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Pensées pour nous-mêmes:
(LES NUAGES SONT L'OMBRE PORTÉE
DE TES SOMBRES PENSÉES)
Pensées pour nous-mêmes:
(LES NUAGES SONT L'OMBRE PORTÉE
DE TES SOMBRES PENSÉES)
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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/24)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste
Le jeune Angélus a raconté comment la jalousie des gens du village ont contribué à faire de lui un monstre...
ANGÉLUS
ou
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE
Quelle horrible et insupportable souffrance cela avait été, à tel point qu’il en avait hurlé, lui qui n’élevait jamais la voix ; lui qui n’avait connu jusqu’à présent sur son corps, grâce aux attentions de Camille, que les gestes les plus doux et les sensations les plus suaves.
Sur ce corps cajolé, adopté, aimé depuis tant d’années, la vague brûlante s’était étendue à la vitesse d’un cheval au galop et c’était toute sa surface qu’il ressentait comme douloureuse, un peu comme si des milliers d’échardes se soient soudain amusées à le piquer, sans laisser un seul millimètre carré de libre. Une chaleur intense avait fait bouillir sa poitrine et il s’était brusquement senti étouffer, ce qui l’avait obligé à ouvrir la bouche comme le font les poissons, sur la grève, pour crier leur muette souffrance. La sienne fut bruyante, insupportable à entendre.
Une âme charitable l’avait certainement tiré hardiment de l’eau bouillante. Il ne savait plus car tout son être suffoquait, assailli et meurtri dans tous ses pores et dans chaque cellule. Il s’était donc recroquevillé quelque part, dans un coin où rien, plus rien, ne pouvait l’atteindre.
Puis lui étaient parvenue cette horrible odeur de brûlé, ce grésillement dont il ne sut jamais s’il les avait rêvés ou si ses narines et son ouïe les avaient réellement perçus.
Après cette brûlure dont le feu semblait ne pas vouloir s’éteindre, il y avait eu les tiraillements de la peau, la démangeaison constante des chairs et, pire, la très nette impression, par endroit, que la vie s’était retirée d’une zone de l’épiderme et du derme, créant ainsi tout un espace nécrosé, insensible, uniquement localisable par sa périphérie douloureuse et tuméfiée.
Il fallait réagir vite et Angélus fit appel à sa formidable mémoire pour retrouver les formules capables de le sauver. C’est alors que lui revinrent des protocoles cachés au fin fond de sa conscience et que, jusqu’à ce jour, il n’avait jamais mis en pratique. Les phrases qu’il dicta à Camille furent précises et sans appel.
Pas un instant il ne songea que ces formules pussent lui avoir été dictées par un quelconque ange gardien. Seuls son flair et son intelligence lui procuraient son savoir. De cela, il ne doutait pas. Par contre, quel ne fut pas son anéantissement lorsque, au bout de quinze jours, il put se voir dans une glace ; lorsqu’il put toucher sa peau lardée de cicatrices et de chéloïdes qui ne s’effaceraient jamais ! Et surtout : quelle angoisse mortelle il ressentit en découvrant que sa main gauche ne répondait plus aux sollicitations tactiles.
Alors, dans son esprit enfiévré, germa l’idée de vengeance. Tout son savoir actuel et à venir il allait le mettre, non pas au service de sa simple satisfaction personnelle, mais à celui d’une vengeance aussi cruelle qu’inutile, il le savait bien, car ses bourreaux étaient déjà châtiés dans leur physique, et ce depuis leur naissance. Mais, désormais, il lui serait impossible de raisonner autrement.
En raison de sa nouvelle apparence, Angélus était à présent devenu leur égal. Il aurait pu alors être des leurs, par sa laideur et sa gaucherie. Mais s’ils étaient frères en apparence, ils ne l’étaient pas en intelligence. Là se situait vraiment la différence, et eux n’avaient pu le comprendre. En l’enlaidissant, ils avaient pensé qu’il serait désormais leur semblable. Mais non ; Angélus n’était pas comme eux, ne pourrait jamais être comme eux.
Lui qui n’avait demandé, pendant son enfance, que la reconnaissance, réclamait soudain intérieurement le droit à la différence, voire le droit à la supériorité incontestable, puisqu’il ne ressemblait à rien de connu.
