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Pensées pour nous-mêmes:
(VIS AU PRÉSENT COMME UN ROI
ET AU FUTUR COMME UN MISÉRABLE)
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"Si j'ai une vie d'étudiante rangée? Bien sûr...
Comment ça y'a mon nez qui s'allonge?"
Une vie d'étudiant(e)
vraiment très rangée
Vasudha Venugopal, Lavanya M.
D'étranges comportements semblent être apparus sur les campus des écoles d'ingénieurs. Le matin, les filles descendent du bus et se dirigent en groupe vers l'école, suivies de très loin par les garçons. L'un d'eux fourre précipitamment son iPod dans son sac. "Je vais finir par me faire prendre un de ces jours. [Les iPods] sont interdits ici, mais j'ai quatre heures de trajet par jour", explique-t-il.
Un peu plus loin, au réfectoire – les filles d'un côté, les garçons de l'autre –, un groupe de jeunes gens remarque une fille et un garçon discutant dans un coin. Ils leur demandent quel est l'objet de leur discussion. "Nous ne nous occupons que de ceux qui ont de mauvaises intentions, pas de tout le monde", explique l'un d'entre eux. Cette scène se déroule au Jeppiar Engineering College [à Chennai, dans le sud de l'Inde], mais elle pourrait avoir lieu dans n'importe quelle autre école d'ingénieurs. "Une fois, un garçon m'a aidée pour un projet. Un conseiller m'a immédiatement convoquée et publiquement humiliée en disant que [je développais] de mauvaises habitudes", raconte Chitra, étudiante au Panimalar Institute of Technology.
Dans bon nombre de grandes écoles d'ingénieurs, il y a des surveillants à chaque étage et dans chaque bus. Un "chargé du comportement" peut critiquer des étudiants publiquement s'il estime que quelqu'un fait quelque chose "de mal", explique V. Prabhu, qui a étudié au Sri Sairam College of Engineering. Les "infractions" sont diverses et variées ; elles vont "des discussions non nécessaires entre filles et garçons à l'absence de badge d'identification en passant par les règles vestimentaires – salwar-kurta[robe traditionnelle] et dupatta [voile] en V épinglé des deux côtés", explique une étudiante de Sathyabhama University. Des arbres auraient même été coupés pour empêcher les filles et les garçons de se retrouver à l'abri en dessous. "Si un professeur vous voit parler avec un garçon, cela fait mauvaise impression. Alors, même si ce n'est pas dans le règlement, on préfère éviter, parce que ce sont eux qui nous notent", ajoute Priya, du Velammal Engineering College. Les cheveux teints et non couverts sont strictement interdits dans la plupart des établissements. (ouh que ça nous rappelle quelque chose, il y a... heu... deux siècles en arrière...) (...)
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"Tou sais, étranger, tou né mé fais plous envie...
- J'aime mieux ça, compadré"
"Le Bon, la brute et le truand"
Eli Wallach, Clint Eastwood
Les Etats-Unis ne font plus rêver
les Mexicains
Tara Bahrampour
(...) Après quarante ans de croissance continue, l'immigration mexicaine aux Etats-Unis est en diminution. Il s'agit d'un tournant historique dans l'évolution des flux migratoires : d'après un rapport du Pew Hispanic Center, les Mexicains sont aujourd'hui plus nombreux à quitter les Etats-Unis qu'à y entrer. D'après les spécialistes, ce renversement de tendance, inédit depuis la Grande Dépression, pourrait se pérenniser en raison de la baisse de la natalité chez les Mexicains ainsi que d'autres facteurs.
"Je pense que le gros de l'immigration mexicaine est passé et que nous n'atteindrons plus les chiffres des décennies 1990 et 2000", explique Douglas Massey, professeur de sociologie et des affaires publiques à l'université de Princeton et codirecteur du Mexican Migration Project, qui compile des données sur le sujet depuis une trentaine d'années. Près de 1,4 million de Mexicains sont retournés au Mexique entre 2005 et 2010, soit presque la moitié des 3 millions qui étaient venus s'installer entre 1995 et 2000.
