@@@
Pensées pour nous-mêmes:
(LE MONDE NE T'APPARTIENT PAS
MAIS IL T'APPARTIENT DE LE RESPECTER)
Pensées pour nous-mêmes:
(LE MONDE NE T'APPARTIENT PAS
MAIS IL T'APPARTIENT DE LE RESPECTER)
@@@
LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/33)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste
Angélus Galin décide de disparaître. En l'apprenant, sa soeur ne réalise pas qu'il s'agit d'un subterfuge...
ANGÉLUS
ou
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE
Johannes"Vermeer "The Lacemaker"
Angélus, lui, ne connaissait pas ces états d’âme. On eût dit que sa dernière déconvenue lui avait ouvert les yeux à tout jamais sur la condition humaine. En arrivant à Rodez, il attendait des autres une aide et un soutien moral. Maintenant, il n’espérait plus rien de personne. Il avait un objectif à atteindre, une passion à assouvir et plus rien ni personne ne l’arrêteraient.
A Nîmes il dépensa l’argent qui lui restait en achetant un sac de voyage, des vêtements de rechange et un billet pour Avignon. Lorsque la diligence passa par l’octroi, elle fut soumise à un contrôle et tous les voyageurs durent décliner leur identité. Angélus put constater combien ses fausses écritures faisaient illusion, de même que ses habits choisis avec soin et le léger accent avec lequel il parlait le français.
Ses compagnons de voyage semblèrent apprécier la compagnie de ce jeune homme aux allures délicates et à l’intelligence vive, promis certainement au plus bel avenir, à en croire les cicatrices laissées par une expérience de laboratoire malheureuse, alors même qu’il étudiait les propriétés volatiles d’une crème de sa composition.
Il se trouvait parmi les voyageurs un niçois, fabricant de savons et de produits cosmétiques, qui voulut en savoir plus long. S’ensuivit une discussion passionnée dans laquelle Angélus se montra si féru en matière de lotions, de baumes et autres spécialités existant sur le marché, que son interlocuteur lui demanda comment il avait pu accumuler, si jeune, une telle science.
Ce à quoi Angélus répondit qu’il avait eu le privilège de travailler en Italie chez Maître Pavèse, pour qui il avait été apprenti et également courtier et, qu’ainsi, il connaissait une multitude de choses dans ce domaine. Il ajouta que, de plus, il envisageait la mise sur le marché de crèmes révolutionnaires dont il avait déjà les recettes mais, hélas, pas les moyens de les fabriquer à grande échelle.
Le bonhomme, dont le commerce était en pleine expansion mais qui souffrait de la concurrence des parfumeries grassoises et des innovations incessantes dont étaient capables des groupes de chercheurs plus fortunés que lui, eut tout à coup la très nette certitude que ce garçon aux yeux d’un bleu-vert perçant détenait la formule capable, et de les enrichir formidablement, et d’assurer la renommée de la maison Fumel.
C’est ainsi qu’Angélus se retrouva, après une escale en Avignon, sur les hauteurs de Nice, dans la propriété de monsieur Fumel, où celui-ci mit à sa disposition un petit laboratoire à l’abri des regards indiscrets, la fabrique proprement dite se trouvant juste au bord du Paillon.
Angélus, que les dernières épreuves avaient quelque peu endurci, se sentit merveilleusement bien dans cet environnement lumineux, avec en fond visuel le velours bleu de la mer. Dans un coin de l’officine était aménagée une alcôve avec un lit dont les draps étaient plus doux que de la soie. Il flottait dans ces deux pièces des parfums rares qui finissaient d’enchanter le jeune homme, déjà comblé par toutes les manipulations qu’il faisait dans la journée.
Car il s’était mis tout de suite au travail. A la fois pour honorer son contrat, ses appointements seraient de vingt francs par jour, avec un pourcentage sur les ventes, sous réserve de fournir régulièrement des produits susceptibles de séduire la clientèle. A la fois aussi, parce qu’il avait hâte de pouvoir commencer à soigner sa peau et sa main insensible.
