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Pensées pour nous-mêmes:
(TON TEMPS N'EST PAS
CELUI DU TEMPS)
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"Il... Il est gay, vous êtes sûr?
- Oui... Et un peu transexuel également...
- Ooohhh... Quel dommage!"
Captive Wild Woman (1943)
(Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour emballer,
même en ces années 50)
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(Ancien cycliste professionnel
essayant un déguisement approximatif
pour stigmatiser l'acharnement
des médias contre lui)
Le Sunday Times
réclame 1,2 million d'euros
à Lance Armstrong
(pour le reverser à la lutte
anti-dopage?)
(...) Encore un coup dur pour Lance Armstrong. L'hebdomadaire britannique "The Sunday Times" lui réclame en effet 1,2 millions d'euros. En 2006, il avait dû verser 360.000 euros à l'ancien sportif pour diffamation après la parution d'article suggérant qu'il avait fait usage de produits dopants. "Il est évident que la procédure n'avait aucun fondement et était frauduleuse. Vos affirmations selon lesquelles vous n'aviez jamais pris de substances dopantes étaient délibérément fausses", affirme la direction du Sunday Times dans une lettre adressée aux avocats de Lance Armstrong. L'hebdomadaire dit réclamer la somme versée il y a six ans ainsi que des intérêts et des frais de justice. (...)
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"Oh Mon Dieu! D'anciens électeurs de mon mari!
Et ils n'ont pas l'air content..."
Horror Ernie Chan
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"Un conte...
- ... pour enfants qu'il prétend...
- ...le Peter... Et mon épée...
- ...dans sa face...
- ...c'est toujours pour enfant, peut-être?"
«Bilbo le Hobbit» est beaucoup plus
qu'un conte pour enfants
Pierre Ancery
(...) Dans une interview accordée au site Collider, Peter Jackson, le réalisateur de la version ciné de Bilbo le Hobbit,évoquait les différences entre ce premier roman de Tolkien, publié en 1937, et la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux, qui lui a succédé: «Bilbo le Hobbit est beaucoup plus enfantin que Le Seigneur des Anneaux.»
C'est une distinction traditionnelle: Bilbo serait un avant-goût destiné aux plus jeunes, alors que sa suite, plus sombre, plus longue et plus réaliste, serait le vrai chef-d’œuvre de l'auteur et s'adresserait aux adultes. Le premier serait un conte alors que le second appartiendrait davantage au genre heroic-fantasy.
Le sujet de ce premier livre est en effet assez enfantin: Bilbo, un habitant de la paisible Comté, est entraîné malgré lui dans la quête d'un trésor gardé par le dragon Smaug. Accompagné dans ses aventures par le magicien Gandalf et par treize nains, il va vivre quantité d'aventures avant d'arriver à destination. Le tout en à peine 300 pages, que New Line Cinema a adaptées en trois long-métrages.(...)
(...) Pour autant, Bilbo est-il l'équivalent moderne du Petit Poucet ou duChat botté? Pas vraiment, car l'ambitieux projet littéraire de Tolkien, qui naît avec ce roman et se poursuivra toute sa vie, est tout autre que celui des frères Grimm ou de Perrault.
Pour comprendre ce qui les différencie, il faut écouter que ce que nous dit Tolkien lui-même, car celui qui était aussi un éminent professeur de philologie à l'université d'Oxford s'y connaissait, et pas qu'un peu, en contes. En 1947, il a publié un ouvrage décisif sur le sujet, Du conte de fées.Un livre qui est en même temps une magistrale présentation des principes qui sous-tendent toute son œuvre. On y apprend en particulier que la question du «pour enfants/pas pour enfants» n'intéressait pas Tolkien, qui l'évacue d'un revers de la main:
«Seuls certains enfants (et certains adultes) éprouvent pour les contes un goût particulier et lorsqu'ils le possèdent, il n'est pas exclusif, ni même forcément dominant […] et c'est certainement un goût qui, s'il est inné, ne diminue pas, mais augmente avec l'âge.»
Tolkien avait une vision hyper restrictive du conte de fées: par exemple, d'après lui, Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll n'en est pas un en raison de son caractère onirique. Alice évolue dans un rêve, alors que dans un conte, tout doit se présenter comme vrai. (...)
(...) L'écrivain ne nourrissait guère d'estime pour ces prédécesseurs parce que leurs contes, aussi divertissants soient-ils, ne remplissaient pas la haute fonction qui était jadis assignée aux mythes. Car ce qui le fascinait vraiment, c'était, par exemple, le poème épique du VIIe siècle Beowulf, le Kalevala, une collection de poèmes mythologiques finnois, ou encore la Völsunga saga et la Hervarar saga, deux sagas nordiques du XIème siècle qu'il devait être un des seuls Anglais à pouvoir lire dans le texte.
Et c'est bien tout ce qui fait l'originalité de Tolkien: son ambition n'est pas celle d'un conteur à l'anglaise dans la lignée d'un Lewis Carroll ou d'un J.M. Barrie, l'auteur de Peter Pan. Son but premier n'était pas d'édifier ou d'amuser les enfants, mais de créer une œuvre mythologique comparable à Beowulf ou aux légendes scandinaves. Il aura consacré toute son existence à ce projet gigantesque dont on ne retient souvent que les deux romans qui ont fait sa célébrité.
Pendant des années, et au fil d'une multitude de textes souvent méconnus du grand public, Tolkien a imaginé ce qu'il appelait un «monde secondaire»: un univers complet, avec ses langues, ses héros, son histoire et ses légendes, parfaitement cohérent, et dans lequel Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux ne prennent place que pour lui donner chair.
Tolkien ne considérait d'ailleurs pas que ces deux romans devaient être placés au-dessus du reste de son œuvre. Il attachait autant d'importance aux textes qui, après sa mort, seront publiés sous le titre de Contes et légendes inachevés, Le Silmarillion ou Histoire de la Terre du Milieu.
Si Tolkien a choisi la forme du conte pour Bilbo, c'est parce qu'elle lui semblait adaptée au moment où il a imaginé cette histoire. Mais on ne peut pas vraiment comprendre ce roman si on le prend comme une simple histoire indépendante, avec un début et une fin. En réalité, Bilbo n'est que la porte d'entrée de l'univers inventé par Tolkien.(...)
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