Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 10 octobre 2012

"Quand il buvait une bière le Commissaire Maigret pensait toujours à la mort". Benoît Barvin in "Pense, Célébrité, pense".

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Pensées pour nous-mêmes:

(CROIS CE QUE TU VEUX,
VIS CE QUE TU PEUX)

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TEXTE POUR LES N'ENFANTS (1)
Pcc Benoît Barvin
pzrservices.typepad.com

MAMA POMPON ET LE DRAGON DE LA NUIT

Mama Pompon était une vieille dame grincheuse qui habitait dans un HLM. On ne l’aimait pas beaucoup car elle avait en horreur tous les enfants de l’immeuble.
« Ils font beaucoup trop de bruit quand ils descendent les escaliers, se plaignait-elle. Et puis ils sonnent à tout bout de champ aux portes, pleurent pour un rien ou alors hurlent comme s’ils voulaient me briser les tympans. Les enfants devraient être interdits dans les immeubles ! »
Mama Pompon exagérait mais il est vrai que les enfants, sachant que la vieille dame les détestait, faisaient exprès les polissons. Juste pour la faire enrager.
Une seule chose calmait Mama Pompon : C’était la lecture de beaux contes de fées. Elle contemplait alors pendant des heures les images représentant de jolies fées et d’adorables elfes et pensait avec nostalgie :
« Ah si je pouvais vivre dans ce pays-là ! Je suis sûre que j’y serais très heureuse, loin de ce bruit exaspérant et de ces enfants impossibles. »
Un après-midi, à l’heure de la sieste, son rêve se réalisa. Mama Pompon venait de s’assoupir quand elle fut brusquement réveillée par une lueur, sortie du livre de contes qu’elle avait laissé ouvert. Elle vit bientôt apparaître un elfe et un lutin qui, en souriant, lui firent un salut amical.
« Viens, Mama Pompon, lui dirent-ils, viens ! Nous t’emmenons dans notre Pays Merveilleux. Tu verras, tu y seras très bien... C’est un vrai Paradis. Allez, viens, qu’attends-tu ? »
Mama Pompon n’eut pas besoin de beaucoup réfléchir. Sous ses fenêtres, des enfants se chamaillaient et ce bruit insupportable la décida. La vieille dame accepta aussitôt leur proposition. Elle enfila une ravissante robe de chambre et, sur une indication des elfes, elle rejoignit ses nouveaux amis et plongea dans le livre. Elle ferma fugitivement les yeux quand elle traversa la page, puis les rouvrit: Elle se trouvait au milieu d’un charmant paysage fait de collines vertes, d’une rivière qui coulait paisiblement et d’arbres surchargés de fruits.
Mama Pompon, qui subitement avait très faim, cueillit une pêche et y mordit dedans. La chair était tout simplement SUC-CU-LEN-TE. Le pays était vraiment MER-VEIL-LEUX. Les elfes, les lutins et les fées qui l’entouraient étaient tous CHAR-MANTS. Ils la caressèrent à l’aide de leurs ailes transparentes, tout en babillant. Mama Pompon avait l’impression de redécouvrir un peu de sa jeunesse car les gentilles créatures ne se faisaient pas prier pour jouer avec elle. Au bout d’un moment, ravie et épuisée, la vieille dame décida de s’allonger à l’abri d’un arbre, repue par tant de bien-être.
Soudain le ciel s’obscurcit. Elfes, lutins et fées poussèrent de grands cris. Tout le monde regarda en direction de l’Est. Une grande ombre voilait le soleil... et un gigantesque Dragon apparut !
Sur un monstrueux corps aussi grand que deux immeubles, étaient fichées des ailes géantes lui permettant de voler. Comme il s'approchait à toute allure, Mama Pompon distingua sa gueule béante qui découvrait une double rangée de dents acérées. De ses horribles naseaux jaillirent des geysers de feu qui dévorèrent des portions de paysage. Aussitôt la forêt se mit à crépiter sous la morsure des flammes, la fumée s’éleva en volutes et le vent, qui venait de se lever, attisa les incendies.
Elfes, lutins et fées couraient en tous sens, au comble de la terreur puis ils disparurent soudain du paysage, laissant Mama Pompon seule et désespérée. La vieille dame se leva, tenta de courir mais ses jambes n'étaient pas assez véloces. Les incendies s’approchaient d’elle, léchant déjà l’herbe haute dans laquelle elle courait.
« AHAHAH, stupide femme ! gronda le Dragon. Je vais t’attraper et te dévorer. Cela me changera de la chair insipide de ces minuscules elfes ! »
Le monstre, qui s’était posé, se trouvait juste derrière Mama Pompon. Avec ses larges enjambées, il faisait résonner le sol et plus d’une fois la vieille dame faillit tomber à terre. Autour d’elle, le paysage se transforma. Disparues les collines verdoyantes, envolés les arbres ployant sous des fruits juteux ! Tout avait été remplacé par d’horribles troncs calcinés, par des buissons d’épines et l’air se chargeait d’odeurs soufrées qui brûlaient les poumons.
« Je suis perdue ! gémit Mama Pompon s’écroulant sur le sol, hors d’haleine. Ce Dragon va me dévorer... Ah, j’aurais mieux fait de rester dans mon HLM bruyant, au milieu de tous ces enfants qui sont quand même plus agréables que cet abominable monstre ! »
Mama Pompon venait-elle de trouver une formule magique ? Je ne peux l’affirmer. Toujours est-il que, d’un seul coup d’un seul, elle se retrouva dans son lit, loin du paysage terrifiant et du Dragon mangeur de vieille dame.
Les cris et les rires d’enfants résonnaient dans les escaliers de l’immeuble mais, pour la première fois depuis bien longtemps, Mama Pompon fut heureuse de l’entendre. Mieux, ils lui firent l’effet d’une musique céleste.
La vieille dame se leva, alla vers le livre de contes et le referma sèchement.
« Désormais, se promit-elle, je ne me perdrai plus dans le monde des rêves, c’est bien trop dangereux. Et je jure que je ne serai plus jamais grincheuse. Je m’amuserai avec les enfants, s’ils veulent encore de moi... »
Depuis ce jour, Mama Pompon a tenu parole et, chaque après-midi, elle donne à goûter à tous ses joyeux petits amis. Lors de ses séances elle n’est pas la dernière, je vous l’assure, à jouer, à rire et même à... crier à tue-tête, pour la plus grande joie de tous ses petits compagnons !

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"Ah, Bon Dieu,
saleté de compression de personnel!"


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"Bon... Alors le truc dans le machin,
m'a dit le Commandant.
Mais quel truc et quel machin?"


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"Oh, Norman? C'est bien toi?
- Johnny Be Good... Ca alors!"


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"Saleté de colle!"


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Blanche Baptiste

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