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Pensées pour nous-mêmes:
(TON ACTION N'EST NI BONNE
NI MAUVAISE, ELLE EST ACTION)
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"P'tain... Tu vas la cracher, ta valda,
oui?
oui?
s... d'instrument
de zizique de mes deux!"
de zizique de mes deux!"
photo by Henri Dauman
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"Je vois... Une cigale qui vient voler
dans le garde à manger d'une fourmi..."
Société :
la délation passe au numérique
Le Devoir
Fabien Deglise
(...) Les dérives totalitaires induites par les univers numériques, c’est un peu ça : en France, un groupe proche de l’extrême droite et des idéaux du Front national de Marine Le Pen vient de lancer une application qui permet de dénoncer et de géolocaliser les infractions et les incivilités qui nous entourent.
Baptisée “Observer la loi”, l’application pour iPhone est disponible depuis le 3 octobre dernier dans le magasin en ligne d’Apple. Et, paradoxalement, elle a plutôt tendance à faire régresser le progrès.
C’est un site Internet [Enquête & débat] cultivant les idées conservatrices et le radicalisme prenant racine parfois à droite qui est derrière cette application, présentée comme un outil permettant aux citoyens de se transformer en“journalistes d’enquête” pour un meilleur fonctionnement de la société. Oui, oui, ça ne s’invente pas !
Et comment ça marche ? “Observer la loi” propose aux “honnêtes gens” de dénoncer, simplement en dégainant leur iPhone, les comportements jugés asociaux et surtout irrespectueux de quelques lois adoptées par la République française. Il est question ici de pointer d’un doigt réprobateur et dématérialisé les fumeurs qui en grillent une petite en douce dans des espaces interdits, les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route ou les règles de stationnement, les voisins qui font du tapage nocturne ou encore les femmes portant le voile intégral dans des lieux publics.
Cette délation en format numérique, qui démontre facilement que la modernité peut être odieuse, s’accompagne d’un système de cartographie et de géolocalisation de tous ces “crimes” afin d’en informer tout le monde et plus particulièrement les internautes situés dans la zone géographique proche du délateur. Heureusement, l’application n’est pas disponible au Canada. Pour le moment, du moins.(...)
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"Il est où, le ballon?"
NASA. AS16-113-18342
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"T'attends quoi?
- Un footeux...
- Ouah! Il va gagner un max de fric...
- Oui, ça compensera un peu sa c..."
L'argent et l'étique dans le sport
2ccr
(...) (I)l est certain que depuis quelques années, le sport est engagé sur une bien mauvaise pente. Fric et sport font un concubinage épouvantable. Le sport peut être un vecteur de socialisation, mais, à partir du moment où on érige une statue « du coup de boule » de Zizou, le problème se pose : comment retrouver des valeurs éthiques dans le sport professionnel ? (en l'éradiquant?)
Le sport est également un instrument politique. A ce titre, il génère des valeurs qui encensent un modèle fondé sur le principe de rendement, de hiérarchie et de compétition. Le sport fait partie intégrante de la stratégie de développement capitalistique à travers les multinationales privées qui l’organisent tels que la FIFA, l’UEFA et le CIO. Pour l’Euro 2016, une enveloppe d’ 1,7 milliards d’euros a été débloquée pour la rénovation des stades, car pour que puisse ce dérouler « le spectacle » il faut que les investissements public le permettent, par contre la majeur partie des bénéfices sera privé.
L’introduction des sites de paris autorisée par le gouvernement Sarkozy a ouvert la porte aux magouilles, aux mafias et aux arrangements douteux. Malgré leurs salaires exorbitants, ou des contrats publicitaires substantiels, l’argent appelle l’argent, et la tentation de faire encore plus de pognon est pour certain trop fort. L’argent facile n’a pas de conscience !
Et que penser de ce système de vente et d’achat des joueurs ? Ne serait-il pas possible de faire signer des contrats de deux, trois ou cinq ans, avec une obligation de les respecter, aussi bien par le club que par le joueur, jusqu’à la date d’échéance ? Au terme du contrat le joueur et le club seraient libres soit de le renouveler soit de se séparer, il n’y aurait plus de raison d’acheter et de vendre. Les joueurs ont des carrières courtes, ok, mais ne serait-il pas possible dans chaque sport de fixer un revenu maximum à 10 000 ou 15 000 euros par mois par exemple ? Ce ne serait plus l’argent qui attirerait le joueur dans un club, mais uniquement le défit sportif. (qui les intéresse au plus haut point, nous en sommes sûrs...)
Et tout ce fric, il provient d’où ? Y-aurait-il de l’argent pas très propre ? Peut-on parler de respect des droits de l’homme, et accepter des investisseurs de pays qui ne les respectent pas? (Qatar? Arabie Saoudite?) Peut-on permettre à des marques qui délocalisent et font travailler des salariés à l’autre bout de la planète dans des conditions déplorables de se faire de la pub dans des stades payés par nos impôts ? (Heu... Il faut répondre?) (...)
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Benoît Barvin (et Jacques Damboise)
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