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Pensées pour nous-mêmes:
(CET ENFANT QUI PLEURE,
C’ÉTAIT TOI)
Pensées pour nous-mêmes:
(CET ENFANT QUI PLEURE,
C’ÉTAIT TOI)
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"Et pourquoi je sauterais pas?
Vous avez vu l'état de cet immeuble?
- C'est vrai mais... Heu...
Il est très solide, vous savez, alors...
- Alors quoi?"
(Source: nobodyplace)
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"Incroyable! On ne sent absolument pas
le goudron se déposer dans mes poumons
et qui me fera plus tard mourir d'un cancer...
- On n'arrête pas le progrès, Ma Chérie!"
Questions sur la démission
du commissaire Dalli
PresseuropFrankfurter
Allgemeine Zeitung
(...) “Les questions se multiplient dans l’affaire Dalli”, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le 16 octobre, le maltais John Dalli, commissaire européen en charge de la Santé et de la Protection des consommateurs, a dû quitter son poste après que l’Office européen de lutte antifraude a cité son nom dans une enquête pour trafic d’influence. Aujourd’hui, c'est l'OLAF même qui est mis en cause : on l'accuse d’avoir transmis les informations concernant Dalli à la justice maltaise, sans en informer le Comité de surveillance de l’OLAF, chargé de “protéger les droits des personnes sur lesquelles il enquête”.
Le quotidien estime que si Dalli s’est vraiment rendu coupable en connaissant les avances faites au lobby du tabac par un entrepreneur maltais [Silvio Zammit, qui se présentait comme proche de Dalli] sans rien faire pour l’arrêter, cela doit être examiné par la justice de son pays. C’est ce que stipulent les règles de l’UE. Cependant, l’office anti-corruption OLAF n’a apparement pas pris de gants avec ces règles quand il s’est agi de transmettre ces informations à Malte.
John Dalli quant à lui rejette en bloc les accusations de tentative de corruption et accuse maintenant le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l’avoir forcé à démissionner. (...)
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"Fixez-moi dans les yeux et répétez:
Je dois regarder tous les jours, moi et ma famille,
cet excellent blog qu'est Tu Quoque..."
Je dois regarder tous les jours, moi et ma famille,
cet excellent blog qu'est Tu Quoque..."
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"Ouaaahhh! Encore un plateau repas que les pauvres n'auront pas!
- Que cela ne soit pas l'occasion de t'empiffrer, quand même..."
Souveraineté alimentaire.
A quand la fin de l’hypocrisie ?
Emmanuel Riondé
(...) L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde en 2009 a été rendu public par l’organisme de l’ONU, Food and Agriculture Organisation (FAO), le 14 octobre dernier. Ce rapport, précédant d’un mois le sommet mondial sur la sécurité alimentaire qui devait se dérouler à Rome du 16 au 18 novembre, est le dixième du genre depuis 1996. Il indique que, bien avant les crises alimentaire et économique de ces deux dernières années, le nombre de personnes souffrant de la faim progressait depuis une dizaine d’années. En 2009, 1,02 milliard de personnes sont sous-alimentées : 1 être humain sur 6 : dont 642 millions en Asie-Pacifique et 265 millions en Afrique subsaharienne.
La FAO alerte sur le fait que la réduction de ce nombre à moins de 420 millions d’ici 2015, objectif majeur du Sommet mondial de l’alimentation, ne pourra être réalisée si la tendance actuelle se poursuit. Elle préconise notamment un réinvestissement massif du secteur agricole et, pour pallier les besoins des plus vulnérables à court terme, la mise en place de filets de sécurité. Ambroise Mazal, chargé de mission sur la souveraineté alimentaire au CCFD-Terre solidaire, qui faisait partie de la délégation française au sommet de Rome, en novembre, nous livre son analyse.(...)
(...) « La situation actuelle n’est certainement pas une fatalité, c’est un scandale politique. Et elle représente avant tout l’échec d’un modèle libéral qui n’a cessé de s’étendre aux pays en développement. Trois étapes marquantes ont concouru à cet échec : d’abord l’obligation faite à ces pays, avec les Plans d’ajustement structurel du FMI, de procéder à un retrait de l’Etat dans les politiques publiques. En Afrique subsaharienne, où de grandes parties des populations essaient de survivre de l’agriculture, la part des budgets des Etats consacrée à l’agriculture est aujourd’hui en moyenne de 4 %, bien moins que dans les pays de l’hémisphère Nord où elle avoisine plutôt les 15 %.
Ensuite, en incluant en 1994 l’agriculture dans le commerce mondial, l’OMC a mis en concurrence des Etats pauvres avec les grandes puissances agricoles mondiales. Enfin, la dérégulation des marchés - fin, dans les années 1980, des initiatives onusiennes qui, en réunissant les différents acteurs, permettaient de garantir une certaine stabilité du marché et fin des stocks publics - a conduit à plus d’incertitudes sur les prix, ce qui a toujours constitué un facteur très négatif pour la production agricole. »(...)
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Benoît Barvin
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