Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 31 juillet 2013

"Son plaisir était de n'en avoir aucun". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE RIEN EST LE MEILLEUR
HABIT DE L'HOMME)

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(Crise oblige, les petits-déjeuners de l'Assemblée Nationale
n'étaient plus ce qu'ils étaient)


(spkdnatgdafから)


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"Juju, arrête! T'as plus besoin
de défendre ton carré d'herbes.
On n'a gagnéé!!"

priceminister.com

Le plateau du Larzac 
à l’abri des convoitises jusqu’en 2083
 SOPHIE CHAPELLE

   (...) Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, vient de signer la prorogation du bail entre l’Etat et la Société civile des terres du Larzac (SCTL) jusqu’en... 2083. La SCTL, qui compte environ 55 membres, assure la gestion de 6 300 hectares sur le plateau depuis 1985. Le 18 juillet, le bail emphytéotique a été porté de 60 à 99 ans, sa durée maximale. Une chance pour les futurs agriculteurs du plateau :« Cela va permettre aux nouveaux venus d’obtenir des baux sur toute leur carrière », estime l’eurodéputé José Bové, passé du collège des exploitants à celui des habitants de la SCTL.

   Ces terres, prévues pour l’extension du camp militaire du Larzac en 1971, furent l’enjeu d’un combat qui dura dix ans, mené d’abord par une centaine d’agriculteurs, rejoints par des dizaines de milliers de militants (voir le film Tous au Larzac de Christian Rouaud). Suite à l’abandon du projet militaire en 1981, les terres retrouvèrent leur vocation agricole. En 1985, l’Etat accorda un bail emphytéotique [1] de 60 ans à la SCTL qui favorisa l’installation de jeunes. Ce« laboratoire foncier », comme le présente José Bové, aurait permis d’augmenter de 20 % le nombre de paysans sur ce territoire. (...)

   (...) « Comment ne pas faire le parallèle avec l’aéroport inutile de Notre-Dame-des-Landes? », interroge la Confédération paysanne. « Tous les ingrédients sont en effet réunis : inutilité du projet, initiatives paysannes, mobilisation citoyenne, foncier détenu par les pouvoirs publics. » Des comités de soutiens aux opposants à l’aéroport, venus notamment de Millau et de Rodez, ont d’ailleurs cherché à interpeller le ministre avant la signature du bail.

   « À quelques centaines de kilomètres de là, à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement, en plein déni, persiste à croire qu’il pourra noyer 2 000 hectares de bonnes terres agricoles sous des milliers de tonnes de béton. Comment expliquer ces deux poids deux mesures ? », interrogent les comités. Pour ces derniers, la solution passe par le rejet du projet d’aéroport nantais et la collectivisation des terres sur la « zone à défendre ». Pour accentuer la pression sur les pouvoirs publics, un grand rassemblement festif et militant est prévu les 3 et 4 août prochains à Notre-Dame-des-Landes.

   Notes

   [1] Ce type de bail accorde tous les droits et devoirs d’un propriétaire au détenteur sauf celui de vendre le sol, avec l’obligation d’améliorer le bien en question. (...)
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(Question retape, ce chien videur savait y faire)


What are you looking at? A dog, a girl, a photo.

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Benoît Barvin (et Jacques Damboise)

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