Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 3 août 2012

"Dans ce Parti Extrême on tapait sur quelqu'un avant d'entrer". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(COURIR NE SERT A RIEN
TU NE RATTRAPERAS JAMAIS LE TEMPS)


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(Tracteurs faisant la chenille, en douce, pour passer
plus aisément la non frontière européenne..."


ALLEMAGNE-POLOGNE
Schengen fait l’affaire des voleurs de tracteurs
PresseuropDie Welt

   (...) “Paysan cherche tracteur”, titre l’édition compacte de laWelt, qui consacre sa une aux disparitions en série de machines agricoles à la frontière germano-polonaise. Le phénomène n’étant pas documenté par les statistiques officielles, 92 exploitants agricoles de la région se sont rassemblés pour chiffrer le problème. Résultat : 80 % d’entre eux ont subi plusieurs vols, pour un montant de 2,2 millions d’euros. Les vols nocturnes commencent à peser sur l’ambiance dans la région, constate le quotidien.

   L’ouverture de la frontière germano-polonaise en 2007 [date de l’entrée de la Pologne dans l’espace Schengen] facilite le travail des voleurs. Il est rare qu’ils soient arrêtés. Tandis que les Allemands accusent les Polonais, les Polonais pointent du doigt les Lituaniens et les Ukrainiens. Ils disent que la Pologne n’est qu’un pays de transit.

   Le quotidien berlinois rapporte que les engins abandonnés n’ont pu être récupérés dans les forêts que grâce à leurs GPS ou parce qu’ils étaient bloqués dans les marais. Face à ce quota d’élucidation de 0% et aux menaces des agriculteurs en colère de se faire justice eux-mêmes, le gouvernement du Land de Brandebourg a envoyé trois unités de police à la frontière. Les experts parlent d’un “effet Schengen”, explique Die Welt :

   En Pologne, les vols de voitures ont diminué depuis l’ouverture des frontières alors qu’ils ont augmenté en Allemagne. Dans le Brandenbourg, ils ont triplé. [...] Mais les Allemands sont impuissants. Ils n’ont pas le droit de poursuivre les véhicules suspects en Pologne. Ironiquement, les accords de Schengen construisent des frontières dans ce domaine.

   La riposte est en marche. Une équipe germano-polonaise de 50 fonctionnaires a été créée pour lutter contre les vols. (...)


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"Mais enfin, ne sois pas idiote! 
Bien sûr que je te le passerai de temps à autres,
ce slip de grande marque...
- Tu me le jures?"

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(Moi j'ai étudié dans un couvent
puis dans un monastère...
Voilà le résultat!"


Quand l'éducation non-mixte 
à l'américaine renforce les stéréotypes
Cassie Murdoch
Traduit par Peggy Sastre

   (...) Le Dr. Leonard Sax, fondateur de la National Association for Single Sex Public Education [association nationale pour l'enseignement public non-mixte] affirme que des classes séparées peuvent éviter aux enfants de se retrouver catalogués dans des rôles traditionnels.

   Interrogé par l'AP, il a expliqué vouloir «davantage de filles dans les cours de robotique, d'informatique, de physique et d'ingénierie. Nous voulons davantage de garçons étudiant la poésie, la création littéraire et l'espagnol».

   En théorie, cela semble merveilleux, mais en pratique, que se passe-t-il réellement? Les journalistes de l'Associated Press se sont rendus en Idaho, dans l'école primaire de Middleton Heights et dans ses classes non-mixtes. Ils n'ont rien trouvé de révolutionnaire.

   «Dans les classes non-mixtes, les instituteurs parlent dans des micros qui modifient numériquement la tonalité de leur voix pour qu'elles correspondent aux fréquences qui, selon les études, sont les plus adaptées aux garçons. Avant un contrôle, les garçons vont courir ou faire d'autres activités physiques, tandis que les filles préfèrent les exercices plus calmes, comme le yoga.»

   OK, ce n'est peut-être pas le pire scénario qu'on puisse imaginer, mais ne serait-ce pas plus heureux d'apprendre à certains garçons de se calmer en faisant du yoga, et d'inciter certaines filles à courir davantage?(...) 

   (...) Selon la directrice de l'école, Robin Gilbert, l'environnement de chaque classe prend en compte les intérêts des enfants et le programme scolaire, identique pour les deux sexes. Mais dans les faits, cela donne quoi? Déjà, l'aménagement des classes est différent. Les garçons ont des tableaux bleus et une classe de CE2 était décorée avec une thématique «camping», tandis que dans les classes de filles, les murs sont parsemés de cœurs en papier ou de sirènes et autres détails aquatiques. Tout cela est... loin d'être enthousiasmant.

   Ce qui ne veut pas dire que des enfants différents n'ont pas des modes d'apprentissage différents, et qu'il est inutile d'adapter l'enseignement en fonction des intérêts des enfants. Dans un monde parfait, les écoles auraient suffisamment de moyens pour répondre aux besoins spécifiques de chaque enfant, selon sa personnalité.

   Mais au lieu de présumer que tous les garçons, sans distinction, ont besoin d'aller se défouler avant un contrôle, les enseignants pourraient voir quels enfants –garçons ou filles– bénéficient réellement d'une activité physique, et lesquels s'en sortent mieux dans le calme et l'introspection. Si, au contraire, nous ne faisons que proposer aux filles et aux garçons des activités stéréotypiques, cela ne fait que renforcer les problèmes que nous connaissons déjà –tout en risquant l'aliénation de nombreux enfants qui ne correspondent pas à ces clichés sexuels.(...)

Lire sur:


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(Cette femme, voilée mollement, attendait 
ses consoeurs au tournant)



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Benoît Barvin

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