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Pensées pour nous-mêmes:
(LE SAGE EST LE SAGE
S'IL LE DÉCIDE)
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"Travailler... ZZZZZ...
Toujours plus... ZZZZZ"
Travail:
les ravages du... présentéisme !
Arnaud Devillard
(...) À 3,84% en 2011, l’absentéisme dans les entreprises françaises est en constant recul depuis 2007. Soit quatorze jours par an par salarié. Ce chiffre en forme de satisfecit a été publié par Alma Consulting début septembre. Or, des voix discordantes pointent du doigt un autre phénomène masqué par ce « bon » résultat : le présentéisme, ou « présence excessive au travail ».(...)
Mi-septembre, la SNCF signait avec les syndicats un accord pour lutter contre cette tendance à venir travailler trop tôt et à quitter son poste très tard. Tendance, au passage, typiquement française. Le présentéisme est essentiellement nourri par la peur de perdre son emploi, d’être mal vu, de rater des informations sur l’entreprise (notamment lors de tensions sociales). Mais il ne va pas de paire avec une productivité ou une efficacité accrues des salariés concernés.
AU ROYAUME-UNI, où le taux d’absentéisme était lui aussi en baisse l’an dernier, le Chartered Institute of Personal and Development, association de professionnels des ressources humaines, a publié une étude menée auprès de 667 salariés en juin dernier.
Le constat ? 30% des entreprises ont noté une hausse du nombre de salariés qui viennent travailler en étant malades. Celles qui constatent une telle tendance sont aussi celles qui signalent une hausse des absences de salariés liées au stress (52% contre 38% dans les entreprises qui n’ont pas noté de hausse du nombre de salariés malades au travail). Et ce sont encore les mêmes qui enregistrent une hausse des symptômes d’anxiété et de dépression parmi leurs salariés. (...)
Lire sur:
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"Au-Travail-Toujours-Tu-Seras"
la-mode-vintage-s-attaque-a-batman-terminator-et-mickey_60940_w250 (1)
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( A Dubaï, la censure s'approcherait-elle
en loucedé?)
L'avenir d'Internet
se joue-t-il à Dubaï en ce moment ?
(...) (D)epuis le lundi 3 décembre sont réunis à Dubaï les 193 pays membres de l'Union internationale des télécommunications (UIT) pour quinze jours de négociations, que l’on dit à « haut risque ». Il est question de se pencher sur le "Règlement des télécommunications internationales", un traité vieux de vingt-cinq ans, qui régit les télécommunications entre Etats…(...)
(...) (L)a Toile reste aujourd’hui un espace très peu contrôlé, et chacun semble y faire ce que bon lui semble. Ainsi, différentes structures sont là pour superviser son bon fonctionnement, si l’on peut dire. Il y a l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), une société de droit californien qui gère les noms de domaine mais également l'Internet Society, une association fondée par des pionniers de l'Internet, jouant le rôle d'autorité morale, et l'IETF (l'Internet Engineering Task Force), des ingénieurs veillant à sa bonne marche technique.
Le souci c’est que de nombreux pays reprochent à ces instances d’être très proches des USA. Ainsi, certains membres de l'UIT réclament que le nouveau traité reconnaisse à chaque pays un droit de regard sur Internet. La Russie par exemple aurait déposé, mi-novembre, une proposition dans ce sens à l'UIT.
Même Google y va de ses craintes, et a carrément dépêché 4 représentants à Dubaï et a même voulu alerter les médias. Selon le géant américain, "L'Internet ouvert et libre est en danger".
En effet, les Européens voudraient que quand le trafic qui leur arrive est trop important (avec les vidéos YouTube notamment) et les oblige à investir pour accueillir cet afflux de données, ils soient payés en retour.
La téléphonie mobile préoccupe tout autant les opérateurs. Des Etats africains voudraient en effet profiter de l'explosion des trafics pour imposer une surtaxe aux appels internationaux entrants sur leur territoire.
Rappelons que ce sont les Etats qui votent (chacun dispose d'une voix), et non les entreprises. Les USA, pour leur part, ne veulent pas de plus de contrôle d’internet. Avec leur délégation de 123 personnes, ils vont forcément peser sur les décisions finales.
"Ils voteront aussi pour le statu quo sur le partage de la valeur. Ils sont convaincus qu'Internet est au coeur du dynamisme de leur économie, pas question de pénaliser leurs champions nationaux. Ils devraient tout faire pour que la révision du traité tourne court", selon un membre de la délégation française (11 personnes).
Côté européen, "certains contestent le fonctionnement de l'Icann, mais ils ne devraient pas mettre le sujet sur la table : ce serait prendre le risque d'ouvrir une brèche pour tous les pays non démocratiques qui veulent prendre le contrôle du net", estime un délégué français.
Mais il y a encore le vote des pays en développement venus en nombre à Dubaï (52 représentants pour le Brésil, 33 pour la Chine, 26 pour l'Inde, 72 pour le Nigeria, 46 pour l'Afrique du Sud...). Des pays où internet croît très rapidement.
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Luc Desle
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