Son but premier était de remplacer les tissus définitivement lésés par des tissus intacts, comme on peut le faire actuellement à l’aide de greffes, mais sans avoir recours à ces prélèvements. Non pas qu’il n’en ait pas conçu l’idée, mais il pensait à juste titre qu’il ne parviendrait pas, faute de produits adéquats, à faire en sorte que la greffe puisse tenir sans subir de rejets. Son idée était plutôt de se servir de molécules végétales auxquelles il induirait un processus de développement similaire en tout point à celui d’un receveur. Du choix de ces molécules dépendait son succès.
Monsieur Fumel dut lui fournir de l’eau des sources du Mont Lacaune et quantité de fleurs fraîches, ce qui se révéla assez difficile en ce début d’automne. Fort heureusement la région était riche en serres et Angélus put obtenir des variétés dont il ne connaissait jusqu’alors que le nom, le descriptif et les propriétés.
Déjà, avec ces produits savamment dosés et mélangés, il fabriqua une crème d’une grande délicatesse, à laquelle il mêla un soupçon d’opiat et des essences de vigne-vierge. Il la baptisa « Peau d’âme ». Ainsi, monsieur Fumel, rassuré au sujet des capacités de son employé, pourrait le laisser continuer ses recherches.
La boutique se trouvait rue Masséna et elle voyait défiler toutes les dames en villégiature sur la Côte. A cette époque, c’était surtout des Anglaises et des Parisiennes qui fréquentaient la région, réputée pour son climat tempéré et son arrière-saison très reposante.
Ces dames, toujours à l’affût d’une nouveauté, s’empressèrent d’essayer « Peau d’âme », la seule crème capable d’estomper les rides de manière efficace et de donner à la peau un velouté incomparable. Les vendeuses avaient reçu comme consigne de ne proposer ce produit qu’à certaines clientes, afin d’opérer un effet de curiosité chez celles qui ne le connaissaient pas encore. De sorte que la publicité se fit toute seule.
Les femmes se vantèrent auprès de leurs amies d’avoir trouvé une crème merveilleuse et ces dernières voulurent, elles aussi, en profiter. A ce train-là, en deux mois, la fabrique risquait d’être en rupture de stock car, compte tenu de la saison, les matières premières n’étaient pas toutes disponibles.
Alors Angélus, qui connaissait parfaitement la composition de chaque plante, se mit, bien avant les autres chimistes, à élaborer les produits de synthèse correspondant aux ingrédients de « Peau d’âme ». Le résultat qu’il obtint fut à la hauteur de ses espérances, et il put ainsi gagner un temps précieux qu’il employa à ses recherches personnelles.
***
(A Suivre)
@@@
"Mais enfin, vous voyez bien que je ne porte pas de soutien-gorge!"
Féministes seins nus Berlusconi Reuters
europe1.fr
Chine :
le bac, c'est sans soutien-gorge
Claire Maupas
(...) La consigne est claire : le port du soutien-gorge à attaches métalliques est interdit pendant l’examen. Pas question de déclencher l’alarme. Dans la Province de Jilin, cette année, tous les candidats au gaokao - le bac chinois - sont passés au détecteur de métal.
Objectif : épingler les tricheurs dissimulant des gadgets hi-tech destinés à la fraude. Pour faciliter les contrôles, les élèves doivent porter des pantalons avec élastique et non à braguette, ainsi que des chaussures sans œillets métalliques, rapporte le Global Times.
Les porteurs de pacemakers doivent produire un certificat émanant d’hôpitaux homologués. Oreillettes, récepteurs sans fils, stylos, montres, lunettes et ceintures truquées ... Selon le Quotidien du Peuple, plus de 60 000 engins électroniques ont été saisis en Chine l’an dernier. En matière d’antisèches, les affaires sont juteuses et l’inventivité sans borne, comme le montre la photo de cette règle avec écran intégré reprise par le siteTechinAsia.
La pression est forte au pays des enfants uniques. Parfois ce sont les enseignants qui dérapent. En 2009, des professeurs de Songyuan ont été arrêtés pour avoir vendu des équipements sans fil destinés à la fraude à leurs élèves. Plus de 9 millions de jeunes Chinois passent l’examen national d’entrée à l’Université les 7 et 8 juin. (...)
