Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 4 octobre 2012

"Ne s'entendant plus respirer il en déduisit qu'il était mort". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(AIDER A AIDER VAUT MIEUX
QUE NE PAS AIDER DU TOUT)
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(La nouvelle mise en plis de cette star de la coiffure
avait une touche légèrement classique...
tragiquement grecque, même...)

(Source: lux-exterior)

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"Le nouvel Iphone... smak... est super pour...
Smak... embrasser sans presque... Smak... 
en avoir l'air..."


Iphone 5 : nouveau péché 
d’obsolescence programmée ?
KARINE LE LOËT

   (...) Certains l’attendaient comme le messie (n'ont rien d'autre à f...?), le voilà. L’Iphone 5 devrait débarquer, en grandes pompes, sur les marchés. Les rumeurs vont bon train : écran plus grand, coque en aluminium, meilleure batterie mais surtout, nouvelle connectique. Un port de 9 broches (contre 30 auparavant) devrait laisser de la place à une batterie plus puissante. Renseigné par une mystérieuse source chinoise, le blog NoWhereElse présentait ces jours-ci – prudemment – le fameux câble, très différent de l’ancien. 

   Problème : cette connectique serait incompatible avec tous les anciens accessoires déjà acquis (chargeurs, station de recharge, dock pour chaîne hi-fi ou radio-réveil, etc.). « Si vous avez un radio-réveil Bose à 300 à 400 dollars (230 euros à 310 euros) sur lequel vous branchez directement votre Ipad, il deviendra soudain obsolète », expliquait, quelques heures avant la sortie du nouvel appareil, Kyle Wiens, pédégé de Ifixit, une entreprise américaine qui mise sur la réparation maison.(...)

   (...) Le site ILounge – spécialisé dans les produits Apple – assure, lui, qu’un adaptateur sera vendu 10 dollars pièce environ (7,8 euros) pour rendre le nouveau téléphone utilisable avec les anciens gadgets (tiens donc, pour la marque à la pomme, tout est profit). Une pièce pour laquelle la firme à la pomme serait « revendeur exclusif » et qui pourrait générer, toujours à en croire Ilounge, 100 millions de dollars (78 millions d’euros) de revenus.

   Qu’importe, les Amis de la Terre s’agacent du changement (s'agacent simplement?) . Même si un adaptateur existe, on ne pourra peut-être pas amarrer directement (donc sans fil) l’Iphone aux anciens appareils. « Est-ce que les utilisateurs seront incités à acheter une nouvelle station d’accueil dédiée à l’Iphone 5 ? », s’interroge ainsi Camille Lecomte, chargée de campagne « Modes de production et de consommation responsables » chez les Amis de la Terre. Le risque ? Créer ainsi de nouveaux rebuts : « Les déchets engendrés par les produits high-tech augmentent en volume. Ce sont des déchets dangereux et qu’on ne sait pas toujours recycler. Par exemple, une seule usine en Allemagne sait recycler le lithium des batteries », explique-t-elle.

   Dix ans, c’est long ?« Jusqu’ici, on avait le même chargeur pour l’Iphone, l’Ipad, l’Ipod et la même connectique vers les stations réveils, les chaînes hi-fi. Pourquoi changer ? », poursuit Camille Lecomte. Kyle Wiens, lui relativise, le changement : « Ils ont gardé cette connectique pendant dix ans. Dans le monde informatique, dix ans c’est très long. Mais cela dit, d’autres compagnies comme Canon et Nikon ont réussi à garder les mêmes bagues d’objectifs depuis soixante dix ans. Aujourd’hui, vous pouvez utiliser un objectif des années 1960 et le mettre sur un appareil d’aujourd’hui. » (...)

Lire sur:

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(Les travaux sur la supra-conductivité électrique
prirent, au début du siècle, une étrange tournure)


William M. Vander Weyde, Electric Chair at Sing Sing, ca. 1900
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"Hum... La stabilité de mon gros bide
n'équivaut pas à celle de ta jolie menotte,
ma Chérie..."



Stabilité budgétaire et « réformes »

Benoît Borrits

   (...) Fidèle à la ligne préconisée par la méthode Hollande et incarnée par la conférence sociale de juillet, le gouvernement n’a pas souhaité trancher entre flexibilité et sécurité qu’il juge complémentaires et non antagonistes. « Entre déréglementation et surréglementation, il y a une voie : celle du dialogue social » précise l’introduction du document d’orientation. Ce document trace les pistes d’une flexisécurité à la française : plus de souplesse dans la gestion des CDI mais une lutte accrue contre les CDD, sécuriser juridiquement les licenciements économiques pour les entreprises mais décourager les licenciements boursiers. (accompagnement en douceur de la dérégulation voulue par la finance, donc?) Alors qu’initialement, syndicats et patronat avaient jusqu’en mars 2013 pour se mettre d’accord, ceux-ci sont désormais sommés de s’entendre avant la fin de l’année 2012, faute de quoi le gouvernement légiférera. Michel Sapin appelait vendredi les partenaires sociaux à « de l’audace » pour parvenir à du « gagnant-gagnant ».

   Cet hiver, Nicolas Sarkozy avait invité les partenaires sociaux à négocier sur des accords compétitivité-emploi. En clair, il s’agit de permettre à une entreprise de moduler les horaires et de baisser le salaire sans avoir à demander l’accord du salarié, ce qui revient à remettre en cause le contrat de travail. Bien que la CGT et FO refusaient à ce jour ce type de négociation, l’actuel gouvernement demande aux partenaires sociaux de finaliser ces discussions, entérinant de fait la ligne impulsée par Nicolas Sarkozy. 

   Par ailleurs, loin d’interdire les licenciements ou de rétablir l’autorisation administrative de licenciement, le gouvernement estime que les procédures actuelles « n’évitent pas des contournements et génèrent de fortes incertitudes sur les délais et la sécurité juridiques des procédures, dommageables tant pour les salariés que pour les entreprises ». En clair, satisfecit est donné au patronat sur son besoin de sécuriser juridiquement les licenciements afin d’éviter des situations de type Viveo ou encore Fralib. Si le verbe reste haut contre les licenciements boursiers, le gouvernement semble revenir sur sa promesse de campagne d’empêcher une entreprise fermant un site de refuser une offre de reprise en la remettant à la négociation des partenaires sociaux. (étonnant de la part d'un gouvernement social-démocrate?)

   Le patronat qui craint plus que tout l’apparition de nouveaux concurrents, sera-t-il propositionnel sur la question ? (on répond?)

Lire sur:


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Benoît Barvin 

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