Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 27 juillet 2012

"L'assassin aux framboise écrasées mettait beaucoup de temps pour tuer ses victimes". Jacques Damboise in "Pensées aux petits petons".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE CITRON NE SE MÉLANGE PAS
A L'ORANGE, IL S’ADDITIONNE)

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"Obanga!
- N'gamo, N'gamo!
- Balongo!"
(Voix de femme)
"- Pfff... 
Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre..."

The origin of the term “Going Apeshit.”

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"Oh Mon Dieu, ces Chinois sont de plus 
en plus grands...
- Immenses, même, je dirais...
Mmmm..."


«L'ambition de la Chine 
c'est de faire du business en Afrique»
(Ah bon?)

   François Lafargue, spécialiste de la Chine, professeur à l'école ESG et Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Iris, en charge de l’Afrique, reviennent sur les conséquences de la présence chinoise en Afrique.

   /Pourquoi la Chine a-t-elle doublé récemment son «aide» (20 milliards de dollars) à l’Afrique ?

   F.L. D’abord on ne sait pas ce que désigne ce terme de prêt car la Chine mélange un peu tout. Il faut différencier les prêts publics, les dons, et les prêts qui sont accordés par les entreprises publiques chinoises. Ces aides ne sont souvent que des investissements de la part des entreprises.

   P.H. Les 20 milliards de dollars sont des crédits, donc des prêts. Mais le problème, c’est que l’on ne connaît pas leur taux d’intérêts. La Chine a juste fait un effet d’annonce et ce qu’il faudrait savoir, c’est la nature exacte des contrats.

   /Quelles sont les motivations de la présence chinoise en Afrique ?

   F.L. Elles sont de plusieurs ordres. Tout d’abord, il y a une motivation énergétique : l’Afrique a 10% des réserves mondiales de pétrole. Etant donné que la Chine est très énergivore, elle entretient des relations étroites avec les pays pétroliers tels le Soudan ou la Libye. Il y a aussi une motivation minière : ce qui l’intéresse particulièrement, ce sont les minerais stratégiques (or, titane etc.) que l’on trouve notamment en Afrique australe (Zimbabwe, Afrique du Sud etc.). Le dernier facteur est d’ordre commercial car le continent africain, c’est un milliard de consommateurs ! Certes, c’est une population qui a encore un faible pouvoir d’achat, mais les entreprises chinoises connaissent très bien ce marché puisqu’il ressemble à celui de leur pays. Ainsi, ils savent qu’il faut des produits simples, faciles a réparer, sans forcément de haute technologie.

   P.H. Pour maintenir sa croissance, la Chine à absolument besoin de ressources naturelles, et l’essentiel se trouve en Afrique. La deuxième raison, c’est que la Chine est une puissance émergente, et l’Afrique fait partie de sa «mondialisation». L’Afrique est aussi un déversoir de la population chinoise, qui vient migrer sur le continent [750 000 Chinois en 2007 contre moins de 100 000 Français, ndlr], ce qui permet aussi le développement de sa culture. (...)
Lire sur:


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"Si j'aime la philosophie kantienne? C'tte question! 
Evidently. Sans le maître, rien n'aurait été possible"

Le porte-jarretelles 
du point de vue pragmatique, 
par Emmanuel Kant
Sophie Chassat
Philosophe, blogueuse 
sur la chaine Trendy de Letudiant.fr

   (...) Thomas de Quincey nous le dévoile dans son caustique ouvrage "Les Derniers jours d'Emmanuel Kant". En s'appuyant sur des faits biographiques avérés, l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium décrit, à travers un Kant vieillissant, le spectacle tout à la fois grotesque et tragique de la déchéance d'une intelligence exceptionnelle. De Quincey représente notamment comment le rythme implacable des journées d'un Kant obsédé par le respect d'un emploi du temps tiré au cordeau, se détraque peu à peu, du fait de faiblesses, d'oublis, d'absences. (...)

   Or, parmi les rituels qui scandent la journée du philosophe, se trouve celui de la mise de son porte-jarretelles... Si je vous dis que ce dessous érotique n'existait pas encore du temps de Kant (18e siècle), vous aurez vite compris qu'en plus de le porter, ce dernier l'a inventé! Ce grand penseur était donc un pervers? Un travesti refoulé? Un original loufoque? Vous risquez d'être déçu... (...)

   Kant n'était rien de tout ça, il était juste pragmatique. A l'époque, les hommes comme les femmes portent des bas et ceux-ci sont maintenus par des rubans qu'on noue autour de la jambe. Mais pour notre philosophe, ce système présente un inconvénient majeur: le sang circule mal si on enserre une partie du corps et c'est toute l'activité de la pensée qui peut alors s'en trouver perturbée... De plus, Kant effectue chaque jour une invariable promenade dans les rues de Königsberg, sa ville natale qu'il n'a jamais quittée: mais quand on marche et qu'on refuse de porter un ruban pour maintenir ses bas, ces derniers vous dégringolent aux chevilles! Pas possible de se retrouver dans une telle posture quand on est le sérieux et respecté auteur de la Critique de la Raison pure. Une seule solution: inventer un mécanisme capable de maintenir ses bas sans constituer un danger pour la santé. Le porte-jarretelles était né: origine bien peu sensuelle pour un accessoire dont l'affriolant destin aurait horrifié Kant! (...)


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(Les tueuses d'idées reçues en pleine action)

(via junk-yard-doll)


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Benoît Barvin (et Blanche Baptiste, Jacques Damboise)

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