Lire sur:
@@@
(Vivant, le propriétaire de ce squelette
était déjà très religieux)
@@@
(L'Oeil était dans le Net et regardait la Terre)
Espionnage :
Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo, Skype …
sont en collaboration avec des services secrets de différents pays
(...) C’est maintenant confirmé. Et pourtant c’est un fait bien connu dans le milieu des TIC. Mais certains internautes doutaient de l’utilisation de leurs données par des services secrets.
"Les renseignements recueillis en vertu de ce programme sont l'une des informations les plus importantes et précieuses intelligence que nous recueillons, et sont utilisés pour protéger notre nation à partir d'une grande variété de menaces ".Voilà les mots du directeur du renseignement national aux Etats-Unis, James Clapper, en confirmant l’existence de ce programme top secret dont le code est Prism. (...)
(...) The Guardian a reçu des documents de ce programme. En effet, c’est une opération "d'espionnage" qui a donné à la NSA (Agence de sécurité nationale) et le FBI d'accéder facilement aux systèmes de neuf des plus grandes compagnies de l'Internet au monde. Le groupe comprend Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo, Skype, YouTube, AOL, PalTalk, etc.
Donc, toutes ces grandes entreprises du web ont permis aux services secrets d’intercepter et d’utiliser les données de millions de clients via des communications par audio, e-mail, messagerie instantanée, photo,vidéo, transfert de fichiers, profils, etc . La NSA puise directement ces infos dans les serveurs de ces géants du web qui sont basés aux Etats-Unis.
Selon l’article publié par The Guardian, cette loi sur la surveillance américaine existe depuis la présidence de George W. Bush, en 2007, et renouvelée sous Barack Obama en décembre 2012. " Le Prism a été créé en Décembre 2007 afin de fournir une surveillance en profondeur sur les communications en direct et des informations stockées sur les étrangers d'outre-mer. La loi permet le ciblage de tous les clients des entreprises participantes qui vivent à l'extérieur des États-Unis, ou les Américains dont les communications incluent les personnes hors Etats-Unis."
Maintenant, c’est l’heure des démentis pour ces grandes entreprises et des explications du côté du gouvernement américain, après cette fuite, scandaleuse, pour ces internautes qui ignoraient ou ne croyaient pas à cette utilisation anormale, sans autorisation, de leurs données sur la toile.
Le fondateur de Facebbook, Mark Zuckerberg dément . D’après lui "Facebook ne fait pas partie de tout programme visant à donner aux États-Unis ou tout autre gouvernement un accès direct à nos serveurs. Nous n'avions même pas entendu parler de PRISM jusqu’à avant-hier (of course) […] Nous allons continuer à lutter énergiquement pour garder vos informations en toute sécurité. Nous encourageons vivement tous les gouvernements à être plus transparents dans tous les programmes visant à maintenir la sécurité publique. C'est la seule façon de protéger les libertés civiles de chacun et de créer la société sûre et libre que nous voulons tous sur le long terme."
Toujours d’après le quotidien britannique, dans sa déclaration Google indique qu’il se soucie profondément de la sécurité des données des utilisateurs. "Nous divulguons des données de l'utilisateur au gouvernement en conformité avec la loi, et nous examinons toutes les demandes avec soin. […] mais Google n'a pas de porte arrière pour le gouvernement d'accéder aux données privées de l'utilisateur ". (...)
Quant à Apple, il dit n’avoir jamais entendu parler de Prism. « S'ils font cela, ils le font à notre insu. » La Maison blanche a aussi démenti mais confirme que c’était indispensable à la lutte antiterroriste. De toute façon, La NSA décrit Prism comme "l'un des accès les plus précieux, unique et productive" de l'intelligence, et vante le service qui a été mis à la disposition des organisations d'espionnage d'autres pays.
Par conséquent, aujourd’hui c’est aux internautes de prendre conscience de ce fait que beaucoup parmi nous ignoraient. (...)
@@@
Luc Desle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire