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Pensées pour nous-mêmes:
(LE MAÎTRE EST UNE ILLUSION
QUI TE FERA GRANDIR)
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(La réinterprétation artistique du tatoueur
allait-elle avoir l'aval du client? Le suspense
était à son comble...)
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"C'est qui, lui?
- Dupond, de la Compta...
- Pourquoi il court?
- Peut-être pour pas être rattrapé
par la concurrence?"
« Le benchmark, c’est instaurer la loi de la jungle
entre employés pour mieux régner »
ALEXANDRA BOGAERT
(...) Un pas de plus vient d’être franchi dans le respect des salariés. Mardi, le tribunal de grande instance de Lyon a interdit à la Caisse d’Epargne Rhône - Alpes Sud de fonder son organisation du travail sur le « benchmark ».
Ce système consiste, comme le rappelle le juge dans l’extrait du jugement, « en une évaluation permanente »des salariés de la Caisse d’Epargne, mis en constante concurrence les uns avec les autres. Un deuxième niveau de compétition était établi entre les agences de la région. C’est sur la base des résultats de ce benchmark que la part variable de la rémunération de chaque salarié était calculée.
Depuis que le système a été mis en place en 2007 « à l’initiative d’Olivier Klein (aujourd’hui membre du directoire de Banque Populaire - Caisse D’Epargne) », précise le syndicat SUD-BPCE dans un communiqué, plusieurs rapports de médecins et d’inspecteurs du travail, mais aussi d’assistantes sociales, d’un cabinet d’expertise, des instances représentatives du personnel et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ont alerté sur l’émergence de risques psychosociaux liée à cette organisation du travail.
« Avec un tel système, le seul objectif qui existe est de faire mieux que les autres et tout est remis en question chaque jour, ce qui crée un stress permanent » et compromet « gravement » la santé des salariés, peut-on lire dans le jugement.
Le TGI interdit donc aux Caisses d’Epargne de la région Rhône-Alpes Sud de recourir à ce système, (sans toutefois fixer d’astreinte), et condamne la société à payer au syndicat Sud la somme de 10 000 euros de dommages et intérêts. La Caisse d’Epargne Rhône-Alpes a fait appel de cette décision. (...)
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(La crise inquiétait même les oeuvres d'art
ayant pourtant pignon sur rue)
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"Vous êtes sûrs, les gars, que c'est comme ça
qu'on va me couper au montage?"
Pourquoi les acteurs
peuvent être coupés au montage
Annabelle Laurent
(...) «Eeeeeet…. Coupez!». Certains réalisateurs abusent plus que d’autres de la formule. Pour diverses raisons, mais avec toujours une même conséquence pour l’acteur: oui, oui, il était bien sur le tournage, s’est bien gentiment plié aux caprices du réalisateur quitte à répéter quinze fois sa réplique s’il le fallait, mais non, tiens, on ne le voit pas sur l’affiche, ni dans la bande-annonce, ni dans le film du tout, en fait. Comment est-il censé expliquer ça à sa mère qui frétillait à l’idée de montrer les coupures de presse à ses copines, hein? Alors par quel revirement diabolique un acteur se voit-il disparaître d’un film? Les réalisateurs ont bien le droit de changer d’avis, et le font depuis toujours, mais s’en donnent récemment à cœur joie. (...)
(...) Et dans ce cas, il ne faut pas s’étonner. Rachel Weisz, Jessica Chastain, Amanda Peet, Michael Sheen et Barry Pepper ont tous fait les frais de la personnalité lunatique du réalisateur le plus mystérieux du cinéma américain (Terence Malick). Aucun des cinq n’est présent dans son dernier film présenté dimanche à Venise,To The Wonder. Mais si les acteurs se sont laissés surprendre, c’est qu’ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Car c’est une habitude pour Malick, qui n’a pas hésité au cours de sa carrière à sacrifier des personnages entiers dans sa salle de montage. On se souvient combien Sean Penn avait été déçu par le résultat final de son propre rôle dans le palmé Tree of life («Je cherche encore à comprendre ce que je suis venu faire là-dedans et ce que j'ai bien pu apporter dans ce contexte!»). Mais il pouvait déjà s’estimer heureux, car Malick est allé beaucoup plus loin dans l’écrémage de stars. Dans La Ligne rouge, John Travolta, George Clooney et Woody Harrelson, assidus pendant un tournage éprouvant, s’étaient découverts à l’écran dans une ou deux scènes tout au plus, tandis que Bill Pullman et Martin Sheen avaient eux été complètement «oubliés»,rappelle Première… Malick n’est pas du genre à ménager l’ego de ses acteurs. Il est bien trop occupé à créer ses chefs-d’œuvre.
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Benoît Barvin
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