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Pensées pour nous-mêmes:
(SUIS TA DESTINEE,
MEME SI TU NE LA CONNAIS PAS )
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(Comme d'hab', y'en a que pour les mecs...
Bande de phallocrates)
Un steward américain
part en retraite à l'âge de 83 ans...
Robert Kassous
(...) Il a fait des dizaines de fois le tour du monde, subit des milliers d'heures de décalages, dormi dans des milliers d'hôtel différents, répété des millions de fois les mêmes gestes à bord...avant de dire stop à une carrière de steward qui fut bien remplie.
Ronald Akana a été l'un des tout premiers PNC ( pesonnel naviguant commercial) masculin à bord des appareils de United Airlines et il a vraiment beaucoup aimé son métier. A sa sortie de l'université de Hawai en 1949, il répond à une petite annonce sans "vraiment savoir ce qu'était le métier de steward". Mais, pour le jeune Hawaien qu'il était, la possibilité de quitter son île pour aller découvrir le continent américain était trop tentante.
Et puis, avoue-t-il, le fait de travailler avec des filles, il appréciait aussi...
63 ans plus tard, Ronald Akana, à l'âge de 83 ans, un record ! , a décidé de prendre sa retraite bien méritée après avoir parcouru plus de 200 millions de miles sans interruption, sauf deux années de service militaire pendant la guerre de Corée... La performance lui a valu le week-end dernier un "water salute" de la part des pompiers sur l'aéroport de Kauai pour son dernier vol de travail et une entrée dans la prochaine édition du Guinness Book des records.
La presse américaine est unanime à saluer l'exploit. Pour l'instant c'est un exploit mais compte tenu de l' âge de départ à la retraite (quand cela existe) on risque bien de battre un jour hélas ce record !!! (...)
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(... empêché, hélas,
par le politiquement correct)
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"Allez, M'Sieurs/Dames,
un p'tit geste pour les patrons de la SACEM...
Ils vous le ferons payer au centuple..."
SACEM : c’est la crise
mais le racket continue
H16
(...) Il est grand, Jean-Noël Tronc. Par la taille, notamment. Celle de son salaire, en particulier. Jean-Noël est le nouveau patron de la SACEM. Nouveau parce qu’il est arrivé dans la place depuis quelques mois seulement, et a réussi à se faire un nom très vite en refusant de plier au dictat du lobbyisme habituel à ce genre de poste : on se souvient en effet qu’il s’était déclaré franchement pas pour le projet à la mode en matière culturelle, à savoir la création d’un nouveau Centre National de la Musique, au prétexte que cette nouveauté revenait à créer une administration supplémentaire et tout ce qui s’y rattache.
À l’époque, j’avais commenté son positionnement en remarquant que, décidément, le nouvel arrivant n’était pas très bisou : l’impétrant refusait d’adouber de son accord l’ouverture du robinet d’argent gratuit du ministère de la Culture.
Las, cette parcimonie dans la dépense de fonds publics ne devait pas grand-chose à un souci d’économie de la part du nouveau patron de la SACEM, mais bien plus à un petit jeu politique dont nous découvrirons probablement les tenants et les aboutissants dans quelques mois ou quelques années. En effet, son souci affiché de ne pas gréver inutilement les finances publiques s’arrête net lorsqu’il s’agit de sa propre société.
On apprend en effet au détour d’un article de Capital que notre aimable président est payé … 400.000€ par an. Oh, ne vous affolez pas trop vite. Après tout, ce bon salaire représente déjà la maigre pitance qu’il reste à notre héros dévoué après une réduction drastique puisque son prédécesseur, Bernard Miyet (ancien de l’ENA – surprenant, non ?), était payé 750.000 euros par an. On souhaiterait franchement voir une baisse relative identique appliquée à nos députés, ministres et autres multiples présidents de commissions, administrations et autres institutions publiques que la République, bonne fille, compte par centaines.(...)
(...) Maintenant, pour une société qui, comme toutes les autres, s’inscrit dans une période difficile de son histoire avec de la crise, de la restructuration et des réductions d’effectifs et de budgets, on comprend que ce niveau de salaire (couplé à des avantages salariaux nombreux) passe mal, d’autant qu’il s’inscrit dans des frais de gestion monstrueux de plus de 20% des recettes. On m’objectera facilement que cette société est de droit privé et qu’elle peut organiser sa gestion et ses salaires comme bon lui semble. Certes. Il n’en reste pas moins que cette société est assise sur une rente de situation, un monopole, qui, lui, doit tout à l’État, et donne cette société des latitudes certaines pour ignorer la conjoncture.
Or, cette attitude pourrait bien changer. En effet, d’un côté, internet a nettement grignoté les entrées d’argent correspondantes au droit d’auteur. Les CD se vendent moins et il devient plus difficile de traquer les droits dans le monde numérique.
À cette érosion, il faut ajouter la fin programmée et inéluctable du monopole actuel du recouvrement de ces droits sur le territoire français. La Commission européenne entend en effet ouvrir ce recouvrement à la concurrence étrangère ; autrement dit, un auteur français pourra demander à une société italienne ou belge de collecter ses droits en France, mettant de fait la SACEM en concurrence. Dans ces conditions, l’opulence actuelle des 1400 salariés de la société d’auteurs risque d’être franchement remise en cause.
Surtout qu’en plus, la Cour de Justice européenne a, récemment, jugé que la perception d’une partie des droits correspondants à la diffusion de radio dans les cabinets et salles d’attentes de certaines professions libérales n’étaient pas légale. (et peu audible, voire franchement crispant?) Zut et flûte, n’est-ce pas ?
Devant ces éléments, on renifle ici tous les ingrédients nécessaire à une magnifique crise d’un secteur, assis sur une rente depuis des dizaines d’années, et qui aura soigneusement refusé toute modernisation et préparation à un changement de plus en plus vaste de son écosystème.(...)
A lire sur:
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"Peace, Man, Peace...
- Maman... J'ai peur...
Ouaaaiiiiinnnnnnn!!!!"
le "chanteur" Bono
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Luc Desle
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