Sa nouvelle laideur fit surgir en lui un insurmontable orgueil qui se nourrit de sa détresse, de sa désillusion et de l’anéantissement de ses espoirs. Plus jamais Angélus ne voguerait dans le monde en le survolant. Le temps où la vie lui apparaissait comme un vaste océan, sur lequel ne soufflaient que des alizés l’emportant à l’aventure, était définitivement clos.
Le plan était à présent clair dans son esprit : Il fallait qu’il se rétablisse pour fuir au plus vite ce lieu, quitte, pourquoi pas ? à disparaître pendant un moment afin de se faire oublier. Pendant ce temps, il fourbirait les armes d’une vengeance terrible.
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(A Suivre)
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"J'inviterais bien l'éminent Allègre,
mais je crains qu'on soit un peu juste,
question place..."
Tout va très mal, madame la Banquise...
(...) Ils appellent ça « le phénomène de la météo inversée », ayant constaté qu’au moment où en Europe du Sud on a gardé les pulls, à Moscou, on mesurait 25° à l’ombre jusqu’en Laponie, ou en affichait vaillamment 23°. En même temps, le mercure ne dépassait pas 14° àMadrid, ou 15° à Rome…alors qu’il neigeait à Saragosse. La neige était attendue à 600 mètres pour la journée du 23 mai dans les Ardennes.
Que faut-il en penser ? Certes, aussi rare que soit cette situation, on peut, en remontant dans le temps en trouver d’identiques, mais lorsqu’on observe à quelle vitesse fondent la banquise, les glaciers…il y a tout de même de quoi s’interroger. D’autant que, récemment, Claude Allègre, le négationniste du réchauffement climatique, a fini par avouer « avoir reçu des cadeaux » de la part de certains groupes industriels.
C’est lors d’un débat animé par Nicolas Demorant, face au député européen Yannick Jadot, que ce chercheur si contesté aurait avoué en coulisse, une fois le débat fini « qu’il n’était pas climatologue, qu’il avait juste besoin de refaire parler de lui pour revenir éventuellement sur la scène politique, et surtout qu’il aurait touché des avantages en nature de la part de groupes industriels liés aux biotechnologie et au pétrole »…ajoutant qu’il n’était pas le seul a avoir profité de la manne de certains grands groupes industriels.
De là à incriminer l’activité humaine comme seule responsable de ce changement climatique, il y a une marge. En effet, on sait que le soleil en est pour partie responsable, les tâches solaires pouvant expliquer des changements climatiques limités, avec une périodicité de 11 ans, et d’importantes éruptions solaires ayant été constatées récemment.
Si l’on regarde la météo de l’année 2002, soit il y a 11 ans, on constate qu’il y a eu un déficit d’ensoleillement particulièrement dans le quart sud-ouest, et un été non conforme aux normales saisonnières.
Or cette année, 3 grandes éruptions solaires de grande intensité se sont produites en 24 heures les 13 et 14 mai, et une autre, moins importante, avait eu lieu en avril dernier. De là a imaginer une corrélation, il y a un pas que certains sont tentés de franchir.
En tout cas, en 2001, la Nasa a mis en place un nouveau modèle du climat qui renforce la théorie d’une corrélation entre l’activité solaire et les changements climatiques. Mais comme l’affirment les chercheurs, le soleil n’est pas le grand responsable du réchauffement climatique sur terre : c’est surtout la concentration des gaz à effet de serre qui est montrée du doigt.
Le scénario admis généralement est celui-ci : d’abord l’homme, par son activité industrielle exponentielle, a amorcé le phénomène du réchauffement planétaire, relâchant d’une part du CO² et d’autre part du méthane qui, rappelons le, est 20 à 25 fois plus préoccupant en terme d’effet de serre.(...)
Arrivée à un certain niveau, l’activité humaine, avec le coup de pouce que donne tous les 11 ans le soleil, est la principale responsable du réchauffement climatique, provoquant la fonte des banquises… Du coup, les millions de mètres cubes de méthane piégé depuis la nuit des temps sous le pergélisol s’échappe en grande quantité, augmentant d’autant le dérèglement climatique.
