Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 25 mai 2012

"Le roi des gongs voulait se présenter comme président". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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Pensées pour nous-mêmes:

(SI TU VEUX TE BATTRE CONTRE LE TEMPS,
MUNIS-TOI DE BEAUCOUP DE PATIENCE)

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"T'as vu ce qui arrive quand tu contestes ton PV routier?
- Ben M... alors!"


Fichier Ares: 
la Ligue des droits de l’Homme, 
lobby automobiliste?
(et 1 titre stupide, 1)
Hugues Serraf

   (...) La Ligue des droits de l’Homme qui s’associe à un lobby de contestataires de PV routiers, ça n’est pas banal. On a connu cette organisation concentrée sur des causes un chouia plus «nobles», comme la défense des libertés fondamentales ou philosophiques de pauvres hères jetés en prison par un tyran à moustache et casquette de général...
   «C’est que c’est le cas ou presque, s’enflamme Rémy Josseaume, président de l’Automobile club des avocats (ACDA), une structure dont l’intitulé annonce les préoccupations avec assez peu d’ambiguïté. Cette convergence de vues est logique et nous sommes fiers d’avoir la LDH à notre côté même si c’est une première. C’est la preuve que les automobilistes sont avant tout des citoyens et que les entorses à leurs libertés sont des entorses aux libertés de tous.»

   Ok. Pourquoi pas. Mais quel est exactement le problème?

   «Le problème, c’est Ares (Automatisation du registre des entrées et sorties des recours en matière de contravention), un nouveau fichier qui doit recenser les contestataires de délits routiers. Soit un fichier "pré-judiciaire"ne faisant pas la liste de gens condamnés à quoi que ce soit, ce qui se défendrait, mais bien celle de personnes contestant une contravention susceptible d’être levée si elles obtenaient gain de cause. C’est totalement inacceptable.»

   Effectivement, ce n’est pas si banal. La France est un pays où l’on aime faire des fichiers de condamnés à ceci ou à cela, fichiers que l’on oublie d’ailleurs souvent de remettre à jour, mais le fichier «pré-judiciaire» est une première: «La Cnil ne l’a d’ailleurs pas autorisé au sens où elle le fait généralement lorsqu’il n’y a rien à redire. Elle s’est contentée de donner un "avis favorable".» (...)
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"Moi, mon papa il était banquier...
- Tu mens... Il a jamais travaillé...
- Ben c'est ce que j'dis..."

Frédéric Oudéa: 

"C'est difficile d'être banquier aujourd'hui"
(Pauvre chou...)
Laura Fort

   (...) L'assemblée générale des actionnaires de la Société Générale s'est tenue ce lundi 22 mai à la Défense. Frédéric Oudéa, PDG de la banque, a livré ses analyses de la crise de la zone euro et rappelé les transformations rapides auxquelles le secteur bancaire est confronté. (...)

   (...) Dans un contexte politique et économique défavorable, Société Générale connaît de nombreuses mutations de ses activités. Devant les actionnaires, Frédéric Oudéa en a rappelé l’étendue et la nécessité. D’ici à 2013, la banque au logo rouge et noir cèdera un certain nombre d’activités et poursuivra la restructuration de sa banque de financement et d’investissement (BFI), tout en suivant une politique de maîtrise des coûts, ce, pour se conformer aux exigences réglementaires de Bâle 3.
   "Si j’avais un vœu (un voeu!) à faire, je ferais en sorte que la banque soit aussi rentable que la moyenne des entreprises industrielles", a affirmé le patron de la banque. Il ajoutera plus tard: "C’est difficile d’être banquier aujourd’hui. Le monde a profondément changé. Mais je suis fier d’être banquier". (...)

   (...) Alors que les polémiques entourent actuellement les rémunérations des dirigeants, celles des mandataires sociaux de Société Générale ont fait l’objet d’une présentation détaillée. Les rémunérations fixes versées en 2011 de Frédéric Oudéa (1 million d’euros), et des directeurs généraux délégués Séverin Cabannes (650 000 euros), Jean-François Sammarcelli (650 000 euros) et Bernardo Sanchez Incera (700 000 euros) sont restées inchangées par rapport à 2010 (ah, quand même... Heu... Mais ça fait beaucoup...).
   Quant à leurs rémunérations variables, comprises entre 310 144 euros et 487 937 euros, elles sont toutes en baisse : -43% pour Frédéric Oudéa, -53% pour Séverin Cabannes, -28% pour Jean-François Sammarcelli et -41% pour Bernardo Sanchez Incera. 
   Ce sujet aura été le seul à faire frémir la salle. (...)

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"Passe-moi les balles!
- Mais y'en a qu'une!
- Que tu dis! Moi, au travers de mon casque,
j'en vois plein!
- Obsédée!"
Je suis montpelliérain 
et je m’en fous
CorsairePR

   (...) (J)e ne résiste pas à l'envie de rappeler les méfaits de la surmédiatisation du sport en général.
   On pourrait constater que cette médiatisation est de fait liée à la TV, mais la TV est un support qui vit déjà ses dernières heures et sur lequel j'ai déjà déversé mes griefs.
   Je vois principalement cinq critiques graves qui peuvent être fait à la médiatisation du football ou plus exactement à tout ce qu'il l'entoure, la pratique sportive en soit n'est pas trop dommageable.
   En outre, avant de commencer, je ne vois pas de différence entre le foot et le rugby à qui on peut faire les mêmes reproches et avec l'ensemble des autres sports.

   Premier critique : le fric et l'apologie consumériste
   C'est un argument qui a fait couler peut-être pas suffisamment d'encre durant la campagne, les salaires dans le football sont indécents, odieusement haut pour les stars et ignoblement bas pour les autres, en outre, le sponsoring et la pub montre à quoi sont astreints les joueurs pour se remplir les poches. (être de banals hommes sandwichs)

   Deuxième critique : La Compétition à tout prix
   Quel modèle est-ce celui qui veut à tout prix qu'il y ait un vainqueur et donc corollairement un perdant ? A mon sens, un « Que le meilleur gagne » est opposé à toute forme d'égalité. (pas nouveau, mais il est bien de le rappeler)

   Troisième critique : Des modèles affligeants
On le voit assez régulièrement, les stars de foot ne brillent ni par leur élocution, ni par leur érudition, sont-ce là les modèles, les icônes et les stars que nous devons avoir ? (pour être des cochons de payants, oui...)

   Quatrième critique : Faillite de l'éducation
   Combien de gamins vont foirer leurs études à vouloir devenir un Zidane ou un Thierry Henry ? Le temps passé à s'entraîner sur la pelouse n'est pas un temps qui sera passé à la bibliothèque (et de là à dire que les livres prennent la poussière et qu'on pourrait tout aussi bien les brûler, il n'y a qu'un pas...) (copuler avec un ballon ou un auteur des siècles passés...)

   Cinquième critique : L'hystérie collective
   Quelle est cette société où on assiste tour à tour à ces scènes de de folie populaire que ce soit pour proclamer sa joie ou éructer sa haine ? Relisez 1984 et vous verrez que nous ne sommes pas si loin... (Peuple, que d'ignominies on fait en ton nom... et on te fait faire pour te rendre docile...) (...)



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(L'épouse de l'ex-Résident n'avait même plus d'argent
pour se payer des lunettes de vue...)

Babe Paley. February 1946. (via ghastlydelights)


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Benoît Barvin

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