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Pensées pour nous-mêmes:
(LE SAGE EST PEUT-ETRE
MAIS N'EST PAS SUREMENT)
MAIS N'EST PAS SUREMENT)
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"Si... Hips! J'm'tiens à la barre...
C'est passqu'ch'uis cont' l'acohol...
Tout cont'!"
Le maire de Londres
envoie balader François Hollande
(titre stupide, mais, bon, on ne peut pas
demander grand chose à certains journaleux)
(...) Selon Boris Johnson (maire!!!), «Team GB» a récolté suffisamment de métal précieux «pour rembourser la dette grecque» (qu'ils le fassent!) et inciter le président français François Hollande à un peu plus de modestie. «Well, M. le Président mettez-ça dans votre pipe et fumez-le: Bien je jamais eh» (sic) (My God!), écrit en français le maire, dans une tirade qui évoque furieusement le travail d’un logiciel de traduction automatique approximatif. En visite sur les sites olympiques londoniens, au troisième jour des Jeux, Hollande avait plaisanté du démarrage laborieux des Britanniques, alors que la France trônait en troisième position au tableau des médailles. (ce qui n'était pas très malin non plus, mais on adore, Anglais et Français, s'asticoter de la sorte, non?) (...)
(...) Boris Johnson explique la moisson de son pays par «la niaque, la volonté et le talent», en notant que les athlètes britanniques sont portés par «une foule supersonique» dans un contexte de «météo anglaise parfaite pour une “garden fête” (sic)». «A travers le monde, les gens voient l’image d’un pays qui semble être (a) heureux, (b) relax, (c) accueillant, (d) regorgeant de beaux endroits avec des tas de choses intéressantes à faire (e) (et qui a, surtout, éjecté ses pauvres des murs de la capitale) assez efficace dans l’organisation du plus grand évènement sportif sur terre», énumère-t-il. Le maire s’assure convaincu que les jeux de Londres favoriseront la pratique du sport au Royaume-Uni. (le sport de la galéjade, peut-être?)
Dans un registre plus bizarre, il savoure «le retour au culte ancien de la quasi nudité» (hem), remis au goût du jour par les joueuses de beach-volley, avant de célébrer la médaille «d’oooor» en tennis d’Andy Murray face à Roger Federer, par une série d’onomatopées intraduisibles: «honk… proot… soob» (bon, c'est qui qui fume la pipe, hein?).
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"NON! Vent de la Révolte!
Tu ne nous atteindras pas,
nous les nantis, les pleins aux as,
les affameurs du peuple!
Je t'en empêcherai!"
beware!
(via ghastlydelights)
Source: holyflypaper
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"Bon... J'inspire longuement
avant de tirer la flèche de la révolte ultime..."
La colère du monde
Jon Elizalde
(...) Que disent les manifestants, que réclament-ils? (au Québec) Les revendications s’étendent désormais bien au-delà de la question universitaire : l’assurance chômage (gelée depuis trois ans), refus de la taxe santé (200 dollars par foyer, quel que soit le revenu). « Ils contestent le gouvernement Charest pour ses contacts avec la mafia, la corruption de son gouvernement, le fait qu’il ignore le peuple et les nations autochtones, qu’il vende les richesses aux moins offrants en ne respectant pas l’environnement (plan Nord, gaz de schiste, mines à ciel ouvert…), qu’il contrôle les médias, qu’il mente régulièrement, qu’il utilise la brutalité policière pour faire taire le peuple... Il y a tellement à dire contre ce gouvernement, c’est un grand ras-le-bol », déclare Chantal Poulin, une manifestante de 33 ans.
Cette colère se développe en dehors des partis. « Les manifestants sont en “écoeurite” aiguë des partis traditionnels », assure Claudie Larcher, qui a aussi remarqué que les manifestants autour d’elle se sentent souvent proches du parti Québec Solidaire, emmené par Amir Khadir. « La grande majorité se sent à gauche, confirme Chantal Poulin. Il y a une part non négligeable d’anarchistes, qui tend à grandir avec le découragement présent, mais ils restent quand même minoritaires. » Pour cette trentenaire, qui voit dans les Québécois des citoyens « dociles et qui contestent peu », la conscientisation politique du peuple est la « grande victoire » de ce fameux « Printemps érable » :
« Beaucoup de gens, jeunes et moins jeunes, ont commencé à s’intéresser à la politique et aux débats de société en général. Je rencontre tous les jours des gens qui disent ne s’être jamais intéressés à la politique, et même n’avoir jamais voté, et qui ont maintenant une excellente connaissance des débats et ont pris l’habitude de sortir dans la rue presque quotidiennement. Les syndicats ont rejoint le mouvement, mais ils restent discrets. Certains le leur reprochent, mais les étudiants leur ont demandé, au début, de ne pas trop se mêler de ce débat et de faire confiance à la relève. » De quoi réjouir Frédéric Mathieu : « Le gouvernement a sous-estimé la créativité des gens du Québec. Je trouve notre peuple de plus en plus beau. » (...)
Lire sur:
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"Venez à moi, les sans-grades, les va-nu-pieds,
les exploités, les déjà Morts-Vivants...
Faisons la fête ensemble."
Source: olderoticart
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Benoît Barvin
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