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Pensées pour nous-mêmes:
(LE MAÎTRE N'EST PAS LE SAGE
QUI N'EST PAS LE MAÎTRE)
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"Passer une nuit avec moi?
Pas de problème...
Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer"
Judith - Charles Landelle. 1887
(via lacriniere)
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"D'un côté, une portion de cerveau avec OGM.
De l'autre, une portion qui en est dépourvue...
Saurez-vous deviner laquelle?"
OGM :
l'agence européenne
aux doubles casquettes
Guillaume Malaurie
(...) Pour rédiger son préavis sur l’étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603, l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), avait montré patte blanche : elle assurait que les rédacteurs n’étaient pas membres du "panel" (le groupe scientifique) qui avait autorisé la mise sur le marché de ce même NK 603.
Logique : être juge et partie rendait ipso facto l’avis suspect. Comment en effet se déjuger sur ce qu’on a déjà jugé ? Sauf qu’une fois de plus, l’Efsa se prend les pieds dans la déontologie.
Explication : L’un des deux scientifiques consultés ("peer reviewers") pour rédiger le préavis assassin de l’Efsa sur la recherche de Gilles-Eric Séralini le 3 octobre dernier est le britannique Andrew Chesson. Or c’est le même Andrew Chesson qui, avec Gijs Kleter, avait préparé le brouillon d’avis ( draft) sur lequel le panel de l’Efsa avait voté positivement le 25 novembre 2003. Et qui concluait à l’autorisation de mise sur le marché du maïs NK 603.
Andrew Chesson était en effet remercié en toute fin de l'avis favorable de novembre 2003 en ces termes : "Le groupe scientifique sur les organismes génétiquement modifiés tient à remercier Andrew Chesson et Kleter Gijs pour leur contribution au projet d'avis."
Ainsi le même expert qui prépare l’argumentaire de l’Avis en faveur du feu vert à la commercialisation du NK 603 est précisément le conseil scientifique, le Pair, de ceux qui doivent se prononcer sur l'étude qui met en évidence sa toxicité ! (...)
Lire sur:
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(La tueuse au poignard avant le déclenchement
de sa folie meurtrière)
After Jan van Beers (1852 - 1927) - Frileuse
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"Si vous avez besoin de moi pour régler le sort
de ce dirigeant corrompu, je suis votre homme..."
Les 13 fiancées de Fu Manchu
Bo Xilai, l’encombrant
dirigeant presque déchu
Jeremy Page
(...) Gu Kailai, l’épouse du dirigeant communiste déchu Bo Xilai, a été condamnée lundi [20 août] à la peine capitale avec sursis pour l’assassinat de l’homme d’affaires britannique Neil Heywood à Chongqing [au centre de la Chine]. Le tribunal de Hefei [dans l’est de la Chine] a condamné à mort Gu Kailai, mais ce verdict qui n’a surpris personne devrait se commuer en prison à perpétuité après deux ans de bonne conduite. Ce procès marque la volonté du Parti de mettre un terme à l’un des pires scandales politiques depuis vingt ans et n’est que l’un des volets du dossier Bo Xilai, ancien chef du Parti à Chongqing.
La question du sort réservé à Bo Xilai – qui, avant d’être démis de ses fonctions, était considéré comme l’étoile montante du Parti – agite en effet l’opinion publique. Les dirigeants du Parti devraient bientôt annoncer leur décision mais ils auraient du mal à parvenir à un consensus, notamment en raison du soutien dont jouit encore Bo Xilai. Pour certains, cette décision serait rendue encore plus compliquée par la volonté du pouvoir central de ne pas attirer davantage l’attention du public sur la fortune personnelle des familles de nombreux hauts dirigeants.
Les autorités chinoises ont annoncé en avril que Bo avait été démis de ses fonctions et faisait l’objet d’une enquête pour “graves infractions disciplinaires” mais elles doivent encore décider s’il fera l’objet de poursuites pénales. Bo Xilai est toujours membre de l’Assemblée nationale populaire et du Parti communiste et doit en être officiellement exclu pour que son dossier puisse être confié à la justice, d’après des spécialistes du droit chinois. Selon certains, le fait que le nom de Bo n’ait pas été cité lors du procès de sa femme montre qu’il ne devrait pas être accusé de complicité dans le meurtre de l’homme d’affaires ni d’avoir couvert les agissements de son épouse.
Mais d’autres disent que le pouvoir central n’a toujours pas décidé du sort qu’il réserve à Bo et se laisse une marge de manœuvre pour définir les faits qui lui seront reprochés au moment opportun. La plupart des commentateurs sont au moins d’accord sur un point : le pouvoir central devrait prendre une décision politique au moment du plénum qui réunit les membres du Comité central (environ 300) et qui devrait avoir lieu avant la désignation des nouveaux dirigeants du Parti [lors de son XVIIIe Congrès, à l’automne].(...)
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Luc Desle
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