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Pensées pour nous-mêmes:
(TON ÂME EST UN CHAMP EN CONSTANTE JACHÈRE)
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"Allo... Carla... Y sont méchannnntttsss...
Beuhhhh..."
Jean Lefebvre dans "Pas de problème"
Le jour où Sarkozy a oublié
qu'il était impopulaire
Serge Raffy
(...) Ce Président, dorloté par un entourage timoré, ne connaissait la France qu’à travers des réunions calibrées au millimètre pour que jamais le moindre son hostile ne parvienne à ses oreilles. Une France rêvée, avec cordons de CRS, préfets tremblant de peur, salles à huis clos. Le contraire de la rue. Ah, la rue ! L’esprit de la Commune, comme dirait Jean-Luc Mélenchon. Avec son côté fourmillant, gouailleux, populaire, où les invectives et les acclamations se télescopent dans un joyeux brouhaha.(...)
(...) Ce prince du CAC 40, lui, n‘avait droit qu’à une seule musique, celle de sa propre voix, cette voix qu’il allait chercher dans les graves, pour faire Président et donner le sentiment qu’il maîtrisait son sujet… Mais, hélas, pas "ses sujets". C’est qui ces Français qui braillent, découvre-t-il, dans les venelles de Bayonne ? Mais d’où sortent-ils ? Ils n’étaient donc pas des "invisibles", des "assistés", des planqués ? Personne ne lui avait avoué que ces Français en colère, très majoritaires dans le pays, étaient des êtres de chair et de sang, vociférant leur rejet sans ménagement pour la fonction présidentielle. Le roi, brutalement réveillé par ce chahut basque, a perdu les pédales et accusé François Hollande de préparer "l’épuration". Pourquoi pas aussi la déportation ? Ce pétage de plombs d’un candidat toujours en poste à l’Elysée est révélateur de l’électrochoc qu’il vient de subir. (...)
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"Ma fangue a lourché,
ça n'arrive à tout'l'monde, hein?
- Faux c..."
Nicolas Sarkozy parle d'"épuration",
le grand rabbin de France s'indigne
(...) Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a critiqué vendredi 2 mars sur Europe 1 l'utilisation des mots "épuration" et "chasse aux sorcières" dans la campagne électorale, des termes prononcés par Nicolas Sarkozy et l'UMP, qu'il "n'admet pas".
A la question "en campagne électorale, est-ce que vous comprenez qu'on annonce des chasses aux sorcières à peine déguisée ou qu'on utilise des mots comme épuration", le grand rabbin a répondu "non, je n'admettrai jamais un tel language, dans la tradition biblique et dans la tradition française, cela s'appelle de la médisance, c'est-à-dire une volonté d'éradiquer des gens comme s'ils étaient moins importants et comme s'ils avaient moins de dignité" (meuh non... c'est seulement du langage de politicien sans culture...).
Le talmud compare la médisance au meurtre, c'est-à-dire à l'exclusion et à la disparition de l'autre."
Le grand rabbin a également répété que les valeurs du judaïsme étaient "incompatibles avec celles" du FN (même en Israël?), tout en précisant qu'il n'y avait "pas de vote juif" et qu'il ne donnerait pas de consigne de vote. (...)
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"Mais... Mais? Chéri! Y'a le meuble qui nous filme...
- Toi, depuis qu'on a quitté les magasins FLY
pour IKEA, t'es devenue parano"
nounou IKEA
Dans l'affaire Ikea, les barbouzes
ont des trous de mémoire
François Krug | Journaliste
Martin Untersinger |
(...) Le PDG de la société de sécurité soupçonnée dans l'affaire d'espionnage chez Ikea accuse un de ses salariés. Le salarié assure, lui, qu'il n'était au courant de rien. Et bizarrement, tous les deux ont oublié pourquoi, à l'époque des faits, la société faisait l'objet d'une enquête pour... exercice illégal du métier de détective privé. (...)
(...) Ikea est soupçonné de s'être renseigné sur des salariés et clients suspects en accédant aux informations du Stic, le fichier réservé aux policiers. Le Canard enchaîné, qui a révélé l'affaire, fait notamment état d'un « accord très secret » entre le marchand de meubles et la société Sûreté International, fin 2003. (...)
(...) L'hebdomadaire dévoile un étrange échange d'e-mails, sous l'objet « Accord Stic », entre Yann Messian, à l'époque directeur commercial de Sûreté International, et Jean-François Paris, responsable de la sécurité d'Ikea en France :
« Que te proposer de plus et de mieux que 80 euros par consultation, pour des consultations équivalentes à celles du Stic ? – Vendu ! »
Embarrassant pour le PDG de Sûreté International, Christophe Naudin, par ailleurs auteur de plusieurs essais sur la sécurité et intervenant à l'Institut de criminologie de Paris, rattaché à l'université Paris-Assas. (effet de la privatisation de l'Université?) (...)
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"Au fond, ces safaris humains...
On en a vu un, on les a tous vus, non?
- Ouais... C'est d'un ch..."
Le scandale des "safaris humains"
gagne l'Amazonie
David Hill
(...) L'organisation de "safaris humains" suscite de nouvelles inquiétudes au Pérou où certains voyagistes exploitent les tribus indiennes isolées de la forêt amazonienne. L'augmentation de l'activité économique et touristique dans le parc national du Manu s'est traduite par une multiplication des rencontres avec les Mashco-Piro, une des 15 tribus indiennes du Pérou n'ayant pas de contact régulier avec le monde extérieur (et l'une des 100 dernières dans le monde).
La Fenamad, l'organisation de défense des droits des peuples indiens, a critiqué les tour-opérateurs qui profitent de la présence de ces tribus pour emmener les touristes "près des lieux" où elles ont été aperçues. Il est aujourd'hui vérifié que de plus en plus de voyageurs essaient d'entrer en contact avec ces Indiens. "Les tribus non contactées ne doivent pas être une attraction touristique, s'insurge Rebecca Spooner, de l'organisation de protection des peuples indiens Survival International. Ces soi-disant guides devraient le savoir."
Les safaris humains suscitent de plus en plus d'interrogations depuis que The Observer a révélé la complicité des forces de police avec certains voyagistes proposant des séjours dans les îles Andaman pour apercevoir des membres de la tribu Jarawa, découverte à la fin des années 1990.
Au Pérou, les Mashco-Piro vivent dans le parc national du Manu dans la région de Madre de Dios, près de la frontière brésilienne. Il y a plus d'un siècle, les Mashco-Piro ont été repoussés au nord de la rivière du Manu par les sociétés chargées de fournir le caoutchouc pour la production d'automobiles et de vélos en Europe et aux Etats-Unis. Depuis, la tribu a été contrainte de s'enfoncer toujours plus loin dans la jungle. (...)
Lire sur:
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Luc Desle
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