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Pensées pour nous-mêmes:
(LA SAGESSE A 1000 VISAGES
LA HAINE EGALEMENT)
LA HAINE EGALEMENT)
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"Mais, Chérie?
Il ne peut pas coucher dans notre chambre...
En plus, dans le même lit!
- Et pourquoi pas?"
(Cette nouvelle traduction prenait en compte
le changement de paradigme sociétal)
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"Super bonne, cette Evian! Elle vient d'où?
- Ahaha! T'es un rigolo, toi!"
"Super bonne, cette Evian! Elle vient d'où?
- Ahaha! T'es un rigolo, toi!"
L'eau potable
plus chère que la bière
Léon Rutherford Kanku
(...) A Mbuji-Mayi [capitale du Kasaï-Oriental], une bouteille d'un litre et demi d'eau coûte 3 500 FC (francs congolais, soit 3 euros), plus cher que deux bières de 73 cl à 1 500 FC l’une (0,76 euro). Pour certains adeptes de cette boisson alcoolisée, le choix est vite fait, quoi qu'il en coûte à leur santé. Autant boire de la bière. Mais pour la grande majorité de la population, la situation est dramatique. En effet, seuls les nantis peuvent se permettre d'acheter des bouteilles d'eau fabriquées localement pour assouvir leur soif. Beaucoup d'autres ne le peuvent pas alors que l'eau est une denrée rare dans cette ville de plus de 3 millions d'habitants, où plusieurs communes ne sont plus desservies par le réseau public depuis 2010.
Faute de trouver l’eau au robinet, les habitants sont obligés d’effectuer de 3 à 5 km pour acheter de l’eau dans des lieux publics. Pour 20 litres d'eau – impropre à la consommation –, le prix varie entre 200 et 500 FC [entre 0,16 et 0,41 euro]. Ceux qui en ont les moyens se font livrer l'eau pour le ménage et la toilette, et recourent aux vendeurs ambulants qui proposent les 20 litres pour 700 à 1 200 FC [0,58 à 1 euro].
"Je suis très déçu (déçu et pas furieux ou enragé?) de voir que le Kasaï-Oriental, pourtant entouré de cours d’eau parfois potable, est la seule province où l’eau est si chère", regrette un habitant de la ville. La Regideso, une entreprise publique qui a le monopole de la distribution d'eau dans la ville, ne dessert que 16 % des habitations du fait de la vétusté du réseau et du manque d'électricité. Mais quand bien même tous les robinets de la ville seraient fonctionnels, la production serait insuffisante pour fournir la quantité d’eau nécessaire, soit 20 litres par personne et par jour. "L’entreprise manque de moyens pour développer une politique de distribution d’eau satisfaisante. Et, faute d'électricité, nous ne pouvons capter suffisamment d’eau. Voilà pourquoi la population souffre", souligne un agent de la société qui a requis l’anonymat. (...)
Lire sur:
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"Hoooo... Vous avez vu, là?
- Là? Où là?
- Mais là, enfin!
- Aaahhh... Là?
Oui, et alors?"
"Hoooo... Vous avez vu, là?
- Là? Où là?
- Mais là, enfin!
- Aaahhh... Là?
Oui, et alors?"
Ho-Ryon Lee, Overlapping Image, 2010
(via viomatic)
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"Travailler plus pour quoi faire?
Sont fous, ces roumis capitalistes"
"Travailler plus pour quoi faire?
Sont fous, ces roumis capitalistes"
La fin du « travailler plus pour
gagner plus » inscrite au Journal officiel
(...) C’est fait. L’une des mesures emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy passe officiellement à la trappe. Le décret relatif à la suppression de l'exonération de cotisations sur les heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés, est en effet paru ce dimanche au Journal officiel. Le Parlement avait voté cet été la fin de ce dispositif. Seules sont donc maintenues les exonérations patronales dans les entreprises de moins de 20 salariés. Pour la gauche et les syndicats, ces aides incitaient à faire travailler les salariés en place plutôt qu'à chercher à embaucher. La fin de ces exonérations - salariales et patronales - est effective, comme prévu, à partir du 1er septembre. Les heures supplémentaires sont également, depuis début août, de nouveau soumises à l'impôt sur le revenu des salariés. (...)
(...) Le coût de ce dispositif symbole du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy, introduit par la loi Tepa de 2007, était évalué par le gouvernement à 5 milliards d'euros par an: 3,5 milliards que l'Etat devait rembourser à la Sécurité sociale (cotisations) et 1,5 milliard d'euros de recettes d'impôt sur le revenu dont il était privé.
La suppression des exonérations de cotisations sociales, à compter du 1er septembre, apportera 980 millions d'euros de recettes supplémentaires en 2012, selon le projet de loi de finances rectificative voté cet été.
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Benoît Barvin
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