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Pensées pour nous-mêmes:
(POUR APPRENDRE, MARCHE DANS LES PAS
D'UN AUTRE QUE TOI-MÊME)
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"Heu, les gars... Vous êtes sûrs
que je suis bien à ma place au-dessus de cet article?
- Tu t'appelles Danny Mafia, non?
- Oui... Mais... Heu..."
"Heu, les gars... Vous êtes sûrs
que je suis bien à ma place au-dessus de cet article?
- Tu t'appelles Danny Mafia, non?
- Oui... Mais... Heu..."
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Révélations: les rouages secrets
de l'entreprise Camorra
Bertrand Monnet, avec Charles Haquet
Comme ces toxicos qui, tous les jours, viennent chercher leur dose, l'économie italienne est dépendante à une drogue dure : l'argent mafieux. La Camorra napolitaine, la Cosa Nostra sicilienne, la N'drangheta calabraise et la Sacra Corona Unita des Pouilles réalisent un "chiffre d'affaires" annuel de 140 milliards d'euros, soit 7 % du PIB du pays... Pis, selon l'association de lutte contre le racket SOS Impresa, les mafias disposeraient de 65 milliards d'euros de liquidités, ce qui en ferait le premier investisseur privé d'Italie si elles les injectaient dans l'économie légale !
Mais quelles sont ces entreprises criminelles dont les chiffres d'affaires sont comparables à ceux de Total, de Bouygues ou de L'Oréal ? Plongée au coeur de la plus violente d'entre elles : Camorra SA.
A Naples, la mafia est une "société anonyme", dans les deux sens du terme. C'est d'abord une communauté homogène et archaïque. Sur l'exact modèle des seigneuries du Moyen Age, cette mafia maîtrise des territoires entiers de la région de Naples. Quartiers, villages, ports, zones industrielles, sites archéologiques... La Camorra est partout. Mais ici, pas de structure pyramidale comme celle des yakuzas japonais.
Chaque territoire est un fief administré par un seigneur local. A ses ordres, des centaines d'hommes dévoués jusqu'à la mort. Tous appartiennent au même clan, dans lequel on entre par le droit du sang... ou du sol, lorsque l'on a grandi dans un quartier mafieux. Tous sont jeunes : "Dans la Camorra, on apprend vite, parce que l'on meurt vite aussi", explique Paolo*, 30 ans, capo di piazza (chef de place). Une fonction clé dans l'organisation mafieuse, comme le montre le schéma ci-dessous : à la tête d'un clan, le chef de place gère un territoire, sur lequel il développe son business (cocaïne, crack, héroïne, etc.). Rares sont ceux qui dépassent la quarantaine...
"Une fois que tu es devenu boss, tu as trois destins possibles : finir ta vie en taule, fuir avec ta famille ou être exécuté par un concurrent qui veut ta place." Car la guerre fait rage. Depuis dix ans, plus de 200 hommes ont été tués dans une guerre fratricide qui oppose la famille historique des Di Lauro à onze clans sécessionnistes.
A la tête d'un clan, le "capo", secondé par des factotums et des tueurs, gère son territoire
d'une main de fer.
La vraie grille des salaires des camorristes
Une "bonne" place de vente napolitaine peut rapporter jusqu'à 36 millions d'euros par an, net d'impôts.
Revenu mensuel net par fonction
Capo : 120 000 à 200 000 euros
Killer :5 000 euros
Factotum :3 000 à 5 000 euros
Nourrice :2 000 euros
Vedetta :1 000 euros
Salaire mensuel net d'un "pusher"
Vente de cocaïne : 8 000 euros
Vente de d'héroïne : 6 000 euros
Vente de crack : 6 000 euros
Vente de haschisch : 2 000 euros
Vente de marijuana : 2 000 euros
A lirer la longue suite passionnante sur:
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"Oui, mon chéri, on peut tous
voler comme les oiseaux...
Tu veux essayer?"
Maginel Wright Enright — Woman's World — 1921
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"Allez, mes amis, envoyons cette belle boule
de mépris sur ce conseiller bien trop payé...
- Et il y a quoi, dedans?
- Surprise!
- Mauvaise, j'espère?
- Cela va sans dire..."
E. Froment — The Snowball — 1884
A l'Elysée, Guaino
était mieux payé que Sarkozy
Julien Martin
(...) En déballant les cartons laissés par les collaborateurs de Nicolas Sarkozy, la nouvelle équipe de l'Elysée a fait de curieuses découvertes. Notamment sur les salaires des ex-conseillers du palais. La rémunération de plusieurs d'entre eux était supérieure à celle du chef de l'Etat lui-même, qu'il avait pourtant portée à 19.331 net mensuel.
C'était le cas de Patrick Ouart, conseiller à la justice entre 2007 et 2009, avant de regagner le groupe de luxe LVMH. Mais les plus gourmands se nommaient Henri Guaino, conseiller spécial, récemment devenu député, et Catherine Pégard, conseillère politique, nommée en 2011 à la tête du château de Versailles : 244.000 euros net par an, confie-t-on aujourd'hui à l'Elysée.
A peine élu, François Hollande a, lui, abaissé son salaire de 30%, à 13.532 euros net mensuel. Il a aussi décidé qu'aucun de ses conseillers ne serait plus rémunéré que lui. La présidence socialiste assure que la règle est respectée. (...)
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Benoît Barvin
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