Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 13 août 2013

"La fille du marchand de sable n'était pourtant pas bédouine". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TON EGO N'EST PAS INFINI)

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(Dans ce pays l'éducation commençait très tôt
et avec beaucoup d'application)



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"Fais-moi-confiaaance...
Je-t'achète-pour-optimiser-ton-potentiel...
- Je vous crôa,crôa..."


Le Washington Post change de main, 
pour mieux rebondir ?
PAUL GRISOT

   (...) La nouvelle a surpris tout le monde : la famille Graham, propriétaire du titre depuis 80 ans, a annoncé lundi 5 août la vente du Washington Postà Jeff Bezos, fondateur et patron d'Amazon, pour la coquette somme de 250 millions de dollars (188,6 millions d'euros). 

   "Durant la dernière décennie, le Post a été incapable de se sortir de la tourmente financière qui a englouti les journaux et les autres entreprises de médias traditionnelles", note le journaliste du quotidien Paul Farhi. Et d'expliquer que "la montée d'internet et le glissement du print aux technologies digitales a crée une grande vague de concurrence pour les entreprises traditionnelles de médias, dispersant les lecteurs et les annonceurs dans un paysage de l'information plus éclaté, et provoquant des fusions, des faillites et des rapprochements parmi les propriétaires de journaux et d'entreprises audiovisuelles". 

   L'arrivée aux commandes de Jeff Bezos est-elle une bonne nouvelle pour le titre ? Sans se prononcer directement, Farhi veut y croire. Il rappelle que ce qui motive le fondateur d'Amazon, aujourd'hui à la tête d'une fortune estimée à 25 milliards de dollars (18 milliards d'euros), n'est pas la spéculation, mais avant tout l'innovation (ahaha). "Pendant longtemps, il a suscité la frustration des investisseurs et des analystes qui voulaient qu'Amazon réalise des profits de façon plus rapide et plus régulière. En raison de lourds investissements (...), Amazon n'a délivré aucun profit jusqu'à sa neuvième année d'exercice, sept ans après son arrivée sur le marché" (pauvre chou), explique le journaliste. Il souligne que Bezos a déclaré l'année dernière que "les trois grandes idées chez Amazon sont la pensée à long terme, l'obsession du client et la volonté d'inventer".(...) 

   Après l'annonce du rachat, différentes hypothèses ont rapidement surgi sur les réseaux sociaux. Parmi elles, celles qui voudraient que Jeff Bezos ait racheté le Washington Post pour influer sur la politique et les lois du pays : le mariage gay, par exemple, pour lequel il milite, mais aussi et surtout le système de taxes sur les transactions en ligne, cheval de bataille d'Amazon (le géant de l'internet est contraint depuis peu de payer des taxes dans les Etats américains où il est implanté physiquement).

   Des explications trop faciles, pour le spécialiste des médias Peter Himler, qui publie une tribune sur le site de Forbes. Il avance deux autres raisons : tout d'abord, Bezos est riche, et peut se permettre de dépenser 250 millions de dollars pour un journal. Ensuite, il "est avant tout un innovateur", et après avoir révolutionné la vente en ligne, il "voit maintenant dans la relance de cette marque média auparavant puissante et profitable le challenge ultime pour le geek qu'il est". 

   "Je prends M. Bezos au mot quand il dit que 'le journalisme joue un rôle important dans une société libre'", poursuit Peter Himler, avant d'ajouter que le fondateur d'Amazon "pourrait vraiment y arriver avec le Washington Post, contrairement à ces autres millionnaires arrogants que sont M. Zell [depuis peu propriétaire du Los Angeles Times et du Chicago Tribune], M. Murdoch et les frères Koch [qui souhaitaient eux aussi racheter le L.A. Times et le Chicago Tribune]". (...)

Lire sur:

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"Faudra penser à réparer ces p... d'essieux!
- Ta g... le canard!
- C'est pas un canard, c'est un cygne...
- M'en fous! Ta g... le cygne!"



(Source: matty-bojangles, via yoitsmario)

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Benoît Barvin

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