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Pensées pour nous-mêmes:
(N'IMITE PAS LE ROSSIGNOL,
SOIS LE ROSSIGNOL)
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Allégorie:
(La dernière femme sur la Terre
offrant le dernier fruit juteux
aux z'Economistes ultra-libéraux)
The Glamour Of Valencia Oranges (by paul.malon)
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(Défilé de partisans du Royaume-Uni
qu'il-est-beau-le-chapeau-rond-
vive-la-Grande-Bretagne)
Sortir de l’UE,
c’est abdiquer notre souveraineté
Traduction : Jean-Baptiste Bor
THE OBSERVER LONDRES
(...) La Grande-Bretagne semble se rapprocher presque inexorablement du jour où elle ne sera plus membre à part entière de l’Union européenne. Un nouveau sondage d’opinion de The Observer laisse entendre que, si un référendum sur la question leur était soumis, la majorité des Britanniques seraient enclins à voter pour la sortie – un indicateur de plus de la vigueur du sentiment eurosceptique.
A l’heure qu’il est, il est quasiment certain que les deux premiers partis politiques de Grande-Bretagne se sentiront obligés de proposer un référendum de ce type dans leurs manifestes en vue des prochaines élections législatives. A moins que l’Europe ne devienne soudain plus attrayante ou que les europhiles ne produisent des arguments plus solides, le résultat de tout référendum semble couru d’avance.(...)
(...) La probabilité d’un départ total se renforcera un peu plus lors du Conseil européen de cette semaine, lors duquel 27 Etats membres tenteront de se mettre d’accord sur le budget de l’Union pour les sept années à venir. L’agriculture se taillait ordinairement la part du lion dans le budget européen ; or, désormais, l’essentiel des dépenses porte sur les infrastructures des pays les plus pauvres de l’Union, la recherche et le développement, et la mise en œuvre d’initiatives paneuropéennes, telles que le projet d’union bancaire. Au vu des besoins criants du Sud et de l’Est de l’Europe, un gel des dépenses est peu probable ; les 26 autres devraient se mettre d’accord sur une hausse limitée du budget en valeur réelle.
La Grande-Bretagne n’y souscrira pas. Coincé entre l’euroscepticisme de plus en plus affirmé de ses députés conservateurs et un parti travailliste opportuniste qui fait primer l’avantage tactique sur ses principes, David Cameron sait qu’il ne pourra pas faire passer un tel accord au Parlement et que le texte ne survivra pas à l’examen maniaque de médias eurosceptiques largement acquis à la cause du centre-droit. Il se verra donc contraint et forcé d’y opposer son veto, enracinant ainsi la méfiance qui règne déjà entre la Grande-Bretagne et ses voisins européens, et compromettant largement l’adhésion de la population à toute forme de concession, comme le succès d’un référendum sur une "union libre" [avec Bruxelles].
Les eurosceptiques des rangs conservateurs se frotteront les mains. Pour eux, l’adhésion à l’Union européenne est pour partie responsable de la dépression prolongée qui frappe la Grande-Bretagne. Reprenant à leur compte les idées du Tea Party aux Etats-Unis, ils se proposent de faire marcher la Grande-Bretagne sur les traces de Hong Kong. Une protection minimale pour les travailleurs ; l’occasion de faire de la Grande-Bretagne un paradis fiscal et de devenir le renégat économique et politique de l’Europe, croyant que l’UE sera ravie d’accepter une concurrence injuste et non réglementée. Il faut beaucoup d’imagination pour y voir la planche de salut de l’économie britannique.(...)
Ce serait un désastre à tous points de vue. L’industrie automobile britannique partira dans les pays à bas coût qui sont restés dans l’UE. Et de nombreuses autres industries suivront ; la production d’Airbus se déplacera en Allemagne et en France. Les dégâts sont d’ores et déjà considérables. Si Berlin a mis son veto à l’accord EADS-BAE, c’est notamment parce que l’Allemagne anticipe le départ de la Grande-Bretagne de l’UE. Berlin ne voulait pas que l’industrie européenne de la défense soit concentrée dans un pays qui ne soit pas membre de l’UE. Le secteur des services financiers sera réglementé selon les modalités fixées par Bruxelles et sera incapable de résister. Quand aux agriculteurs britanniques, qui ont prospéré sous la Politique agricole commune, ils seront dépendants du nouveau dispositif de soutien à l’agriculture mis en place par la Grande-Bretagne, quelle que soit la forme qu’il prendra. La survie des exploitations passera par une industrialisation de l’agriculture dont notre chère campagne anglaise fera les frais.
La fraude et l’évasion fiscales atteindront des niveaux catastrophiques, tandis que notre économie toute entière tombera dans l’escarcelle de multinationales étrangères qui mettront l’évasion fiscale en Grande-Bretagne au cœur de leur stratégie commerciale. Aucun eurosceptique ne s’est jamais plaint de voir la Grande-Bretagne vendue aux étrangers, alors que c’est une menace autrement plus grande que Bruxelles pour notre souveraineté.
Nous deviendrons les sous-traitants de la planète, avec une souveraineté économique réduite à néant, une économie de bric et de broc proposant des bas salaires éphémères à une population privée de la protection d’un contrat social en raison de la disparition de notre assiette fiscale. (le rêve pour les ultra-libéraux...) (...)
Lire sur:
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3054331-sortir-de-l-ue-c-est-abdiquer-notre-souverainete
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(Excusif! Les nouveaux interprètes de
Guignol et Gnafron! La distribution des
rôles n'est cependant pas actée)
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"Ils sont où, ces créateurs de textiles toxique?!"
SANTÉ
Polémique :
Greenpeace dévoile
les dessous des textiles toxiques
(dévoile les dessous! Ouah,
super jeu de mot journalistik!)
(...) Substances cancérigènes, perturbateurs endocriniens... Voici ce que Greenpeace a détecté dans une vingtaine de marques célèbres de prêt-à-porter et qu'elle publie mardi 20 novembre dans un rapport intitulé "Les dessous toxiques de la mode".
En 2012, l'ONG de défense environnementale a analysé plus de 141 échantillons en vente dans 29 régions du monde et fabriqués essentiellement en Chine. Greenpeace a ainsi détecté sur environ deux tiers des textiles, des éthoxylates de nonylphénol (NPE), souvent utilisés comme détergent au cours du processus de fabrication, et qui agissent comme des perturbateurs endocriniens sur l'homme. Le niveau de NPE dans les articles variait de 1 à 45.000 ppm (partie par million), a precisé le groupe, notant que le niveau de sécurité de ces produits chimiques est fixé à 1.000 ppm dans l'Union européenne. D'autres vêtements étaient également porteurs de phtalates et de colorants contenant des amines cancérigènes.
Parmi les marques mises en cause, Calvin Klein est "le pire" avec plus de 88% des articles qui contiennent des produits chimiques dangereux. En seconde position, Lévi's (82%) et Zara arrive à la troisième place (70%).
Par ailleurs, ces substances chimiques sont également toxiques pour l'environnement. "Une fois libérées dans l'air ou dans l'eau, elles se décomposent dans des formes plus toxiques qui peut menacer l'écosystème" explique Greenpeace. En 2011, l'ONG avait déjà publié "Dirty Laundry 1" et "Dirty Laundry 2", deux rapports qui montraient comment certains fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l'eau des fleuves chinois.
Les grandes marques mises en cause n'ont pas encore réagi officiellement.(...)
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Benoît Barvin
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