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Pensées pour nous-mêmes:
(TON BUT EST INATTEIGNABLE
MAIS C'EST TON BUT)
(TON BUT EST INATTEIGNABLE
MAIS C'EST TON BUT)
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(Cette super héroïne était amoureuse d'un mur blanc,
amour bien partagé)
Kabuki. (Alex Maleev.)
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"Je danse pour mon député far away from his home"
Députés d'outre-mer:
un quotidien à géographie variable
LAURE EQUY
(...) Dix-huit heures de trajet - escales en Nouvelle-Ecosse et à Montréal comprises - séparent sa terre d’élection du Palais-Bourbon. «On est les pires après Wallis-et-Futuna», rigole la députée (radicale de gauche) de Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick Girardin, «l’horloge biologique un peu détraquée» à force de jongler entre les fuseaux horaires. Ils sont 27 députés, élus dans les départements et les collectivités d’outre-mer, à avoir pris leurs marques dans la nouvelle Assemblée. Comme leurs camarades métropolitains, ils sont encore dans les cartons, à la recherche d’un bureau, pour certains en train de recruter un attaché parlementaire. Mais pour eux, pas de vendredi rituel en circonscription, pas de saut de puce pour une réunion en commission dans la journée. Il faut anticiper davantage, planifier les aller-retour l’oeil sur l’ordre du jour.
La rentrée parlementaire et la session extraordinaire les obligent, cet été, à passer beaucoup de temps à Paris. La plupart a participé aux élections du président de l'Assemblée et des présidents de groupes - seul David Vergé (Wallis-et-Futuna) siège comme non inscrit - et a assisté au discours de politique générale. Et ils seront nombreux à débattre du collectif budgétaire qui débute ce lundi. Si bien que Gabriel Serville, du groupe GDR (Front de gauche) n’est rentré qu’un week-end en Guyane depuis son élection et n’y retourne que fin juillet. «C’est mon premier mandat de député, je voulais trouver mes repères, connaître les procédures, visiter les lieux, avoir d’emblée une grille de lecture.»(...)
(...) Eric Jalton (PS, Guadeloupe) reste aussi six semaines de juin à juillet. En régime de croisière, il privilégie les longs séjours en métropole, «3 à 5 semaines trois fois par an» qu’il fixe selon les textes à l’examen: «On hésite moins à louper une proposition de loi sur l’ostréiculture en Bretagne!» Jean-Claude Fruteau (PS, La Réunion), qui préfère les passages très fréquents de deux jours à Paris, effectuera son cinquième voyage depuis le 17 juin pour le collectif budgétaire, surtout pour suivre le débat sur les transports aériens dont il est rapporteur. Annick Girardin partage son temps entre quinze jours à Paris et quinze jours à Saint-Pierre-et-Miquelon et reste deux mois à l’automne pour le projet de loi de finances.
Le règlement de l’Assemblée prévoit une enveloppe annuelle correspondant «au coût de 26 passages en classe "club-affaires" entre Paris et la circonscription» pour un députés des DOM et, pour un député d’une collectivité du Pacifique, «au coût de 16 passages en première classe». Les ultramarins sont aussi exemptés de sanction financière prévue pour un député absent plus de deux fois par mois en commission. Et ils ont une priorité de réservation sur les chambres de la résidence hotelière de l’Assemblée, rue de l’Université. Certains ont testé le lit dans le bureau, d’autres louent un studio à Paris ou en banlieue. (...)
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"Nos parents, ben ils z'ont pas passé
beaucoup de temps avec nous"
Passez donc moins de temps
avec vos enfants
Allison Benedikt
(...) Elizabeth Kolbert introduit son article «Gâtés pourris» par une scène qui se déroule en Amazonie péruvienne, alors qu’une famille tribale part pour une expédition de collecte de feuilles de cinq jours le long de la rivière, accompagnée par Yanira, une fillette d’une autre famille. Voici les observations de l’anthropologue Carolina Izquierdo:
Bien que Yanira n’ait pas eu de rôle précis dans le groupe, elle ne tarda pas à trouver le moyen de se rendre utile. Deux fois par jour, elle balayait le sable des matelas, et aidait à empiler les feuilles de kapashi pour les rapporter au village. Le soir, elle pêchait des crustacés, qu’elle nettoyait, faisait bouillir, et servait aux autres. Calme et maîtresse d’elle-même, Yanira «ne demandait rien» se rappelle Izquierdo. Le comportement de la fillette fit une forte impression à l’anthropologue car au moment de cette excursion, Yanira avait juste 6 ans.
Kolbert décrit ensuite une autre étude anthropologique: celle de 32 familles de classe moyenne de Los Angeles qui ont accepté d’être filmées en train de «manger, se disputer, se préparer et faire la vaisselle». Seulement voilà, devinez qui ne la faisait pas, la vaisselle? Les enfants de 6 ans.
Dans les familles de LA observées, aucun enfant n’accomplissait de tâche ménagère sans en avoir reçu l’ordre. Souvent, il fallait les supplier pour qu’ils accomplissent les tâches les plus simples; et souvent, ils refusaient quand même. Lors d’un épisode assez typique, un père demande cinq fois de suite à son fils de 8 ans d’aller prendre un bain ou une douche s’il te plaît. Au bout de la cinquième demande sans réaction, le père va chercher le garçon et le traîne jusque dans la salle de bains. Quelques minutes plus tard, l’enfant toujours pas lavé va dans une autre pièce jouer au jeu vidéo.
L’argument de fond de Kolbert est que nous, les parents américains, nous y prenons mal. Du moment où nous laçons les chaussures de nos enfants jusqu’à notre analyse de leur moindre déception émotionnelle, en passant par la punition uniquement appliquée après avoir compté jusqu’à trois —sans oublier nos tentatives désespérées pour ne surtout, surtout pas atteindre ce chiffre fatidique— nous gérons les moindres faits et gestes de nos enfants jusqu’à ce qu’ils ne soient plus capables d’en faire un sans nous.(...)
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"Ben... Y sont où les gars du gardiennage
qui devaient nous tenir les paravents?"
G4S : le scandale
qui enflamme (?) l'Angleterre
avant les Jeux
(Ah? On croyait que c'était le
dépassement du budget initial...)
(...) G4S est la plus importante société de gardiennage privée au monde. Elle emploie 650 000 personnes dans 125 pays. Choisie par le comité international olympique pour assurer le recrutement et la formation d'une partie des agents de sécurité lors des Jeux olympiques de Londres, qui débute le 27 juillet, elle avait passé un contrat avec le Locog (London Organising Committee of the Olympic Games, ou Comité d'organisation des Jeux olympiques de Londres). D'un montant de plus de 360 millions d'euros, ce contrat prévoyait que G4S fournisse 10 400 gardes pour les Jeux olympiques de Londres sur les 23 500 nécessaires au total.
Le samedi 7 juillet, moins de trois semaines avant le début des Jeux, le gouvernement anglais a appris que G4S ne remplirait son contrat et ne fournirait qu'une petite partie des 10 400 gardiens attendus. Nick Buckles, le directeur général de G4S s'est excusé samedi 14 juillet sur la BBC : "Nous reconnaissons que nous avons sous-estimé la tâche de fournir du personnel pour les JO. Nous le regrettons profondément." (...)
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Benoît Barvin
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