Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 11 décembre 2012

"Tu as des jambes de gazelle grillée, fit l'Ogre, qui avait très faim, à son épouse". Benoît Barvin in "Pensées au cours du taon".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAITRE A LA PENSEE

ET LE GESTE JUSTES)


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"Mais, Père Noël, vous z'êtes un peu... Hem...
vieux, quand même? Non?
- Non!"


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(Photo de femme proposée dans le catalogue
IKEA et étrangement refusée par 
l'Arabie Saoudite)

SUEDE 
Affaire Ikea : 
arrêtons l’hypocrisie vis-à-vis 
du régime saoudien !

   (...) Ikea a effacé les femmes de son catalogue en Arabie Saoudite par “respect de la culture locale”. Mais la firme n’est pas la seule à jouer un double jeu avec la dictature : le gouvernement suédois y vend des armes en même temps qu’elle critique l’absence des droits de l’homme, rappelle le Dagens Nyheter.(...)

   (...) L’un des grands scoops de cette année a été révélé par Ekot, la radio publique d’information suédoise qui fête ces jours-ci ses 75 ans d’existence, et concernait le commerce des armes avec l’Arabie Saoudite.

   Le fait que la Suède vende des armes à la dictature saoudienne n’est pas un mystère. En revanche, le grand public ignorait le projet suédois de proposer au régime des services de consulting pour la création d’usines d’armement sur place. Ce scoop aux multiples ramifications a relancé le débat sur le type de relation que la Suède et l’industrie suédoise peuvent moralement tisser avec un pays qui refuse à ses citoyens la liberté de culte et d’expression, avec un régime dont les plus hauts dirigeants politiques ne peuvent être évincés par les urnes et qui discrimine lourdement la population féminine.

   Gênés aux entournures, plusieurs ministres ont préféré se lancer dans des arguties administratives et techniques plutôt que de prendre moralement position sur l’exportation de matériels de guerre et de savoir-faire en matière d’armement à destination d’une dictature de fer. Pour sa part, Carl Bildt, le ministre des Affaires étrangères, n’a pas eu ce problème. Il a clarifié sa position au sujet des exportations de missiles antichars dans [le quotidien économique] Dagens Industri en posant une question rhétorique : “La situation des droits de l’homme sur place serait-elle différente s’ils avaient acheté aux Français et non aux Suédois ?”

    Sans doute pas. Voilà comment la question des exportations d’armes se trouve réduite – en tout cas pour les modérés [libéraux-conservateurs], les centristes et les sociaux-démocrates – à la question des exportations suédoises et des emplois suédois. Or on ne peut pas se défausser de sa responsabilité morale aussi facilement. Nul ne peut ignorer le message envoyé en filigrane quand on voit des entreprises suédoises sous contrôle de l’Etat fournir au régime saoudien des outils lui permettant de conserver la main sur le pays et la région. Une telle attitude témoigne de notre indulgence vis-à-vis de la répression, quelles que soient nos critiques à son égard.(...)

Lire sur:

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"Miroir, mon Beau Miroir, dis-moi

quelle est la plus belle:
Moi ou les autres sal...
que tu vas voir en cachette?
- Chérie, ta jalousie est ridicule..."

George Gross (by oldcarguy41)

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"Tiens, saleté de Viet! Ça t'apprendra à dealer"



(Rambo avait proposé ses services aux policiers français

qui, très aimablement, avaient décliné l'offre)

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Les clandestins travaillaient 
dans des "usines à cannabis"

   (...) La police a annoncé mercredi avoir démantelé "de bout en bout" lundi une "filière d'aide au séjour irrégulier favorisant l'arrivée" en France de ressortissants vietnamiensAfin de rembourser leur "voyage", certains étaient contraints de travailler dans des "fermes" de culture de cannabis dans l'est de la France dont 2.000 pieds ont été saisis.

   Cette saisie est à mettre en parallèle avec celle effectuée en septembre. Deux plantations de plus de 3.000 pieds avaient été découvertes dans l'Aube après l'interpellation de trois Vietnamiens en région parisienne, une saisie qualifiée de record en France par la police. Cela avait mis en évidence l'existence d'"usines à cannabis", se substituant à la culture artisanale, dont cette nouvelle affaire est l'illustration, selon des sources policières.

   Sur commission rogatoire d'un juge parisien, les policiers de l'Office central de répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) de la police aux frontières (Paf) ont débuté leur enquête le 12 septembre lors d'un contrôle à Hendaye. Six ressortissants vietnamiens à bord d'un train Lisbonne-Paris, dont les visas Schengen comportaient des "incohérences", ont été interpellés. Ils ont déclaré avoir été recrutés par une société située à Hanoï dans le but de ramasser des fruits au Portugal.

   Les policiers ont mis en place des surveillances, soupçonnant une filière de clandestins, puis mis au jour une "organisation très structurée" de deux cellules. La première, en région parisienne, était chargée de réceptionner les clandestins dont certains étaient acheminés en Grande-Bretagne, les autres restant en France.La seconde les récupérait dans des lieux d'hébergement pour les acheminer dans l'est de la France afin de travailler dans des "fermes" où était cultivé le cannabis.

   Les "parrains" et complices présumés de cette filière ont tous été arrêtés, la structure étant organisée autour d'une famille vietnamienne résidant dans le Bas-Rhin dont six membres figurent parmi les gardés à vue, a expliqué l'une des sources policiers. Neuf personnes ont été arrêtées en région parisienne, les quatre autres à Strasbourg et étaient toujours en garde à vue mercredi. La structure a rapporté cette année quelque 250.000 euros nets, apparemment réinvestis au Vietnam, a dit l'une des sources policières.

Lire:

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Luc Desle

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