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Pensées pour nous-mêmes:
(TU PENSES QUE TU PENSES
MAIS L'ANIMAL AUSSI)
Pensées pour nous-mêmes:
(TU PENSES QUE TU PENSES
MAIS L'ANIMAL AUSSI)
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"Tu as vu, cette fille? On dirait ta femme.
- C'est ma femme.
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ici?
Ne me dis pas qu'elle...
- Ben oui. Elle racole. Comment crois-tu
que je gagne ma vie? Elle t'intéresse?"
photo by Rene Burri
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"Moi, cette entreprise, elle me motive un max...
Ah, voilà Monsieur le directeur... Paraît qu'il
voudrait licencier de nombreux potes... On va discuter,
on verra ce que ça donne..."
portaildudeveloppementcommercial.com
Ah, voilà Monsieur le directeur... Paraît qu'il
voudrait licencier de nombreux potes... On va discuter,
on verra ce que ça donne..."
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Métro, boulot, allegro
ALEXANDRA BOGAERT
(...) Dans une enquête du site de recrutement Meteojob et du cabinet de conseil en ressources humaines Alixio, publié en juin dernier par Les Echos, deux tiers des sondés ont déclaré être motivés le matin « par l’idée d’aller travailler dans [leur] entreprise ». Et personne ne les y a forcés ! L’institut OpinionWay a récemment obtenu la même proportion de « oui » à la question « Aimez-vous votre entreprise ? »
Pour autant, le bilan 2011 de l’Observatoire de la vie au travail trahit un malaise réel chez les employés bleu-blanc-rouge. Inscrits pêle-mêle au cahier des doléances, le manque de transparence dans l’organisation et les relations, l’absence de proximité avec les managers, le trop peu de reconnaissance pour le travail fourni et les informations sur les enjeux de l’entreprise qui circulent mal. Voilà qui fait beaucoup. « Ces déséquilibres entre ce que l’organisation propose et ce que les individus attendent d’elle ne sont pas durables », prévient Pascale Levet, directrice scientifique de l’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail.(...)
(...) (E)n période de crise, on préfère bien souvent serrer les dents – au risque de craquer – plutôt que de se retrouver au chômage. Croissance faible (1,1 % du produit intérieur brut) et taux de chômage élevé (8,5 %) expliquent pourquoi seuls 3 % des salariés ont changé d’employeur chaque semestre entre 2003 et 2009, selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Aujourd’hui, la croissance est nulle et les chômeurs représentent 10,2 % de la population active. Raison de plus pour jouer la sécurité et rester bien au chaud dans son boulot. Coûte que coûte.
Dans ce contexte, il est grand temps que l’entreprise idéale, celle qui serait une source d’épanouissement pour tous, devienne réalité. « La crise économique va y inciter », estime Pascale Levet. Cette société, à but lucratif ou non, fournirait non seulement un emploi – relation contractuelle qui subordonne l’employé à l’employeur – mais aussi un travail, donc une activité qui a du sens, avec des objectifs en accord avec l’idée que l’on se fait du travail bien fait et auxquels on accepterait de se soumettre. A condition d’avoir son mot à dire bien sûr. « L’organisation ne tombe pas du ciel, c’est un projet collectif qui doit me permettre de me développer en tant que personne, et de participer à une œuvre productive dans laquelle je trouve du sens », ajoute la responsable de l’Anact.
Mais où est-elle, cette entreprise où l’on se sentirait si utile et si bien ? Nulle part, répond Patrick Dumoulin, directeur de l’institut « Great place to work », qui établit le palmarès annuel des entreprises où il fait bon travailler. Mince. Mais si d’après lui, « il n’y a pas d’entreprise idéale, celle qui s’en rapproche le plus est celle où le salarié a confiance dans un management accessible, compétent et intègre, qui permet l’équilibre entre la vie privée et professionnelle, qui donne les moyens de bien faire le travail, qui demande l’avis du salarié sur la manière de faire, qui ne discrimine personne ».
