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Pensées pour nous-mêmes:
(L’AMITIÉ EST UN MET RARE ET PRÉCIEUX.
GOÛTE-LE AVEC MESURE)
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"Pas besoin de courir...
De toute façon, avec 4500 puits de gaz de schiste,
hein?"
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(Pour chaque vote positif pour le gaz de schiste,
on offrait un masque ultra-moderne)
Gaz de schiste
contre antilope d’Amérique
Pacific Standard
Bruce Dorminey
(...) La petite ville de Wamsutter, dans le Wyoming, est située au sud-est de gisements de gaz naturel qui sont parmi les plus vastes au monde. Pourtant, si la population a quadruplé depuis 2009, la commune n’est guère plus qu’une halte poussiéreuse au bord de l’autoroute 80. La multiplication du nombre des camions empruntant cet échangeur isolé atteste le boom énergétique, avec pour conséquence la destruction de l’habitat de l’antilope d’Amérique.
Autrefois, cette espèce était omniprésente dans les Grandes Plaines et les hauts plateaux désertiques de l’Ouest américain. Les antilopes, qui mesurent 90 centimètres au garrot et pèsent moins de 56 kg, peuvent atteindre des vitesses de 95 à 110 kilomètres à l’heure. Pour éviter leurs prédateurs et trouver de la nourriture en hiver, elles parcourent les terres sur des centaines de kilomètres. Or, en raison de l’exploitation du gaz naturel dans l’ouest du Wyoming, elles ont de moins en moins d’espace pour galoper. Dans l’ensemble, les comtés concernés, comme ceux de Sweetwater ou de Sublette, s’étendent sur environ 25 000 km2 et relèvent de la responsabilité du Bureau of Land Management, chargé de la gestion des terrains publics.
Selon une étude réalisée par la Wildlife Conservation Society (WCS) et publiée dans la revue Biological Conservation, il existe un lien de causalité entre l’exploitation intensive des deux plus grands champs américains de gaz naturel et l’abandon de cette région par les antilopes. Ces gisements, Pinedale Anticline et Jonah, sont situés dans le sud de l’écosystème du Grand Yellowstone, au cœur des plaines où vivent les antilopes en hiver.
Jadis, des dizaines de millions d’antilopes parcouraient les terres d’Amérique du Nord. Il en reste 700 000 aujourd’hui, dont la moitié dans le Wyoming. (...)
(...) L’hiver, les bêtes ont besoin de grandes étendues peu enneigées pour trouver l’armoise dont elles se nourrissent. Elles sillonnent le désert en fonction des chutes de neige et de la direction du vent et vont parfois jusqu’à la ville de Green River (Wyoming), à 300 kilomètres au sud de la région de Grand Teton.“En raison de la présence humaine, des routes, des projets immobiliers, des clôtures et du bétail, la libre circulation des antilopes se retrouve extrêmement entravée”, explique Jackie Skaggs, responsable des affaires publiques pour le parc national de Grand Teton. Les chercheurs ont remarqué depuis longtemps que les sites d’extraction par fracturation hydraulique interfèrent avec les routes migratoires des antilopes, qui empruntent ces chemins depuis six mille cinq cents ans.
Dans le cadre de l’étude menée par la WCS, les allées et venues de 125 antilopes femelles ont été observées pendant cinq ans grâce à des puces GPS. Pendant cette période, l’exploitation du gaz naturel dans le bassin supérieur de la Green River a contraint les antilopes à abandonner près de 82 % de leurs meilleurs pâturages d’hiver, selon Jon Beckmann, qui travaille pour le programme Amérique du Nord de la WCS et qui a dirigé l’étude.“En termes de mortalité ou de reproduction, nous n’avons pas remarqué de changements dus aux gisements de gaz”, précise Renee Seidler, biologiste de terrain à la WCS. “En revanche, c’est le début des problèmes pour les antilopes et leurs quartiers d’hiver.” Les bêtes pourraient sûrement s’adapter si les champs de gaz ne bougeaient pas, ajoute Renee Seidler, mais ceux-ci sont en expansion. “Tout a commencé avec 45 puits installés dans le champ de Jonah. Maintenant, il y en a 4 500”, indique Linda Baker, directrice de l’Upper Green River Alliance, basée à Pinedale (Wyoming).
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" A TAAABLE!
- P'taing!
ON ARRIVE!!!"
CAN OPENER!!
(8823dsnから)
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(Ce grand chef n'apprécia pas l'hommage
que lui fit un de ses clients)
Images culinaires
de restaurants étoilés
Angrymum
(...) C’est reparti, il nous font encore le coup du Copyright. Les grands cuisiniers, les maîtres de l’art culinaire, interdisent nos photos souvenirs dans leurs sublimes restaurants étoilés. Motifs invoqués, l’espionnage industriel, le vol, le pillage de leurs grandes idées… Alors, si c’est Michelin ou Gault et Millau, pas de problème, les flashs peuvent crépiter. Mais si le touriste lambda, ou Angry Mum avec sa grand-mère qui fête une belle occasion, alors là, NON ! Plus jamais de photos de cuisine…
Certains auraient même ajouté à leur carte, un interdit de photographier. Comme devant la Joconde… Pour qui ils se prennent quand-même! A quand les salles de restauration noires, sans lumière avec dégustation à l’aveugle pour tous… Petits plats et grande cuisine, sans image.(...)
Ces grands chefs n’auraient pas un peu peur de l’évaluation populaire…
Je m’explique. Bon, il est vrai que le signe envoyé par une photo moche, loupée sur un vieux smartphone à la bougie du centre de table, c’est pas sûr que ça leur fasse de la pub. Parfois, les photos prises pour vanter les mérites d’un plat ne donnent vraiment pas faim. Les restaurateurs ont-ils des raisons d’avoir peur…Mais cette image de leur cuisine, leur savoir-faire est peut-être le dernier de leurs soucis. Ce qui compte vraiment, c’est ce à quoi va servir cette image et qui va la voir. (...)
(...) Si vous avez un portable et que vous vivez en 2012, il ne vous a pas échappé que nos habitudes de vivre ensemble et de RDV au restaurant ont bien changé. Un peu comme chez ma grand-mère quand j’étais petite, dès qu’un cousin lointain arrivait ou une cousine porteuse de bonnes nouvelles, on sortait la jolie vaisselle, les beaux plats, la fameuse recette et on se photographiait tous ensemble autour de la table.
Mes amis japonais m’avaient déjà un peu réconcilié avec ces pratiques que je jugeais alors très prolo.
Et bien, le salut est venu des bobos. Ces derniers sont devenus tellement décalés qu’ils font comme chez ma Grand-mère. Avant un repas, on photographie le repas ! Mais plus les convives… Comme quoi, uniquement ce qui est important ou éphémère, chacun verra selon sa dose de pessimisme et d’optimisme dans le genre humain, prend le premier plan.(...)
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Benoît Barvin
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