Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 14 mai 2012

"Sautant de joie il réalisa, un peu tard, que la falaise était bien haute". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:


(QUE L'EAU DE TES RÊVES
T'ABREUVE TOUTE LA JOURNÉE)

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"Arrête de
grincher, Grincheux, un 8ème nain va vous rejoindre...
- Mouaif... J'espère que c'est pas un feignant"
Etats-Unis : Hollande, 
ce mystérieux "Monsieur Pudding"
Natacha Tatu
Correspondante à Chicago

   (...) Sarkozy aimait l’Amérique. Et il faut bien l’avouer, l’Amérique, - pour peu qu’elle puisse aimer un président français (bien dit) - le lui a plutôt rendu. De nombreux éditorialistes peinent toujours, ce matin, à s’expliquer l’échec du président sortant. Analyse de Rosecrans Baldwin, dans le "New-York Times" : "Sarkozy au fond, n’était pas fait pour être président des Français. Mais il aurait pu être président des Etats Unis! "Il n’a jamais été réellement Français au sens où on l’entend aux Etats-Unis. (…) Il n’est ni gourmet ni cultivé. Il aimait l’Amérique, de manière inconditionnelle, c’était un fan d’Elvis, et il n’avait pas peur de le dire" (et... heu... de Johnny, aussi, ce clown d'Elvis). "Si vous avez du mal à imaginer un président français avec des oreilles de Mickey, imaginez la réaction des français ! " écrit-il, évoquant la visite de Sarko à Disneyland avec Carla Bruni.

   A contrario, les Américains "n’ont aucun problème à élire un président riche. M. Sarkozy, le président des riches, a au fond toujours été plus un homme pour nous que pour eux. Durant cinq ans, nous avons eu un président en Europe que nous aurions pu élire nous mêmes". (tout n'est-il pas dit?) D’après cet observateur de la vie politique française, Mitterrand et Chirac étaient des présidents désincarnés, intouchables, flottant sur un nuage au dessus du pays, où rien, ni un scandale d’emplois fictifs, ni une fille cachée, ne pouvait les atteindre. 
   Sarkozy, lui, aurait été un président de chair et de sang, avec ses pulsions et ses défauts (pulsions mortifères et défauts d'affection pour les souffrances des autres...). C’est ce que les français ne lui auraient pas pardonné. "Les français aiment que leur président se comporte en père, voire en grand-père de la Nation. Dans le cas de Monsieur Sarkozy, on a vu trop de chair. Mais il a transformé la manière dont la France voit la présidence, tout comme il changé la manière dont l’Amérique voit les Français"… D’après lui, "La France est heureuse de s’être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Il était inefficace et enclin aux gaffes en public. Mais les français vont le regretter plus vite qu’ils ne le pensent. Ils vont, en tout cas, sentir son absence. Quand celui que vous aimez haïr disparaît, l’amour disparaît aussi". (psychologie de bazar... Pour notre part, nous ne regretterons jamais rien.) (...)


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"Si j'avais su, j'aurais fait faire les chèques
au nom de l'autre, là, qui a un pseudonyme de fromage..."

Contre-soirée au Fouquet’s : 
"Dans un an, ils sont dans la merde !"
Audrey Salor
Journaliste
(heu... pourquoi préciser?)

   (...) 20 heures pétantes : les socialistes exultent, les sarkozystes s’effondrent... Le Fouquet’s décroche définitivement de l’espace-temps. Ni stupeur ni exclamations. Des clients qui dînent, comme si de rien n’était. A-t-on vraiment envie de savoir ? La nouvelle se répand, dans les minutes qui suivent. Les smartphones ont vibré sur les nappes blanches. Cette fois, plus de place au doute : Nicolas Sarkozy ne viendra pas.(...)
   Des invités surprise, eux, ont fait le déplacement : un attroupement se forme devant l’entrée du prestigieux établissement. Drapeaux et ballons s’agitent, on photographie les gendarmes en faction en s’esclaffant. Quelques électeurs satisfaits n’ont pu résister à la tentation de venir narguer le sarkozysme à l’agonie sur les lieux de son avènement. Les têtes se lèvent des assiettes, se penchent, on tente d’en savoir plus. Pour couper court à la provocation, le staff tire le rideau qui jouxte la porte d’entrée. Fin du spectacle. "Ça ne devrait pas dégénérer, ils vont tous aller à la Bastille de toute façon."

   Le sommelier glisse (hum...) de table en table. Il ne s’agirait pas de broyer du noir. Tout vient à point à qui sait attendre : à en croire certains, les faits parleront d’eux-mêmes : "Les Français sont contents ? Dans un an, ils sont tous dans la merde !", lâche une dame d’un certain âge. Personne ne pourra plus s’offrir de bouteille d’eau à 11 euros au Fouquet’s. Triste réalité.
   Heureusement, de gais lurons font oublier, l’espace d’un instant, la sombre destinée nationale. Un client commande "un flanby". La tablée glousse : "Bah, ça va ils ont quand même le sourire!", fait remarquer, à quelques pas de là, une jeune femme blonde à son voisin.
   Dans un ultime hommage à leur (petit?) leader déchu, une dizaine de militants UMP, badges à l’effigie de Sarkozy et estampillés "invités" pendus autour du cou, font leur entrée. Fidèles même devant l’évidence, certains d’entre eux se sont refusés à tomber le T-shirt du militant. Ils dîneront au son de l’interminable concert de klaxon qui se joue sur les Champs-Elysées (ces sozialisdes, ils ne safent décidément bas ze denir). Une brochette de six gendarmes veille, mutiques sentinelles (ouah, l'image! Bravo Audrey!), sur cette forteresse que personne ne cherche à prendre (bien dit). La France qui se couche tard est à la Bastille.(...)


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"Si mes tomates irrradiées?
Vous êtrrre qui, d'aborrrd?
Extrrraterrrestrrres rrrusses?
Jamais entendrrre parrrlerrr..."
BERYL, la catastrophe cachée 
de la bombe A française

   (...) "Les irradiés de Béryl. L'essai nucléaire français non contrôlé", livre du chimiste Louis Bulidon est sorti il y a moins d’un an. Il y raconte le « cataclysme » déclenché par le deuxième essai nucléaire souterrain français, au Sahara, le 1er mai 1962, qui fit peut-être plus de 5000 irradiés.

   En septembre, nous avions publié la critique du livre dans les pages de Sciences et Avenir (n°775, accessible sur tablettes), pronostiquant " on doute que le cinquantenaire de Béryl, l’année prochaine, soit commémoré à la hauteur des doses jadis enregistrées, toujours gardées secrètes". Tel a été le cas.

   Juste avant de poster cette note de blog, nous avons constaté que les mots clés "nucléaire" et "1962" n'ont fait remonter sur Google que trois articles publiés en Algérie (El Watan, El Moudjahid, Maghreb Emergent) et un quatrième à Tahiti (Les nouvelles de Tahiti). C'est peu de dire que les vétérans de ces événements, qu’ils soient français, algériens ou polynésiens, ont l'impression de parler dans le désert, notamment pour se faire indemniser en cas de maladie radio-induite... Une semaine en retard sur cette date oubliée, nous re-publions ici l'article paru dans Sciences et Avenir.

   "Ce 1er mai-là ne fut pas une fête. Par cette chaude journée de 1962 où de fortes rafales de vent balaient le Hoggar, l’essai nucléaire Béryl vire à la catastrophe. Mené par la France en Algérie, deuxième d’une série de 13 essais souterrains portant de jolis noms de gemmes (Agate [sic], Saphir, Améthyste…), la bombe atomique ébranle si bien la montagne Tan Affela qu’en sort « un nuage très noir […] qui grossit à vue d’œil ». Le nuage radioactif « atteint une hauteur égale à celle de la montagne ». 
   Il va irradier ceux venus assister à l’explosion, outre les deux ministres Pierre Messmer (Armées) et Gaston Palewski (Recherche scientifique), qui s’enfuient alors plein sud, vers la base-vie d’In-Amguel, à 45 kilomètres de là. Ce « cataclysme », selon le terme choisi par l’auteur, est « le plus grave accident au cours des 36 années » d’essais nucléaires français. Peut-être jusqu’à 5000 personnes, dont des villageois et nomades du désert, sont alors affectées par des « doses radioactives très handicapantes, voire mortelles ». (...)
Suite à lire sur:

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"Nice froggy doggie...
- Ouah... Ouah..."

Hollande rencontrera Merkel le 16 mai, Obama remercie Sarkozy

   La Maison Blanche a fait savoir que Barack Obama s'était entretenu par téléphone avec Nicolas Sarkozy, lundi, louant ses "solides qualités de chef, son amitié et sa coopération dans une période difficile" (le toutou des States remercié... Cher Obama...). Lors de cet appel, le président américain a dit qu'il avait apprécié "la coopération qui a marqué les relations entre les deux dirigeants depuis janvier 2009", et a exprimé ses"meilleurs vœux à M. Sarkozy et à son épouse Carla", a précisé le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. (Avec AFP.)(...)


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Benoît Barvin

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