Une définition que ni le Medef (Mouvement des entreprises de France) ni la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) n’ont souhaité commenter. Le sujet du bien-vivre en entreprise est-il si délicat pour les patrons et leurs syndicats ? Tout dépend du patron. Sébastien Darrigrand, délégué général de l’Usgeres (Union de syndicats et groupements d’employeurs représentatifs dans l’économie sociale) a, lui, répondu illico. « Réfléchir à l’entreprise idéale, c’est revenir à l’essence même de l’entreprise. C’est remettre sa responsabilité sociale et le collectif de travail au centre du projet. » Thomas Delage, délégué général du Centre des jeunes, des dirigeants et des acteurs de l’économie sociale, abonde en son sens : « L’entreprise idéale fait primer l’objet social sur le capital. Elle permet à chaque collaborateur de développer ses compétences.»(...)
Lire sur:
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(Évocation de la ronde des jours par les enfants des rues,
avant qu'un de ces charmants bambins ne vole
le portefeuille du digne gentleman qui leur
faisait l'aumône de danser avec eux)
photo by Henk Jonker
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(Parlementaire européenne se rendant
aux arguments des anti-parlementaires)
Rachida-Dati
La méfiance s’installe
entre les Européens et leur Parlement
PresseuropInternational Herald Tribune
(...) Les Européens sont-ils en train de perdre confiance dans la seule institution européenne démocratiquement élue ? A en croire l’International Herald Tribune, qui cite le dernier Parlamètre européen, le sondage sur la connaissance et l’image du Parlement européen, cette dernière a connu “une baisse nette” par rapport à 2008, “lorsque la crise économique européenne a éclos” : 26% des personnes interrogées à travers l’Europe “ont une image ‘négative’ du Parlement, une hausse de 9 points”, note le quotidien américain basé à Paris.
Cela n’est pas sans poser de problèmes, au moment où plusieurs dirigeants européens sont convaincus que la sortie de la crise que traverse l’UE – ”la plus grave en 60 années d’histoire”, écrit le Herald – passera par un renforcement des institutions européennes, à commencer par le Parlement : “L’état actuel du Parlement, y compris les scandales de corruption et l’impression d’un lobbying excessif, soulèvent des doutes quant à cette perspective”. A cela s’ajoute la baisse du taux de participation aux élections européennes, passé de “60 à 40% des inscrits en moins d’un quart de siècle”.
“Pendant ce temps”, confie au journal Frederik Erixon, du think-tank European Centre for International Political Economy, “les lobbyistes ont occupé le vide laissé par le lien toujours plus ténu entre les citoyens et les parlementaires”. Ceux-ci, ajoute le quotidien, sont régulièrement épinglés pour leurs généreuses indemnités et et l’influence qu’ils exercent sur les réglementations Souvent, des endroits du Parlement donnent l’impression d’une foire fastueuse. Les lobbies des affaires organisent des conférences dans des salles de réunion et des repas dans les salons sur invitation de leurs amis. Elles organisent des expositions – parfois en violation des règles de conduites du Parlement même.
Plusieurs scandales récents ayant impliqué des députés européens ont mené à “la création du premier comité d’éthique” au sein du Parlement, ainsi qu’à l’adoption pour la première fois, de l’interdiction explicite pour les eurodéputés de recevoir de l’argent en échange d'amendements à la législation. Mais malgré ces changements, les députés sont autorisés à exercer une seconde activité sans limites de salaire et à accepter des vols et des hôtels sans avoir à les déclarer. […] Les règles interdisent aux élus qui rejoignent ou créent des sociétés de lobbying d’utiliser leur accès à vie au Parlement une fois qu’ils ne sont plus en poste. Pourtant, le Parlement n’a demandé à aucun ancien député de rendre son badge. Les lobbyistes enregistrés possèdent plus de 2 900 badges. 12 000 autres peuvent entrer au Parlement à n’importe quel moment sur invitation des députés. […] Les lobbyistes ont un accès direct aux élus à travers des organisations comme Kangaroo Group, qui fait la promotion du libre-échange […] et qui a occupé jusqu’à l’année dernière des bureaux du Parlement gracieusement mis à disposition.
“Des règles de conduite existent, mais elles sont régulièrement ignorées”, conclut le journal.
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Luc Desle (avec le concours mal éclairé de Jacques Damboise)
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