d'accepter
un boulot sous-payé où vous serez considérées
comme des boniches mais où vous prétendrez
que jamais vous n'avez été si heureuses... Même pas
quand vous étiez enceintes..."
Bac pro et plans sociaux
Emmanuel Davidenkoff
Directeur de la rédaction de l'Etudiant
et chroniqueur sur France Info
(...) Peut-on réellement promouvoir l'enseignement professionnel quand, matin et soir, radios et télévisions égrènent la triste litanie des plans sociaux qui touchent les industries de main d'œuvre ? Peut-on, sérieusement, demander à des parents licenciés après vingt ans de loyaux services de vanter auprès de leurs enfants les vertus du monde du travail et leur transmettre les valeurs de dévouement, d'engagement et de fidélité que les employeurs disent attendre de leurs salariés ? Croit-on, sans même un sourire cynique au coin des lèvres, que les jeunes se précipiteront fleur au fusil vers des filières qui mènent, dans certains secteurs, à des métiers sous-payés, épuisants, précaires et socialement dévalorisés - au cas où ils l'oublieraient, faisons confiance, là encore, aux médias pour le leur marteler ?
Contrairement à ce que l'assourdissant silence qui pèse sur l'enseignement professionnel pourrait laisser supposer, ce dernier a pourtant été nettement plus réformé que l'enseignement général depuis trente ans, comme le montrait, entre autres, Tant qu'il y aura des élèves, le documentaire d'Hervé Hamon. Ce dernier avait, vingt ans après, effectué le même tour de France des lycées. La voie générale, en tout cas dans les lycées bourgeois de centre ville, apparaissait sous des traits quasi inchangés. Tandis que les lycées professionnels semblaient avoir bénéficié d'une véritable cure de jouvence sous les effets conjugués des efforts de l'Education nationale (création du bac pro notamment) et des lois de décentralisation (les conseils régionaux, qui financent les lycées, ont investi). De nouvelles étapes viennent d'être enclenchées : bac pro en trois ans, accès facilité des bacs pro en BTS (les effectifs ont doublé dans l'académie de Bordeaux, ils augmentent à Aix-Marseille où les bacs pro représentent 30% des effectifs de BTS, etc.).
Manquent trois ingrédients, essentiels, pour que la mayonnaise prenne. D'abord aider les équipes enseignantes, fortement, à affronter les conséquences pédagogiques du raccourcissement du bac pro : réaliser en trois ans ce qu'on avait parfois du mal à faire en quatre, ce n'est pas rien ; tout comme, en BTS, accueillir des élèves qui n'ont pas bénéficié du même socle que leurs camarades des bacs technologiques et généraux. Ensuite cesser de traiter la question de manière autocentrée. Aucun "grand service public de l'orientation", aucun "guichet unique d'information", aucune procédure informatisée admission-post bac, rien de tout cela ne convaincra les jeunes qui ne le souhaitent pas de se diriger de manière positive et volontaire vers la voie professionnelle. (...)
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Luc Desle
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