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Pensées pour nous-mêmes:
(PUNIR N'EST PAS GUÉRIR,
C'EST PUNIR)
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(Ophélie quelques instants avant sa noyade.
Notons l'élégance du geste...)
PETER HAPAK
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"A quoi ça sert que tu te fatigues...
La BCE ne te donnera pas plus,
tu sais...
- Oui, mais au moins, je vais
lui pourrir les tympans"
"A quoi ça sert que tu te fatigues...
La BCE ne te donnera pas plus,
tu sais...
- Oui, mais au moins, je vais
lui pourrir les tympans"
Au Portugal, dépenser moins
pour vivre moins
José Luís Nunes Martins
(...) Le Conseil national d'éthique pour les sciences de la vie [cet organisme indépendant auprès du Parlement portugais est l'équivalent du Comité consultatif national d'éthique français] affirme dans un rapport qui vient d'être rendu public que l'Etat portugais peut et doit rationner l'accès aux médicaments les plus chers pour le traitement des cancers, du sida et de la polyarthrite rhumatoïde. Le médecin qui dirige cette institution prétend qu'il s'agit d'"une lutte contre le gaspillage et l'inefficacité, qui est considérable en matière de santé (...) Un combat non seulement légitime mais aussi souhaitable". Il va jusqu'à dire que dépenser 50 000 euros pour survivre deux mois de plus ne peut se justifier.
Une vie n'a pas de prix. Ni une quelconque portion de celle-ci. Comment un homme, médecin, peut-il arriver à la conclusion qu'il existe un montant raisonnable pour un mois de vie en plus ? Tuer de façon absolue l'avenir de quelqu'un est un délit. Cela s'appelle un homicide. Dans la vie, il y a des moments, un regard, un sourire, un baiser qui durent quelques secondes mais qui valent (plus qu')une vie. La vie, c'est essentiellement un avenir. Même sur un lit d'hôpital, en pleurs, dans un océan de souffrance. La vie c'est cela aussi. Ce n'est pas seulement de la joie, c'est également la douleur.
Les médecins vont-ils tourner le dos au serment d'Hippocrate pour, de façon hypocrite, jurer de défendre avec orgueil, brio – et une discipline toute militaire – le budget ? Dans son rapport, le conseil estime que les médecins devraient obligatoirement avoir une formation dans le domaine de l'éthique afin de prendre des décisions plus justes et, rendez-vous compte, plus responsables !
Vous me direz que l'on a plus les moyens et vous me demanderez qui je choisirais entre deux malades aux diagnostics et aux pronostics différents... Le problème n'est pas le coût des thérapies, mais l'argent qui aurait dû exister pour les payer et qui est canalisé pour d'autres profits.
Il doit y avoir une foule de gens en quête d'une formule mathématique qui déciderait du oui ou du non à donner, s'agissant du futur des malades se trouvant dans un état avancé. Néanmoins, il me semble bien plus humain que, dans les cas extrêmes, ce soit quelqu'un qui le fasse, quelqu'un avec des valeurs qui l'assume. Jamais un algorithme qui s'applique de façon impersonnelle... Et derrière lequel, par la suite, beaucoup se cacheront.
Bientôt, la capacité de l'Etat à payer les retraites se terminera. Que diront alors ces messieurs des sciences de la vie ? Sans doute l'un d'entre eux viendra nous dire que la vie, au-delà de 70 ans, n'a plus de sens, que la qualité de vie des plus jeunes est mise en cause par ces égoïstes qui ont déjà vécu plus qu'il ne faut... Ou peut-être nous dira-t-il que l'on aurait dû privilégier l'avortement... Ou une autre énormité difficile à imaginer.(...)
Lire sur:
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"Très bien... Et après, tu glisses ta jambe sous mon bras et...
- Pfff... Ce Kamasutra, il commence à me courir, moi!"
(VIA SERDARILERI)
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"Oh Mon Dieu! Son coeur ne bat plus!"
Les maladies cardio-vasculaires
les tuent sept fois plus
que le cancer du sein...
Vincent Colas
(...) «S'il y a un domaine où la femme est l'égale de l'homme, c'est celui des maladies cardio-vasculaires [MCV].» Le constat est signé du Dr Nathalie Assez, médecin urgentiste au Samu de Lille (Nord) qui constate que les femmes craignent plus le cancer du sein que les MCV, alors que ce sont elles qui représentent pourtant leur première cause de mortalité.
Dans les pays industrialisés, les MCV tuent sept fois plus que le cancer du sein. Pour la spécialiste Danièle Hermann, dont l'ouvrage Le Cœur des femmes est sorti lundi, le phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il est en constante progression. En 1995, 3,7% des femmes victimes d'infarctus avaient moins de 50 ans. En 2010, ce chiffre atteint 11,6%. (...)
(...) Si les femmes sont de plus en plus touchées, c'est parce qu'elles ont progressivement adopté les mêmes modes de vie et les mêmes comportements à risques que les hommes (tabac, stress, manque de sommeil...). Et surtout, leur comportement n'évolue pas. Selon le Pr Philippe Amouyel, épidémiologiste, environ 20% des femmes fumaient en 2007, autant qu'en 1997, au contraire des hommes dont la consommation diminue.
Pour le Dr Nathalie Assez, «le diagnostic et la prise en charge sont aussi plus tardifs». L'appel au Samu intervient en moyenne une heure plus tard que pour un homme. Du coup, le taux de mortalité à un mois est «deux fois plus élevé» chez les femmes que chez les hommes.(...)
Pour la Fédération française de cardiologie (FFC), qui organise la 4e édition des Donocœur du 27 octobre au 4 novembre, le médecin généraliste et le gynécologue ont un rôle majeur à jouer dans la prévention, notamment aux trois phases clés de la vie hormonale (contraception-grossesse-ménopause), à condition d'être plus à l'écoute de leurs symptômes, «atypiques» par rapport à ceux des hommes. Chaque année, 80.000 femmes meurent d'un accident d'origine cardio-vasculaire, soit 54,5% des 147.000 personnes tuées tous les ans en France. Pour les plus inquiets, le test «J'aime mon cœur», sur le site de la FFC, permet de définir son profil cardiaque. (...)
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Luc Desle
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