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"Sob... J'espère que le Résident va être réélu et...
- N'as-tu pas honte, nabote, en ce jour
où l'on fête les femmes, d'avoir des
pensées aussi impures?
- Non, pourquoi?"
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Pensées pour nous-mêmes:
(LA COLÈRE EST UNE MÉDIOCRE CONSEILLÈRE
ET UNE MÉCHANTE MAÎTRESSE)
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"Moi, je coule. Qui voudrait me tendre la main?
Ne répondez pas tous en même temps,
surtout"
Les villes s’affaissent
(...) Une cinquantaine de villes chinoises sont touchées par des affaissements de terrain, révèle Tao Qingfa, directeur adjoint du bureau de l’environnement du ministère du Territoire et des Ressources. Les métropoles comme Pékin et Shanghai sont concernées, mais aussi des villes moyennes.
Une étude réalisée en 2009 par le ministère montre que dans trois zones à risques (le delta du fleuve Yangtze, la plaine du nord de la Chine et le bassin de Fenwei, au nord-est) la superficie des terres dont l’affaissement est supérieur à 20 centimètres atteint 79 000 km2 – l’équivalent de la République tchèque.
Cet affaissement se répercute sur les remblais des lignes de chemins de fer, les fondations des immeubles et des ponts. C’est essentiellement l’exploitation des nappes phréatiques qui explique ces affaissements de terrains, signale Tao Qingfa.
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"JDD ou pas JDD, zat iz ze quouestionne..."
Le JDD de Sarkozy
FRÉDÉRIC MARTEL
(...) Cette semaine le chef de l’État a attaqué nommément Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande pour une simple émission qu’elle anime sur Direct 8 ou le directeur d’une radio publique pour son soutien au candidat socialiste. Pourtant, depuis cinq ans, Nicolas Sarkozy a minutieusement organisé une mainmise autrement plus puissante sur les médias. Comme l’illustre la bataille interne qui se déroule actuellement au Journal du dimanche. En 2008, le JDD avait titré un de ses articles : « Sarkozy maître du monde ». Aujourd’hui, le président a remisé ses ambitions : «Sarkozy maître du JDD?"
« Nicolas Sarkozy considère que le JDD c’est un peu son journal. Il a une relation unique, très spécifique, avec ce canard. A Neuilly hier, comme à l’Élysée aujourd’hui, il le lit de la première à la dernière ligne chaque dimanche matin depuis plus de trente ans (vach't'de!)». Ce propos de Franck Louvrier, le chef communicant (rien que ça?) du président de la République a le mérite de la clarté. Il résume ce que beaucoup savent, mais ne disent pas, à l’intérieur de cette grosse rédaction à l’encadrement pléthorique d’un quotidien qui ne paraît qu’une fois par semaine (heu...).
Nicolas Sarkozy a mis la main sur le titre depuis plusieurs années et continue de le diriger, indirectement, à tous les étages. Car il a un accès direct aux quatre principaux niveaux de direction : Arnaud Lagardère d’abord, son « frère » et le PD-G du groupe qui édite le JDD ; Denis Olivennes ensuite, qui coordonne la branche médias du groupe et veille tout particulièrement sur le JDD ; Jérôme Bellay, le directeur du journal ; enfin l’un des quatre rédacteurs en chef, le vrai chef du service politique, Bruno Jeudy. Par ce quadruple pilotage, Nicolas Sarkozy est le véritable patron du JDD (on voit ce que ça donne...).
D’une interview controversée de Kadhafi aux sondages qui disent généralement ce que le Château aime entendre – non pas tant Opinion Way, comme le Figaro, mais l’IFOP, l’institut historique du JDD actuellement sur une pente glissante –, il n’est pas besoin d’être journaliste pour décrypter l’ultra-sarkozysme des articles publiés.
Frédéric Mitterrand sort un livre ? Denis Olivennes envoie un SMS à la rédaction pour recommander une interview. Et avant même que les sondages remontent pour Sarkozy, le JDD prévoit le coup et l’annonce. Le journal est meilleur que les sondeurs, il prévoit désormais les sondages. (...)
Le reste sur:
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"Comment ça, ch'suis qu'un reporter néo-colonialiste?Vous savez combien elle pèse, cette vioque, hein?"
(Les arguments de ce journaliste français,
aux mauvaises influences,
étaient un rien fallacieux)
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Robert Fisk, et le « colonialisme »
des journalistes occidentaux
au Proche-Orient
au Proche-Orient
Signalé par
Pierre Haski
(...) Robert Fisk, l'un des journalistes britanniques présents au Proche-Orient depuis quelques décennies, revient, dans un long article publié dans son journal, The Independent, sur la mort de journalistes occidentaux en Syrie. Il loue leur courage, mais souligne toute l'ambiguité qu'il y a à « starifier » les reporters morts sur le terrain alors que personne ne connait le nom des victimes syriennes du même confit.
De même souligne-t-il l'indécence à voir des envoyés spéciaux de chaînes de télévision arborer des gilets pare-balle pour interviewer des civils sans protection. Il qualifie cette attitude de « colonialiste » (réaliste serait plus juste?).(...)
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"On tousse pas aux seins d'ma maman!
- Ce ne sont pas des seins, fiston,
mais des mamelles."
"On tousse pas aux seins d'ma maman!
- Ce ne sont pas des seins, fiston,
mais des mamelles."
Cancer du sein:
un scandale français?
Deux systèmes de dépistage coexistent depuis huit ans: l’un «organisé», l’autre «individuel». On vient officiellement de démontrer que le premier est à la fois efficace et peu coûteux. Le second est nettement moins efficace et plus cher. Conclusion: on ne touche à rien. Pourquoi? (...)
(...) On ne pouvait jusqu’à présent rien trouver à redire à la coexistence de ces deux systèmes de dépistage. Tel n’est plus le cas avec la toute récente publication des résultats très détaillés de l’enquête de la HAS. On sait ainsi que le taux de participation au DO en 2009-10 n’a été que de 52,1%. Et que 10% des mammographies réalisées chez les femmes âgées de 50 à 74 ans le sont dans le cadre d’un DI.
En France, le coût total du cancer du sein était estimé (en 2004) à 3,2 milliards d’euros. Celui du DO a été de 216,3 millions en 2008 –dont 211,1 millions pour l’assurance maladie– cela équivaut à 13.510 euros par cancer dépisté. Dans le même temps, le coût total du DI a été de 37,6 millions dont 24,4 millions pour l’assurance maladie. Lise Rochaix, présidente de la Commission d'évaluation économique et de santé publique de la HAS, précise:
«Dans ce dépistage 13,2 millions restent chaque année à la directement à la charge des 435.000 femmes concernées ou à la charge de leur complémentaires. Le prix de la mammographie est le même dans les deux systèmes (66,42 euros) mais avec un « reste-à-charge » de 30% (soit 20 € environ) en DI.»(...)
Lire l'article sur:
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Luc Desle
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