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Pensées pour nous-mêmes:
(TU PEUX BOIRE L'EAU DU CIEL
ET MANGER LE VENT DE LA TERRE)
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(Médor refusant de lâcher la Main du Destin...
Un quelconque bankster de la City)
(出典: aresgoshgar (rllylameから))
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"Le mariage pour tous va détruire la famille traditionnelle!
- Yep!"
Mariage pour tous:
la famille n'est pas un point de repère,
c'est un point de départ
Emilien Matter et Xavier Schmitt
(...) Signé par mille jeunes, un texte de François-Xavier Bellamy («Mariage pour tous, justice nulle part») interpelle les parlementaires sur le mariage pour tous. Avec élégance, loin de la violence homophobe qui émaille discours et manifestations ces temps-ci, il agite le spectre d’une dégringolade des valeurs et d’une perte dangereuse de ce qui constitue l’un des derniers «repères» de notre société en prise à des bouleversements économiques de grande ampleur. (Ahaha...)
Par gros temps, rien de mieux qu’un repère, qu’une valeur à laquelle s’accrocher quand tout part à vau-l’eau. Et tant pis si l'on ignore le contenu de ce «repère», concept qui a le mérite d'être rassurant en lui-même. De même que la crise économique semble forcer les gouvernements à des politiques d'austérité contre-productives, de même il faudrait répondre à cette soi-disant crise des valeurs par une sorte d'austérité des valeurs.
Le mariage pour tous mettrait en danger «la» famille et son équilibre. C'est oublier qu'il n'y a pas un modèle unique en la matière, mais une pluralité de types de familles dont la structure et l'existence ne se limitent pas aux seuls liens de filiation et à la différenciation sexuelle. C'est oublier également que la famille «idéale» des opposants au mariage pour tous n'a qu'une existence assez récente dans l'histoire. C'est oublier enfin, au risque de tomber dans une empirie contestable car négligente des Principes, que les conditions matérielles et morales de l'épanouissement d'un enfant ne sont pas suspendues aux préférences sexuelles de ses parents. (...)
(...) Le souci de l'intérêt supérieur de l'enfant dont témoigne le texte de François-Xavier Bellamy en insistant sur la question de l'adoption est légitime. On est cependant en droit de se demander si les «filiations artificielles» fragilisent vraiment la structure familiale et remettent en cause la complémentarité des sexes.
Faudrait-il, au nom de ces principes dont l'universalité fait débat, souhaiter que le code civil se contente de traduire les lois de la nature? Qu'en est-il alors de la domination des forts sur les faibles? (...)
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(La bibliothèque mangeuse de lecteurs en pleine digestion)
The NoMad Hotel, NYC
"Blurp!"
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"Et si Monsanto brevetait les semences humaines?
Moi, je serais pas contre..."
Argentine :
manifestations contre une « loi Monsanto »
Laura Schneider, traduit par Melinda Legendre,
(...) Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’Argentine travaille sur une nouvelle loi visant à protéger les droits de propriété intellectuelle des compagnies qui produisent des semences transgéniques. Ce projet de loi, qualifié par les petits producteurs de «loi de la Semence » ou « loi Monsanto», est vivement critiqué dans divers secteurs qui considèrent que l’Argentine pourrait perdre sa souveraineté alimentaire si la loi passe.
Sur son site web, le Partido Pirata (Parti Pirate) écrit à propos des conséquences qu’une telle loi pourrait entraîner pour l’Argentine :(...)
(...) « [La loi] a pour objet de légaliser la politique sur des semences qui ont eu des résultats désastreux aux Etats-Unis et en Europe. Cette loi donnerait à Monsanto la propriété des semences. Les semences que nos petits fermiers et propriétaires terriens sèment n’auraient plus qu’à être contaminées par le gène pour être considérées comme la propriété de Monsanto, et les producteurs de semences ne pourraient plus récolter leurs graines. » (...)
(...) Dans la Tribune des journalistes, Carlos Forte cite le ministre de l’Agriculture Norberto Yahuar :(...)
(...) « Ces derniers temps, les producteurs achetaient des semences génétiquement modifiées qui devenaient leur propriété exclusive. Les quantités des semences produites dans ces champs excédaient les quantités nécessaires pour les nouvelles semailles, si bien qu’a émergé un commerce sans quasiment aucun contrôle. Or, la logique veut que tout développement réalisé par l’Etat ou des compagnies privées soit approuvé selon la défense des droits de propriété intellectuelle. »
Carlors Forte rétorque 10 bonnes raisons contre cette nouvelle loi : (...)
(...) « Des organisations telles que Movimiento Nacional Campesino Indígena (MNCI, Mouvement national des fermiers et indigènes), CLOC-Vía Campesina Argentina, GRAIN, Amigos de la Tierra (les Amis de la Terre) et Acción por la Biodiversidad (Action pour la biodiversité) ont eu accès à l’ébauche du projet de loi fin août, qu’ils qualifient de tentative de « subordonner la politique nationale sur les semences » aux demandes de l’UPOV (Union Internationale pour la Protection des Nouvelles Variétés de Plantes) et de sociétés transnationales.
Dans une déclaration des « 10 raisons pour combattre le projet de loi », [ces organisations] soulignent que “la loi en projet ne fait qu’encourager et protéger la privatisation de l’héritage collectif appartenant au peuple, en particulier aux communautés rurales et au peuple indigène”. » (...)
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Luc Desle (et Jacques Damboise)
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