En 2006, pour la première fois, une équipe de 40 chercheurs à bord du « Pourquoi pas », était allé étudier les émissions de méthane au large de la Norvège. En 2008, d’autres chercheurs ont découvert des concentrations intenses de méthane sur plusieurs zones couvrant des milliers de kilomètres carrés sur le plateau continental sibérien.
Puis en 2011 le navire de recherche russe Akademik Lavrentiev a mené une enquête sur 10 000 miles au large de la côte de la Sibérie orientale, constatant la présence de plus de 100 «fontaines» de méthane dont certaines faisaient plus d’un kilomètre de diamètre. Et ce méthane ne se trouve pas qu’en Arctique, les scientifiques de l’université de San Diego ont étudié 6 sites du Golfe du Mexique ou de grandes quantités de méthane s’échappent du plancher océanique, à600 mètres de profondeur.
On peut facilement en déduire que le même phénomène se produise dans d’autres lieux, comme la mer Caspienne, ou le golfe Persique, ou dans tous les endroits ou le pétrole est largement abondant.
Arrivé à ce niveau, on peut logiquement douter qu’il soit possible de revenir en arrière et d’éviter le pire ?
Bien sûr, on peut toujours chercher à positiver, expliquant que des hivers doux feront baisser la mortalité en hiver, sauf que la mortalité estivale sera en progression… que les nappes phréatiques se remplissent ici, mais la sécheresse s’est invitée ailleurs… que la fonte de la banquise va permettre d’ouvrir d’autres routes maritimes, générant une économie énergétique, sauf que de nouvelles exploitations d’énergies fossiles seront rendues plus faciles. (...)
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"Si aucun de vous n'a convolé avec un cousin ou une cousine,
vous ne risquez rien...
- Et un frère ou une soeur, ça compte?"
"Si aucun de vous n'a convolé avec un cousin ou une cousine,
vous ne risquez rien...
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Christine Boutin, son cousin de mari
et le mariage homo:
une mauvaise foi déconcertante
Giuseppe Di Bella
Mauvaise semaine pour Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-Démocrate et ancienne ministre. Après s’être illustrée par des propos particulièrement choquants sur "l’invasion des gays", provoquant la colère de nombreuses associations qui envisagent même la possibilité de la poursuivre en justice, elle s’est à nouveau distinguée par un coup de colère qui fera encore certainement faire parler d’elle. Et cette fois-ci, elle joue le rôle de "l’arroseur arrosé". Un moment jubilatoire pour certains…(...)
Invitée lundi (27 mai) sur le plateau de "Ça vous regarde", sur LCP, elle s’est vivement emportée lorsque le président du comité IDAHO (association à l’origine de la Journée internationale contre l’homophobie), Alexandre Marcel, a rappelé qu’elle était mariée avec son cousin germain et qu’elle n’avait pas à s’immiscer dans la vie des couples homosexuels. Elle lui a répondu, très tendue et agacée :
"Je ne répondrai pas à cette question, j'en ai par-dessus la tête qu'on me parle de mon cousin. La loi de la République n'a jamais interdit à ce qu'on se marie entre cousins. La seule restriction qui puisse exister, c'était sur le plan religieux, alors monsieur, laissez-moi tranquille avec mon mari, qui est mon époux depuis 45 ans!" (...)
La très pieuse Christine Boutin, ardente opposante à l’égalité des droits pour les couples homosexuels – que ce soit le Pacs, qu’elle n’a toujours pas digéré, ou le mariage – fait preuve, encore une fois, d’une mauvaise foi particulièrement déconcertante. Lorsque ça l’arrange, elle invoque la loi de la République. Dans ce cas, pourquoi n’arrive-t-elle pas à respecter la loi qui a ouvert le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe, qui est également une loi de la République ?
Dans de nombreux pays, le mariage entre cousins germains est strictement interdit car il est considéré comme étant incestueux. Christine Boutin peut se féliciter des lois de notre République qui ont permis qu’elle puisse se marier, tout comme les couples de même sexe se félicitent aujourd’hui de pouvoir s’unir en toute légalité. Elle n’est plus à une contradiction près !
Elle ose vraiment tout et c'est bien à ça, malheureusement, qu'on peut la reconnaître...(...)
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Benoît Barvin
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