°°°
Pensées pour nous-mêmes:
(LA TERRE EST A TOUT LE MONDE
MAIS AVANT TOUT A ELLE-MÊME)
Pensées pour nous-mêmes:
(LA TERRE EST A TOUT LE MONDE
MAIS AVANT TOUT A ELLE-MÊME)
°°°
(Fermier se reposant éhontément sur ses lauriers)
Farmer reading his farm paper.
George W. Ackerman (1884-1962)
°°°
Alimentation :
qui empoche quoi
quand on passe à la caisse
(...) Votre steak est emballé, pesé et bien rangé sur l’étal. D’un geste nonchalant, vous le placez dans votre chariot et continuez votre balade entre les rayons. Vous en oublieriez presque que votre pièce de viande n’est pas venue là à pattes. Si elle est ici, c’est grâce au travail d’(au moins) un agriculteur, un industriel, un intermédiaire, un cariste et bien d’autres encore. Autant de gens dont vous ne verrez jamais la trombine mais que vous allez, indirectement, payer en passant à la caisse. Qui touchera le plus ? Qu’est-ce qui coûte le plus cher dans le prix final d’un produit alimentaire ?
L’Observatoire français des prix et des marges vient d’établir un indice – appelé « l’euro alimentaire du consommateur » permettant de répondre à vos questions sur votre steak et autres achats.(411 pages quand même!) Il décrypte, sur 100 euros de dépenses alimentaires dans les grandes et moyennes surfaces, quelle part revient à chaque stade de la filière.
Conclusion ? Les importations pèsent plus du quart de nos dépenses alimentaires (26,8%). Le poids du commerce (20,8%) et des services (17,5%) est lui aussi énorme : à eux deux, ils représentent près de 40% du prix final. Viennent ensuite les industries agroalimentaires (11,3%), les taxes (10%) et enfin l’agriculteur en lui-même qui ne pèse que 7,6% du total. (...)
Lire l'article sur:
°°°
(Travailleur de la terre
évidemment tire-au-flanc)
°°°
(Malheureux expatrié chassé par les natifs du coin
au motif d'une pauvreté indécente... Ou l'inverse,
on ne sait plus)
Tapie, Depardieu,
deux (médiocres?) symboles
du mal français
Corinne Lepage
Députée européenne
(...) FISCALITÉ - Quel rapport entre Bernard Tapie, qui rachète avec l'argent obtenu du contribuable après une médiation indigne et qui a donné lieu à l'ouverture d'une information pénale, et Gérard Depardieu, qui s'installe à quelques kilomètres de la frontière française pour échapper au fisc, alors que ces deux personnalités sont diamétralement opposées? (...)
Ce sont les deux faces du mal français qui oppose une gabegie budgétaire au bénéfice de quelques uns et une fiscalité dissuasive en France par rapport à celle de ses voisins.
Les cadeaux dont ont bénéficié certains "amis" du pouvoir au cours du quinquennat passé, ainsi que les facilités opaques devenues inacceptables dont jouissent les parlementaires (entre réserve parlementaire et frais de représentation non justifiables), sans parler des financements illégaux qui n'ont pas disparu, traduisent un manque de respect pour les deniers publics que les contribuables-citoyens ne supportent plus. D'où la bienveillance d'une majorité de Français à l'égard de Gérard Depardieu, sorte d'Astérix résistant à la pression fiscale, bienveillance dont n'avait pas fait l'objet de grands chefs d'entreprise ayant fait le même choix.
La vérité est que voici bien longtemps - c'est la raison pour laquelle la mise en exergue de certains exils fiscaux actuels ne sont pas empreintes d'objectivité - que nombre d'acteurs de sportifs et de chefs d'entreprises françaises ont fait le choix de quitter la France pour des raisons fiscales.
Malgré une politique particulièrement volontariste de Nicolas Sarkozy pour favoriser les plus fortunés au motif précisément qu'il s'agissait de faire revenir en France ceux qui l'avaient quittée et de dissuader d'autres de faire le même choix, l'échec a été total puisque personne n'est revenu, pas même Johnny Hallyday, et d'autres sont partis. (...)
La vérité est que ce problème touche au cœur de deux sujets majeurs que sont d'une part la gestion calamiteuse des deniers publics en France, gestion qui s'accompagne d'un certain nombre de malversations, d'autre part l'absurdité qui a consisté à créer un espace monétaire européen fondé sur la libre circulation des capitaux et des personnes sans créer dans le même temps a minima un rapprochement des règles fiscales.
Dans ces conditions, comment ne pas admettre que chacun cherche à optimiser sa propre situation personnelle, que ce soit celle de l'entreprise ou de l'individu, puisque c'est dans cette optique que le système est monté.
Nous avons bien admis qu'une société nationale, à savoir Renault, transporte son siège social aux Pays-Bas lors du gouvernement Jospin en 1999 au motif que la législation néerlandaise était plus attrayante que la législation française sans nous rendre compte du caractère à la fois choquant et absurde d'une telle affirmation. Ce qui se passe actuellement montre que le système n'est plus viable.
On ne peut admettre en effet que l'immense majorité des Français, à l'exception des plus aisés qui peuvent organiser leur optimisation fiscale, y compris en changeant de résidence, supportent une dette croissante, donc une fiscalité croissante, sans même qu'un effort massif ne soit engagé pour réduire la dépense publique en commençant par les avantages inconsidérés dont dispose la classe politique.(...)
Lire la suite sur:
°°°
Luc Desle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire