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Pensées pour nous-mêmes:
(COURIR APRES TON OMBRE
NE TE RÉCONCILIERA PAS AVEC LE SOLEIL)
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"Regardez-moi au fond des yeux et répétez:
La-Mondialisation-est-inéluctable. Elle-va-amener-
son-lot-de-souffrances-et-de-pauvretés-indispensables-
aux-grands-de-la-planète. Vous-devez-consentir-
à-tous-les-sacrifices. Vous-n'avez-pas-le-choix"
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"Tu es sûr qu'avec cette boisson revigorante,
mes prothèses PIP tiendront une génération entière?
Tu me le jures?"
Leopoldo Metlicovitz
(Source: oldroze, via lacriniere)
PIP: l’Afssaps encore
aux abonnées absentes
Jean-Yves Nau
(...) C’est l’une des clefs de voûte du dispositif français de sécurité sanitaire. Et cette clef de voûte vacille après la recommandation gouvernementale faite aux 30.000 femmes concernées de procéder à l’explantation de leurs prothèses mammaires. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) est entrée à son tour dans la tourmente de cette affaire sans précédent.
Agissant au nom de l’Etat, cette agence est dotée de pouvoirs et de moyens substantiels. Au travers de l’affaire du Médiator, elle avait été la cible de critiques ciblées et récurrentes dans sa gestion de la sécurité sanitaire des médicaments. Avec les prothèses mammaires PIP la voici aujourd’hui soupçonnée d’avoir également failli dans le domaine des dispositifs médicaux implantables. (...)
(...) (ex) Ministre en charge de la Santé, Xavier Bertrand a(vait) annoncé à de multiples reprises ces derniers mois que la réforme de l’Afssaps ferait qu’il y aurait un «avant» et un «après Médiator». Le passage de l’opacité coupable à la transparence absolue en quelque sorte. Sera-ce également le cas avec ces dispositifs médicaux implantables que sont les prothèses mammaires? Rien n’est impossible.
Mais il faudrait pour cela que les autorités sanitaires aient le courage d’imposer aux professionnels de la chirurgie esthétique travaillant à but lucratif (ou dans le secteur privé des hôpitaux publics) une véritable traçabilité. Une traçabilité qui passerait immanquablement par une transparence des pratiques tarifaires à laquelle ces professionnels ont souvent montré par le passé qu’ils pouvaient être allergiques.
Sur le fond l’impression qui, avec le temps, prédomine est bien celle d’une course- poursuite à la sécurité sanitaire très largement inégale. Tout se passe comme si la puissance publique se refusait à se doter des moyens suffisants pour s’opposer efficacement aux possibles dérives nées de la somme des intérêts en présence dans les secteurs de la santé en général, du médicament en particulier.
Dans ce domaine tout particulièrement, la volonté affichée de transparence (au moyen d’images vidéos…) ou de déclaration de conflits d’intérêt ne saurait faire durablement illusion. A fortiori quand la fixation des prix des spécialités pharmaceutiques (prises en charge par la collectivité nationale et les adhérents des mutuelles) demeure dans le noir absolu.
La puissance planétaire de «Big Pharma» réclame d’autres moyens publics et une toute autre volonté politique. Si l’innovation thérapeutique véritable doit être financièrement soutenue, les simples copies de spécialités déjà existantes ne justifient pas d’être autorisées à la commercialisation.
L’Etat doit prendre en main les responsabilités qu’il n’a jamais assumées en matière de formation médicale continue et de prescriptions par le biais des principes actifs, non des marques commerciales. Les multinationales pharmaceutiques ne doivent certes pas être démonisées (quoique...). Mais elles doivent impérativement être cantonnées à la place qui est la leur: celles d’industries vivant (aujourd’hui toujours fort bien) de la collectivité.
Tolérer qu’elles puissent participer au financement de la formation médicale et, au-delà, qu’elles puissent peser librement sur l’équilibre des comptes des systèmes de couverture sociale et qu’elles modèlent de facto le paysage sanitaire national est plus qu’une erreur. C’est une faute. (et un scandale de plus) (...)
Lire le long article sur:
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(Ce prof craquait toutes ses indemnités de chômage
en pratiques un rien étranges...)
Les super héros dans la vie courante.
par Ian Pool, un photographe canadien.
Espagne : un prof de fac découvre
qu’il a été viré en tirant de l’argent
Signalé par
Blandine Grosjean
« Je suis arrivée jeudi dernier à 10 heures du soir à la gare de Chamartin (Madrid) après une semaine de vacances. Je me suis approchée d’un distributeur pour sortir de l’rgent pour mon taxi. Là, j’ai vu que j’avais 12 000 euros sur mon compte. J’ai pensé que le distributeur était devenu fou parce que je n ’avais que 2 000 euros d’économie. Le lendemain, j’ai remis le nez dans mes comptes et j’ai vu que j’avais eu un virement de 10 000 euros. Objet : indemnisation pour licenciement. Voila comment j’ai été viré de Universidad Rey Juan Carlos “
Voila ce que raconte au quotidien espagnol El Pais une professeure de statistique du prestigieux établissement public, professeur en CDI depuis 2003, mais n’ayant pas le statu de fonctionnaire. Le lendemain du "cadeau bancaire" l’Université fermait ses portes pour vacances. Neuf autre professeurs ont été remerciés, sans aucun préavis.
La Rey Juan Carlos explique qu’elle doit s’adapter aux coupes budgétaires imposées par la région de Madrid : 175 millions en moins pour les six universités publiques. (...)
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"Comment? Ce n'est pas vous qui m'avez
demandé la tête du Capitalisme?
Vous êtes sûrs?"
(Source: romantisme1812, via lacriniere)
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Benoît Barvin
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