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Pensées pour nous-mêmes:
(TON ESTOMAC NE PEUT INGÉRER
PLUS DE NOURRITURE QU'IL NE PEUT)
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"Si je vous suis, je sais ce qui va m'arriver...
- A ton âge, tu s'rais déjà devin?
Quelle blague!"
Un menteur, un diseur de mensonges,
deux néo-libéraux
Michel Zerbato
Universitaire.
Auteur de "Néolibéralisme
et crise de la dette,
éditions
"Osez la République Sociale"
(Bref extrait d'un très long et passionnant article)
(...) l’euro n’est pas, comme l’ont prétendu ses promoteurs puis ses thuriféraires, un élément de développement de la coopération européenne, mais bien un moyen d’imposer aux peuples une rigoureuse discipline salariale au nom de la nécessaire compétitivité. La monnaie unique reproduit les contraintes qu’imposait l’étalon or pour maintenir la parité de la monnaie nationale, et en rajoute, puisqu’un pays en difficultés n’a plus la possibilité de dévaluer pour restaurer sa compétitivité et créer à nouveau des emplois.
La référence à l’or exclut en principe le recours à la planche à billets, c’est-à-dire au financement de l’État par la banque centrale, parce que cela aurait pour conséquence la spirale inflation, désincitation à épargner et donc à investir, perte de compétitivité, déficits, chômage. La seule solution libérale est alors la baisse des salaires, avec le fort risque de déflation qui l’accompagne. La seule alternative possible est de couper le lien avec l’or, cette « relique barbare » qu’abhorrait Keynes, ce que firent l’Angleterre ou les Etats-Unis dès le début des années trente, lien qui fut malheureusement maintenu contre vents et marées par le bloc or constitué au même moment autour de la France, et qui ne tint qu’un temps.
L’euro est l’aboutissement d’une reproduction de cette expérience hasardeuse. Les pays européens mis en difficulté par la crise du système monétaire international et la déclaration d’inconvertibilité du dollar en 1971, avec les conséquences inflationnistes de la planche à billets américaine (via le système de l’eurodollar) résolurent de s’en protéger via la mise en place du « serpent monétaire » puis du « système monétaire européen » et finalement de la monnaie unique.
Le système de l’euro est en réalité un système d’étalon mark en plus contraignant, puisque la parité est « irrévocablement fixe ». La conséquence globale en est la nécessité pour chaque pays ayant adopté la monnaie unique de se caler sur la politique du pays le plus compétitif de la zone (à quand, donc, l'effondrement de l'Allemagne?). En effet, les performances exportatrices de celui-ci déterminent les entrées de devises et fixent la parité de la monnaie unique. Les pays économiquement plus faibles subissent donc le handicap d’une monnaie forte qui induit un fort déficit commercial. Leur faible compétitivité leur fait perdre des emplois qu’ils ne peuvent compenser par une politique budgétaire active, leurs choix étant étroitement encadrés par les critères de Maastricht. Ils sont alors contraints de « tenir les salaires ».
La conséquence en est l’austérité généralisée à toute la zone et le retour du chômage de masse, la résistance des modèles sociaux évitant cependant une nouvelle déflation. Le ralentissement des rentrées fiscales et la tendance à la hausse des dépenses creusent partout les déficits publics et génèrent la crise de la dette, qui n’est autre que la manifestation de l’incapacité des économies à créer de la richesse (surtout quand on veut, pour maximaliser les profits produire à bas prix dans les pays émergents).
Lire le reste, tout le reste, d'une belle richesse, sur:
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Pierre Rabhi
(Kenadsa, Algérie 1938) est un agriculteur, philosophe et essayiste français d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux » et qui aime parler de "sobriété heureuse".
Il défend un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, l'agroécologie, notamment dans les pays arides
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"J'aime le son de l'économie libérale dès mon lever"
Atterré par les économistes
(...) La parution du livre de Laurent Mauduit "les imposteurs de l'économie" est l'occasion d'un salutaire débat sur la place de ces experts médiatiques dans l'opinion publique française.
On peut, en toute légitimité, se poser la question suivante : leurs (multiples) activités ne signifient-t-elles pas des conflits d'intérêt, déontologiquement inacceptables ?
Car ces experts sont en général des fonctionnaires payés par l'Etat pour donner des cours dans les grandes écoles françaises. Leur salaire de fonctionnaire ne représente qu'une part minoritaire de leur revenu. Un professeur d'Université gagne, net, entre 50 000 et 80 000 euros par an. Or, l'un de ces "grands" économistes, accusés par Mauduit d'en gagner 2 millions par an, grâce à ses revenus d'administrateurs et d'actionnaires de grande entreprise, se défend en (r)assurant n'en gagner que 200 000 euros.
Restons sur ce chiffre et mesurons-en les conséquences. Avec un revenu pareil, un citoyen français -économiste de son état- n'a pas besoin de la solidarité nationale pour se payer une femme de ménage pour son appartement parisien, il n'a plus besoin de la solidarité nationale pour payer une aide-ménagère pour sa vieille mère impotente, il n'a plus besoin de la solidarité nationale si, par malheur, son grand fils se retrouve au chômage, il n'a plus besoin de l'Education Nationale pour sa fille cadette, il peut lui payer une école privée.
Avec 200 000 euros par an, on peut en mettre un quart de côté chaque année. En les plaçant avec intelligence (c'est-à-dire avec un bon avocat fiscaliste) on peut s'assurer, dans quelques années, un revenu qui va dépasser sa retraite de professeur d'université.
Or, quand nous écoutons d'une oreille distraite, nos économistes sur-médiatisés, que disent-ils ? "Nos" impôts sont trop élevés, "nous" payons trop de charges sociales, ...
Nous les approuvons souvent par paresse intellectuelle : car, nous ne comprenons pas qu'ils défendent leurs intérêts propres. Ils n'ont pas besoin de la solidarité nationale car leurs revenus leur permettent de s'en affranchir. (...)
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(L'Homme invisible commettait bourde sur bourde)
Peter Callesen the painter 2008
Le mystère du manuscrit invisible résolu
Trish Vickers est devenue aveugle à la suite d’une aggravation de son diabète, il y a 7 ans. Cette Anglaise de 59 ans, qui avait toujours été intéressée par l’écriture, s’est alors mise en tête d’écrire un roman pour avoir une occupation et se concentrer sur autre chose que sa cécité nouvelle, raconte le Telegraph. Elle trouve un système de bandes collées sur les pages de son cahier, pour séparer les lignes, et se met à écrire.
Elle invente l’histoire d’une femme dont la vie se brise, perdant son travail, son compagnon, et son arrière-grand-mère qui avait toujours été son mentor.
Le fils de Trish venait la voir régulièrement, pour lui lire ses propres textes. Mais lors d’une de ses visites, il doit lui avouer que 26 pages sont restées blanches. Le stylo n’avait plus d’encre et l’aveugle n’avait pu s’en rendre compte.
Mais la famille décide de faire appel à la police locale. Et des policiers habituellement concentrés sur la résolution de crimes décident de mettre à profit leur temps libre et leurs outils de travail pour récupérer le texte des 26 pages manquantes. Le stylo avait fait des marques sur les pages qui étaient donc déchiffrables à l’aide de techniques policières. Tout, une phrase exceptée, a été récupéré. Reste à savoir si le manuscrit en valait la peine. Trish Vickers cherche désormais un éditeur.
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Luc Desle
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