Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 25 octobre 2012

"Quand je lui arrachai la tête d'un coup de dents, je compris que, question rencontre avec des copines, ma lycanthropie allait me poser certains problèmes". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

@@@
Pensées pour nous-mêmes:

(TU NE PEUX ETRE LA PLUIE
ET LE SOLEIL EN MÊME TEMPS)

@@@

"Mais, mon n'amour, assieds-toi sur le divan...
Pour la photo...
- J'aime pas ton divan..."

(Source: pozzanghere)

@@@

"Dou brout 98? OK...
Mais yé aussi dou raffiné 
ad un migliore prezzo "


La crise alimente 
un marché noir de l’essence
Presseurop La Repubblica

   (...) Avec des prix du carburant qui ont atteint des records, les Italiens s’adressent de plus en plus au marché noir pour faire le plein, raconte La Repubblica, qui relate la découverte récente par la brigade financière italienne d’un marché noir de l’essence : “36 sociétés impliquées – 11 étrangères et 25 italiennes – 20 millions de kilos [1kg = 1,351L] d’essence importée illégalement et un manque à gagner de 8 millions d’euros pour le fisc”, écrit le quotidien romain. Le carburant arrivait de Grèce dans le port d’Ancône (centre). Les camionneurs italiens venaient faire le plein de diesel directement aux pieds des camions-citerne, pour le tiers du prix officiel.

   Une autre enquête a révélé que le gazole agricole, vendu à des prix de faveur aux cultivateurs, est revendu par les distributeurs aux particuliers pour le transport et le chauffage.

   Ce phénomène s’explique, selon La Repubblica, par la flambée du prix de l’essence, en raison de l’augmentation des taxes imposées par le gouvernement dans le cadre de sa politique d’assainissement des finances publiques :

   2012 a été l’annus horribilis (ah, ce médiocre langage journalistique!!) du carburant. L’accise [la taxe sur l'essence] a augmenté à quatre reprises en un an et, dans certaines régions, le prix du sans plomb a dépassé 2 euros, un record. Selon les pétroliers, la consommation a baissé de 14% par rapport à il y a un an et l’augmentation de la TVA prévue dans le budget 2013 devrait provoquer une nouvelle flambée des prix. (...)


@@@

"Répète après moi: Oui, ma Chérie, 
je veux bien t'épouser...
- Oui, glub, ma Chérie,
je veux bien... t'épouser...
- Ben tu vois, c'était pas si difficile,
quand même..."


(Source: passivepsycho)

@@@


"La prémière yarre sour la tête,
la séconde cassée derrière mon zoli culo,
et lé tour, il est zoué"



Le travail au noir en Espagne, 
une manne publique ignorée

Stéphanie Villers

   (...) Selon une étude réalisée par la fondation espagnole des Caisses d’Epargne, l'économie souterraine représenterait 21,5% du PIB en Espagne. Il y aurait plus de 4 millions de travailleurs au noir alors que l’Espagne affiche un taux de chômage record en zone euro avec 25% de la population active.

   Cette étude montre que l’économie informelle a fortement augmenté ces dernières années avec la détérioration des conditions économiques. Pour autant, elle a débuté en période de forte croissance économique conjuguée avec une forte augmentation des impôts. (...)

   Ce serait l’accroissement de la pression fiscale qui serait à l’origine du renforcement du travail au noir (ah, ces joueurs de pipeau que sont les entrepreneurs véreux...). Pour préserver leur compétitivité (ahaha), les entreprises auraient favorisé les emplois non déclarés. Pour certains économistes, la croissance de cette économie officieuse n’est qu’une résultante passagère liée à la dégradation de l’économie. Elle devrait se réduire dès que la situation économique du pays s’améliorera (et quand les poules... etc?).

   Pour d’autres, la situation est plus inquiétante, elle montre la persistance en Espagne d’usages éloignés des standards européens et nécessite des mesures permettant un meilleur contrôle et une analyse plus en phase avec la réalité du marché de l’emploi. L’ampleur du travail au noir peut, en effet, relativiser les piètres chiffres du chômage. On retrouve, par ailleurs, les mêmes symptômes dans les autres pays du sud de la zone euro. L’activité en Italie, la Grèce et le Portugal reste «gangrenée» par le travail au noir (heu... et la France?).

   Le développement de cette économie officieuse n’est pas sans incidence sur la situation économique du pays. Elle agit comme une concurrence déloyale (le capitalisme aurait donc un principe de concurrence loyale? La loyauté du fric, peut-être?) face aux entreprises qui cotisent, mais surtout elle priverait l’Espagne de 30 milliards de recettes supplémentaires.
Lire la suite sur:



@@@
Benoît Barvin

Aucun commentaire: