Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 28 mai 2013

"Le virage de la Modernité, brutalement, s'achevait contre un mur". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA PENSÉE EST DE L'ACTION EN BOITE)

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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/21)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste

   La vie, dans le couvent, n'est pas des plus agréable, ainsi que s'en rend compte la jeune Elaine Cantagril. Il semblerait que les Soeurs cachent un honteux secret...

ANGÉLUS 
ou 
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE

Tintoret. Suzanne et les vieillards.

   Cette nuit d’avril était étonnamment douce. 

   Cependant Elaine se tournait et se retournait sur sa couche sans parvenir à trouver le sommeil. Des bribes de son cauchemar lui revenaient dès qu’elle fermait les yeux. Lorsqu’elle les gardait ouverts, le visage de Soeur Jeanne lui apparaissait, les yeux injectés de sang et hurlant que des Forces Obscures la traquaient... 

   « Absurde, songea la jeune femme en se levant et en allant vers la fenêtre grillagée. Absurde. Il règne pourtant dans ces lieux de grande paix une atmosphère délétère qui m’inquiète. Pourquoi Soeur de la Miséricorde s’acharne-t-elle ainsi sur Soeur Jeanne ? Pourquoi cette dernière a-t-elle laissé entendre que la Supérieure était possédée ? » 

   Elaine haussa les épaules. Tout cela ne la regardait pas. Elle eut bien l’idée qu’il y avait peut-être une corrélation entre les différents événements qu’elle avait vécus, mais cette idée disparut bien vite. 

   Au-dessus d’elle, entre les barreaux, se détachait le ciel, piqueté d’étoiles. Elle fut prise de l’irrépressible besoin de sortir, de retrouver les senteurs de la nuit, ainsi qu’elle l’avait fait plusieurs fois, en compagnie d’Adrien. 

   Elaine s’empara d’un châle et se faufila silencieusement dans le couloir. Elle marchait les pieds nus et la froideur des dalles lui serra rapidement le cœur. Quand elle passa devant la cellule de Soeur Jeanne, elle faillit tapoter à l’huis. Sous la porte, elle apercevait une fine lueur tremblotante, preuve que la jeune novice ne dormait pas. Mais elle retint son geste et, finalement, trottina jusqu’au préau. 

   La lune était pleine. Elle éclairait le jardin comme mille bougies, de sorte que chaque détail du paysage semblait palpable. Les massifs de fleurs enserraient l’espace et les roses avaient l’apparence de minuscules visages barbouillés de blanc laiteux. Sur ce décor blafard, la margelle du puits se découpait, aux moellons s’ajustant comme à la parade. Son ombre froide courait jusqu’au banc sur lequel était assise une religieuse. 

   Saisie, Elaine se dissimula aussitôt derrière une colonne. La moniale était immobile, le visage tourné vers l’astre de la nuit. Elle ne l’avait pas entendue. La jeune femme retint son souffle. Un vent léger vaguelait la robe et la cornette de la religieuse, toujours sans mouvement, comme en extase. 

   Au bout d’un moment, l’inconnue se leva avec lenteur et s’approcha du puits. Elle se pencha vers le trou béant avec une telle vivacité qu’Elaine eut soudain peur que la religieuse ne s’y jette, attirée par la gueule sombre et menaçante. 

   La jeune femme esquissa un geste vague pour intervenir mais, déjà, la moniale se redressait et se mit à rire. Ce rire était si grinçant, proche du son désagréable produit par un luth désaccordé que, mal à l’aise, elle en frissonna. 

   La silhouette se retourna brusquement et, l’espace d’une seconde, les rayons de la lune l’éclaboussèrent. 

   Le visage était celui de la Mère Supérieure. 

*** 

   Elaine ne bougeait plus. D’ordinaire, elle ne serait pas restée ainsi, dissimulée derrière une colonne, à épier une religieuse. Après tout, celle-ci ne faisait rien de mal. Elle devait elle aussi goûter la douceur de cette soirée et son petit rire était l’expression de son plaisir. Y avait-il, dans la règle monacale, une interdiction spéciale condamnant la promenade, la nuit, sous la clarté de la lune ? Elaine n’en savait rien. Cependant, elle resta derrière son abri de fortune, les yeux rivés sur la silhouette de la Mère Supérieure qui paraissait bien nerveuse. 

   Brusquement la religieuse, après avoir jeté un regard autour d’elle, ôta sa cornette. Une chevelure en bol se révéla ainsi qu’un visage à la rondeur d’enfant. Interdite, Elaine vit alors la religieuse accomplir un geste surprenant. Comme dans un rêve, la Mère Supérieur ôtait à présent posément sa tenue. Quelques secondes plus tard, elle apparut enfin complètement nue, telle Vénus jaillie des eaux ; eaux figurées par l’amas de ses vêtements que le vent léger faisait onduler à ses pieds. 

   La jeune femme ouvrit la bouche sur un cri muet. Soeur de l’Incarnation était devenue folle. Se rendait-elle compte de ce qu’elle faisait ? Cet acte était le comble de la licence ! 

   Elle se rappela alors les propos de Soeur Jeanne concernant la Supérieure. N’avait-elle pas parlé, à son sujet, de Satan ou de quelque chose d’approchant ? Se pouvait-il que la novice ait déjà assisté à une telle scène ? Dans ce cas, ses paroles de l’après-midi prenaient tout leur sens. Loin d’être sibyllins, les sous-entendus de la jeune soeur étaient destinés à la mettre en garde. 

   Ebahie, rouge de confusion, honteuse de jouer ainsi les voyeuses et cependant incapable de bouger, Elaine contemplait la Supérieure qui, avec douceur, trempait ses doigts dans un petit pot tiré d’une des poches de son vêtement et se caressait ensuite la peau, y laissant un enduit qui luisait sous les rayons de la lune. 

   Elle remarqua que la Mère Supérieure accomplissait cet acte avec beaucoup de ferveur, comme en témoignait son visage sur lequel était peinte une expression d’extase. 

   La scène parut tellement incroyable à Elaine qu’elle se demanda si elle ne naissait pas de sa douleur et de ses cauchemars. La fièvre qu’elle sentait parfois s’insinuer en elle, louvoyant comme un serpent dans ses os, lui envoyait-elle ces images impies ? Elle aurait bien aimé que l’explication soit aussi simple. 

   Elle se frotta les yeux en doutant un instant de sa vue. Mais elle dut se rendre à l’évidence : c’était bien la Supérieure, Soeur Camille de l’Incarnation, cette femme à l’aspect austère, cette servante de Dieu, élue pour trois ans par le chapitre Supérieur du couvent, c’était bien elle qui, sous la lueur indifférente de la lune, exposait sa nudité. 

   Et la lumière froide de l’astre la nimbait d’une aura irréelle. Et le corps qu’elle dévoilait, qu’elle caressait de ses rayons, qui se mettait à évoluer gracieusement dans l’espace, était celui d’une toute jeune femme, dont les charmes auraient rendu déraisonnable le plus honnête des hommes ! 

   Elaine se sentit prête à défaillir. Elle posa les paumes de ses mains sur ses paupières pour effacer cette trouble attraction, mais céda une nouvelle fois à la curiosité malsaine qui l’avait rongée, dès que la religieuse avait ôté son voile. 

   Entre ses doigts, censés la protéger de cette vision infernale, qu’elle écartait malgré elle, la voyeuse détailla chaque parcelle du corps dénudé de la Mère Supérieure. On lui avait dit que cette dernière avait dépassé la quarantaine. Sa peau aurait déjà dû être marquée par les ans. Et pourtant, elle paraissait étonnamment élastique, sans aucune excroissance, sauf au bas de son dos. 

   Là, s’étalant en biais sur une partie des reins, s’étalait un bubon malsain qui jurait avec le reste du corps ; un corps qui échappait comme par miracle, à l’injure du temps. Cette sorte d’abcès s’apparentait à une longue blessure suppurante, excroissance composée de trois pseudopodes phlegmonés.

***
(A Suivre)

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"La SNCF a repéré mon adresse IP et c'est ce voyage
que j'ai dû choisir..."


« Ce billet de train coûtait moins cher ce matin » : 
comment déjouer l’IP tracking
Gokan Gunes

   Si vous prenez régulièrement vos billets de train en ligne, vous l’aurez sans doute remarqué: plus vous attendez avant d’acheter, plus le prix augmente. Normal, direz-vous. Plus on approche de la date de départ, moins il y a de places, plus elles valent cher.

   Mais si on vous disait que plus vous vous connectez, plus le prix augmente, alors même que le nombre de places reste constant ? La faute à l’« IP tracking », ou « le pistage d’adresse IP », une technique qui existe depuis le milieu des années 90.

   Comme l’explique le blog SOS conso du Monde, « le principe est simple » : « Quand vous faites une recherche de billets, l’opérateur enregistre cette recherche et l’associe à l’adresse IP du terminal que vous utilisez (ordinateur, smartphone, etc.). Il vous propose alors un prix “p” [...]. Si vous réalisez la transaction, vous payez ce prix “p”, fin de l’histoire.

   Mais si vous n’achetez pas immédiatement et que vous réessayez un peu plus tard, l’opérateur a gardé en mémoire que vous aviez manifesté un intérêt pour ce trajet, et il vous propose alors un prix un peu supérieur “p+e”, ceci afin de susciter l’achat immédiatement en vous laissant penser que le nombre de places diminue et que le prix augmente.

   Et ceci même si aucun changement n’a eu lieu, même si aucun autre client ne s’est manifesté. Il s’ensuit une logique incrémentale : plus vous allez réitérer la simulation, plus le prix va augmenter – toujours par petit palier. L’objectif est très clair : provoquer la vente. Et ça fonctionne très bien. »

   Est-ce légal ? Pour l’instant, oui. L’eurodéputée socialiste Françoise Castex asaisi la Commission européenne ainsi que la Commission nationale de l’informatique et des libertés à ce sujet (CNIL).

   Cette dernière, jugeant que cette pratique « suscite de nombreuses interrogations », a décidé, conjointement avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), de « mener une enquête afin de déterminer si les dispositions relatives à la loi “Informatique et Libertés” sont respectées ».

   En attendant, pour esquiver l’IP tracking, un seul moyen : changer d’adresse IP. Afin de vous permettre de partir en week-end sans vous ruiner, Rue89 vous propose quelques techniques simples. Pour vérifier qu’elles fonctionnent, plusieurs sites vous indiquent quelle est votre adresse IP actuelle.

   1/Eteindre, puis rallumer sa box : simple, mais pas toujours possible

    Certains utilisateurs de la Freebox connaissent cette technique. Lorsque l’adresse IP change après chaque redémarrage de la box, on dit qu’elle est dynamique. A chaque établissement d’une connexion, le fournisseur d’accès attribue une adresse IP différente.

   Cependant, les abonnés à la Freebox en zone dégroupée ont par défaut une adresse IP fixe. Les conditions d’attribution d’une adresse IP dynamique ou fixe dépend des opérateurs. L’adresse IP est fixe par défaut, sur demande, voire en payant un supplément. Dans le doute, il faut faire l’essai. Précision utile : il est inutile de se connecter à partir d’un autre ordinateur si celui-ci est connecté à la même box.

   2 / Smartphone et 3G : le fusil à un coup

   Si vous ne possédez pas un smartphone avec une connexion 3G, passez directement au point suivant. Pour les heureux propriétaires, sachez qu’un smartphone peut vous permettre de contourner l’IP tracking.

   En effet, l’adresse IP délivrée par votre fournisseur d’accès 3G est différente de celle délivrée par votre fournisseur wifi. Il est donc possible de comparer les prix des billets sur différents sites avec un ordinateur et de finaliser l’achat avec un smartphone (ou inversement).

   3 / Il a FreeWifi, il a tout compris

   Plusieurs fournisseurs d’accès permettent, grâce à un identifiant et un mot de passe, de se connecter à un réseau sans fil à partir de n’importe quelle box du même opérateur.
   Par exemple, si votre fournisseur d’accès est SFR, vous pouvez vous connecter au réseau SFR wifi public proposé par n’importe quelle box SFR. Autrement dit, vous bénéficierez d’une nouvelle adresse IP.

   Il existe toutefois quelques problèmes. En février 2012, la Fédération France Wireless révélait qu’il existait une faille dans le réseau SFR wifi : lors d’une connexion, vous vous appropriez l’adresse IP du propriétaire de la box. Ce qui peut être potentiellement embarrassant pour lui...

   4 / VPN : surfons heureux, surfons cachés

   Il existe aussi des manières moins artisanales de contourner l’IP tracking. L’utilisation d’un VPN (« virtual private network », ou réseau privé virtuel) permet d’accéder à un serveur doté d’un tunnel sécurisé où les données sont cryptées.
   Le serveur permet, en outre, de bénéficier d’une nouvelle adresse IP, donc d’une nouvelle identité, quand on établit une connexion publique.

   Il existe de nombreux VPN gratuits, qui ralentissent la connexion, ou payants. A noter : les VPN sont légaux – les utiliser pour contourner Hadopi, moins. (...)

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(Ces oiseaux qui pépiaient 
lui donnaient mal au crâne)


VERECUND [adjective] shy; modest; bashful.

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"Tu me mens pas en disant que tu ne m'aimes plus?
- Heu, non... Pas vraiment...
- Tu me mens quand, alors?
- Tu es en train de m'embrouiller, toi..."

Des étudiants détecteurs de mensonges
Jiři Sobota
RESPEKT

   L’année dernière, peu avant Noël, alors que la campagne présidentielle tchèque battait son plein, le candidat Miloš Zeman dut s’expliquer sur la provenance des fonds aidant à financer ses panneaux publicitaires et autres supports de communication qui inondaient alors le pays. Dans les médias, des spéculations allaient bon train sur un possible financement de sa campagne par l’argent de la compagnie pétrolière russe Loukoil. D’un revers de la main, le favori des sondages balaya la suspicion. “Ce que je peux seulement vous dire” dit-il d’un ton pondéré à la télévision,“c’est que la société Loukoil a publié un communiqué officiel, dans lequel elle déclare ne nous avoir jamais rien versé, directement ou indirectement”.

   Miloš Zeman a assené cette affirmation, en se référant de plus à une autre autorité, à travers la position officielle d’une entreprise de premier plan. Même si elle n’évoque rien au modérateur de l’émission, il ne peut bien sûr être tout à fait certain qu’elle n’a jamais existé. Bref, la défense de Zeman est passée.

   Au même moment, à Brno, un groupe d’étudiants suivait l’émission à la télévision. Dès qu’il en eut reçu une transcription, peu après la fin de l’émission, il commença son travail coutumier. Un des membres les plus expérimentés de l’équipe identifia, dans le flot verbal, les affirmations factuelles, c’est-à-dire les déclarations pouvant être vérifiées et contrôlées à partir de sources accessibles au public. L’affirmation concernant l'existence d'un communiqué officiel de la compagnie Loukoil en faisait bien sûr partie.(...)

   La déclaration de Miloš Zeman n’a pas passé le test. Les étudiants de Brno lui ont décerné le label “mensonge” la pire des mentions sur leur échelle d’appréciation. C’est lors de la dernière campagne présidentielle que l’association Demagog.cz a, pour l’heure, signé son plus grand succès. Elle a attiré l’attention des médias de l’establishment. Certains d’entre eux [comme le quotidien Hospodářké noviny et la télévision publique] lui ont commandé des vérifications de déclarations de candidats.

   Pour une association non professionnelle d’étudiants qui, dans sa version tchèque, n’existe que depuis un an, c’est une réussite remarquable. Elle se donne pour mission de vérifier la véracité des propos tenus par les responsables politiques, en particulier dans les débats télévisés. Des politologues constituent le noyau dur de Demagog.cz, qui est financé par la fondation Open Society Fund Praha et le programme Jeunesse en action de l’UE. La société Newton Media aide quant à elle à la transcription des enregistrements des débats.

   Ce sont deux étudiants venus de Bratislava, Ondrej Lunter et Matej Hruša, qui ont lancé le Projet Demagog à l’université de Brno. Parce qu’ils ne supportaient plus l’indigence des débats télévisés en Slovaquie, les deux jeunes gens ont –dès 2010– mis au point, avec des bouts de ficelle, la version slovaque du projet.

   “C’était une de ces idées propres aux étudiant. On suivait les débats télévisés du dimanche qui, en Slovaquie, sont de bien moins bonne tenue qu’en République tchèque. On s’est aperçu que les politiciens les prenaient pour des lieux d’autopromotion, sans que personne en face ne les contredise” se souvient Matej Hruša. C’est lui qui a eu l'idée de s’inspirer des Etats-Unis, où ce que l’on appelle le fact-checking, c'est à dire la vérification par les faits, est en plein essor depuis environ 10 ans.(...)

   Aux Etats-Unis, vers où se portent tous les regards des étudiants tchèques et slovaques, le fact-checking se pratique à une bien plus grande échelle. Le phénomène a explosé autour de 2005, lorsque internet a commencé à tourner à plein régime et que Google est devenu incontournable. Aujourd’hui, il existe aux Etats-Unis plusieurs organisations comparables aux Demagog tchèque et slovaque. Dans certaines d’entre elles, des dizaines de journalistes travaillent. FactCheck.org, par exemple, qui est dirigée par un vétéran de CNN, Brooks Jackson, dispose d’un budget annuel de près d’un million de dollars.

   A Brno et à Bratislava, de telles conditions prêtent à sourire. Mais les deux Demagog sont portés par l’enthousiasme des étudiants et il semble, du moins pour l’heure, que cela leur convienne ainsi. Comme l’explique l’expert Jan Tvrdoň, “notre faculté est en fait un endroit assez spécial. Beaucoup de gens, ici, agissent et s’impliquent dans des projets. Ne vous en faites pas, on sait aussi faire la fête à côté”. Mais dans la pratique, cela ne signifie pas que les résultats des projets américains et d’Europe centrale soient très différents. (...)
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Benoît Barvin

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