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Pensées pour nous-mêmes:
(LA HAINE EST BONNE MENSONGÈRE)
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(Guitare républicaine - ou Umpéesque -
veillant sur la vertu des jeunes filles en fleur)
suyhnc:
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« En politique
on ne discute plus, on insulte. »
Aurélien Scholl (1833/1902)
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"Madame, pourriez-vous quitter la salle,
je vous prie. On n'accepte pas les laiderons.
- Mais... Mais Chéri, cet homme m'insulte!
- Non, Darling, il ne fait que dire la vérité...
de manière un peu brutale, je te l'accorde"
"The Thin Man"
La sortie de Chatel sur Peillon :
"un raccourci immonde",
selon les jeunes socialistes
(...) L'ancien ministre UMP de l'Éducation (?) Luc Chatel a choqué le PS lundi en accusant son successeur, Vincent Peillon, de paraphraser Philippe Pétain sur la morale laïque qu'il veut promouvoir à l'école. C'est un message sur le compte Twitter de M. Chatel qui a mis le feu aux poudres lundi matin. "Effarante interview de Peillon dans le JDD : redressement intellectuel et moral, mot pour mot l'appel du maréchal Pétain le 25 juin 1940", a écrit celui qui soutient Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP. (...)
(...) "Ce sont les propos d'une déclaration, d'un appel, du 25 juin 1940 du maréchal Pétain. Alors, naturellement, j'y vois une maladresse fâcheuse", a ensuite expliqué l'ex-ministre UMP sur i>Télé. "Je ne sais pas quoi vous dire, je suis un peu désolé qu'il ait fait ça, pour lui... Toute ma tradition est le Conseil national de la Résistance", a rétorqué Vincent Peillon sur France Inter. "C'est approximatif, excessif, ça n'a pas d'importance", a jugé celui qui place son action dans les pas de Jules Ferry. (...)
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"Comment ça tu n'es pas fermier?
- Hé ben non... Je suis trader
et je gagne des millions de dollars qui...
- Je n'épouserai qu'un fermier, tiens-le toi pour dit!
- Si c'est ce que tu veux, alors... Je vais revendre
mes parts dans cette banque d'investissement et...
- TOUTES tes parts, on est bien d'accord?"
Parveen and Amitabh.
(via hindustanirani)
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« Globalisons les luttes
pour globaliser l’espoir ! »
José Bové
Extrait d'une lettre 21 Juillet 2003
"Quand je pense que ce que nous produisons
va nous servir doublement:
d'abord à manger, puis le surplus,
on va le vendre au village...
C'est un concept d'une telle modernité...
J'en pleurerais, tiens"
Marinaleda,
l’oasis rouge qui défie la crise
PÚBLICO MADRID
(...) Juan Manuel Sánchez Gordillo a fait la une des journaux après avoir mené une “expropriation forcée” de produits alimentaires pour les distribuer aux plus défavorisés, une action menée dans plusieurs supermarchés avec ses camarades du Syndicat andalou des travailleurs (SAT). C’est dire si cet homme est un dirigeant singulier au sein de la classe politique espagnole.
Sánchez Gordillo est un dirigeant historique du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC), colonne vertébrale de l’actuel SAT. En outre, depuis 1979, il est maire de Marinaleda, une petite localité [ de près de 3 000 habitants] de la région de Séville. Là, grâce à la participation et au soutien des habitants, il a lancé une expérience politique et économique originale qui a fait de ce village une sorte d’îlot socialiste dans la campagne andalouse.(...)
(...) Avec la crise économique, Marinaleda a eu l’occasion de vérifier si son utopie sur 25 kilomètres carrés était une solution viable face au marché. Son taux de chômage actuel est de 0 %. Une bonne partie des habitants sont employés par la Coopérative Humar-Marinaleda, créée par les ouvriers agricoles eux-mêmes après des années de lutte. Longtemps, les paysans ont occupé les terres de l’exploitation agricole Humoso [ qui appartenait à un aristocrate] et à chaque fois, ils étaient délogés par la Guardia Civil [la gendarmerie espagnole]. “La terre est à ceux qui la travaillent”, clamaient-ils. En 1992, ils ont fini par obtenir gain de cause : ils sont désormais propriétaires de l’exploitation.
Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l’huile d’olive vierge extra. Les travailleurs contrôlent eux-mêmes toutes les phases de la production : l’exploitation comprend une conserverie, un moulin à huile, des serres, des équipements d’élevage, un magasin. Quel que soit leur poste, les travailleurs reçoivent tous un salaire de 47 euros la journée et travaillent 6 jours par semaine, soit 1 128 euros par mois pour 35 heures par semaine [le salaire minimum est de 641 euros].
En pleine saison, la coopérative emploie environ 400 personnes, une centaine au minimum en période creuse. Mais chaque poste de travail n’est pas attribué à tel ou tel habitant : ils effectuent une rotation afin d’assurer un revenu à tous. “Travailler moins pour que tous aient du travail”, tel est le principe. Par ailleurs, certaines personnes cultivent de petites parcelles dont elles sont propriétaires. Le reste de la vie économique tourne grâce aux boutiques, aux services de base et aux activités sportives. Pratiquement, tous les habitants du village perçoivent autant qu’un travailleur de la coopérative.(...)
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Benoît Barvin
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