Cette évolution pourrait être lourde de conséquences au plan politique, ce qui explique les tergiversations tant des républicains que des démocrates en matière d'immigration, alors que le vote latino est de plus en plus déterminant dans les élections (obligé de les faire rester pour qu'ils votent pour un candidat qui ne veut pas d'eux... Bon...) . L'immigration clandestine est apparue comme l'un des sujets politiques les plus explosifs de cette campagne, dominant l'essentiel du débat entre républicains et plaçant le président Barack Obama dans une position délicate. (...)
(...) Soucieux de plaire aux électeurs conservateurs, Mitt Romney a tenu des discours anti-immigration très durs. Toutefois, le candidat républicain a récemment indiqué vouloir tendre la main à l'électorat hispanique, qui s'était largement irrité de ses déclarations. L'évolution des flux migratoires pourrait permettre à Mitt Romney d'assouplir sa position.
Barack Obama, lui, a été critiqué par des défenseurs de l'immigration en raison de l'augmentation du nombre d'expulsions, un facteur qui, selon certains analystes, aurait contribué à la diminution de l'immigration mexicaine. Ce revirement de tendance pourrait toutefois lui donner l'occasion de revendiquer le succès d'une politique qui – comme le répètent ses conseillers – devrait inciter les républicains à repenser entièrement la question de l'immigration. (...)
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"C'est c... que tu ne puisses pas faire un film
de propagande pour la vraie vie bio d'aujourd'hui...
- Décidément, j'aime pas la mort..."
Des néo-nazis certifiés bio
Christian Thiele | Marlene Weiss
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG MUNICH
(...) Pantalon vert et chemise à carreaux, Hans-Günter Laimer est ce qu'on appelle ici, en Basse-Bavière, "un homme, un vrai". Descendant de son tracteur, il nous accueille avec un jovial "salut !" et nous ouvre la boutique de son exploitation, tenue par sa femme. Ici, tout est local et tout est bio. Quand Laimer organise une journée portes ouvertes dans sa ferme, il y un groupe de joueurs de flûte, une conteuse et un marché aux puces pour enfants.
Un véritable petit paradis bio, sauf que Laimer n'a rien d'un militant vert. Il est membre du conseil de l'association Midgard qui publie le magazineUmwelt & Aktiv, petite revue apparemment consacrée à l'agriculture bio où il est question de conserves de cerises et de garderies d'enfants. Mais il y est aussi question du Yule [la fête païenne d'hiver célébrée par les peuples germaniques] et des bienfaits de la politique agricole du NPD [le Parti national-démocrate allemand, néo-nazi], qui commercialise la revue sur Internet. Laimer a lui-même présenté sa candidature à des élections locales sous les couleurs de ce parti.
"Notre objectif est de sensibiliser les gens aux problèmes de la protection des animaux, de la protection de l’environnement et de la protection de la patrie", peut-on lire en Une de la revue. Celle-ci est d'ailleurs considérée comme"une publication de propagande cachée du NPD" par la Direction de la sécurité du territoire. Laimer conteste toute participation au magazine. Le secteur bio est largement dominé par la gauche, déplore-t-il. "Qu'est-ce que mes cornichons ont de différent par rapport à ceux d'un Vert?" (un goût putride?) (...)
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"Ooohhh, Touah... Soleil Nazi qui illumineueueu...
- Heu... Soleil étincelant suffira..."
Leni Riefenstahl et Willy Zielke
Dance, 1936
Article tiré de Wikipedia
Leni Riefenstahl (née Helene Amalia Bertha Riefenstahl le 22 août 1902 à Berlin et décédée le 8 septembre 2003 à Pöcking, Allemagne (101 ans! Le nazisme, ça conserve, au final), est une danseuse (OK), une actrice (Bon...) et une réalisatrice ( La Victoire de la Foi - Sieg des Glaubens, 1933 - et surtout Le Triomphe de la volonté - Triumph des Willens, 1934 -, un film documentaire grandiose qui révèle à la fois tout l'esthétisme et la grandiloquence cinématographique de Riefenstahl et constitue l'un des plus grands documentaires de propagande jamais réalisés)...
Ajoutons également le fait qu'elle a été reconnue comme une bonne photographe (obnubilée par les corps musclés, Blancs, tout d'abord, bien Noirs après la guerre. Comme quoi, hein?). Malgré une œuvre remarquée entre 1932 et 1936, elle sera rejetée après 1945 par la plupart des cinéastes, pour s’être associée (compromise?) aux menées du nazisme (qu'en termes élégants...).
Luc Desle
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