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Pensées pour nous-mêmes:
(SI TU CRÉES TOI-MÊME TA MALADIE
CE SONT LES AUTRES QUI EN PROFITENT)
Pensées pour nous-mêmes:
(SI TU CRÉES TOI-MÊME TA MALADIE
CE SONT LES AUTRES QUI EN PROFITENT)
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«La Belgique peut exploser»
(...) Dans «les Assoiffées», son premier roman, Bernard Quiriny imagine qu'une dictature féministe gouverne son pays natal. Dans la réalité, celui-ci est aujourd'hui au bord de la partition. Explications
Le Nouvel Observateur. - Dans votre roman, une poignée d'intellectuels visite «le pays le plus fermé du monde» ... Et c'est le Benelux, où une dictature féministe s'est installée en 1970. Comment vous est venue cette idée génialement absurde?
Bernard Quiriny. - Je voulais parler de deux sujets : d'un côté, le totalitarisme, qui paraît aujourd'hui très daté mais reste le phénomène politique typique du XXe siècle ; de l'autre, les passions qu'il a suscitées, notamment chez des intellectuels qui n'étaient pas des crétins. (mais des vendus?) J'aurais pu écrire sur la Russie soviétique, mais je trouvais plus drôle de tout décaler. Au lieu d'avoir un gros pays totalitaire très loin, on en a donc un tout petit, tout près. Et au lieu d'avoir le marxisme-léninisme ou le maoïsme, on a le féminisme.
N. O. - Ce dernier aurait-il un potentiel totalitaire spécifique?
B. Quiriny. - Non, pas plus que n'importe quel progressisme. Le sujet, c'est le fanatisme. J'aurais aussi bien pu parler d'une dictature écolo ou d'une secte millénariste. Mais ça aurait été moins drôle. Ce que je mets en scène ressemble peut-être à certaines outrances des années 1970, mais c'est une idéologie de carton-pâte. C'est le décor. De toute façon, je ne crois pas que l'idéologie tienne une grande place en Corée du Nord, par exemple, où le régime est intellectuellement au niveau zéro. Ce qui est formidable avec le totalitarisme, c'est que vous pouvez tout imaginer, les dictateurs ont toujours fait mieux - ou pire.
N. O. - On reconnaît Bernard-Henri Lévy et Philippe Sollers parmi les intellectuels mis en scène...
B. Quiriny. - Pour moi, ce sont des personnages de roman autonomes. Libre au lecteur de trouver des ressemblances. Cela dit, je les ai conçus comme des caricatures d'intellectuels mondains parisiens, donc il est assez normal que tous ceux auxquels vous pouvez penser leur ressemblent. Les intellectuels m'agacent, mais je les trouve attachants. S'ils n'étaient pas là, je m'ennuierais un peu. Ce sont des clowns qui à la fois m'énervent et m'amusent. (Nous itou...) (...)
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"Alors, cher client patient, comment allez-vous?
- Quand je vous vois, pas fort docteur...
- Hem... Pathologie phobique, inquiète et
suspicieuse... Il va falloir soigner tout ça!"
Note de lecture :
"Les Vendeurs de maladies"
Emilio La Rosa (Ed. Fayard)
Par F.M.
(...) Après les scandales du Mediator, du Viox et autres médicaments dangereux, on souhaiterait que les pouvoirs publics se penchent sur le marketing déployé par l’industrie pour vendre toujours plus.
Un enfant qui a des difficultés à écouter son professeur ou à rester assis à table, un adolescent timide, une femme qui a des troubles sexuels ou hormonaux, l’hypertension, le stress au travail, l’angoisse du chômeur… Toutes sortes de « symptômes », même des plus banals, peuvent devenir de véritables « pathologies » qu’il faut traiter.
L’ouvrage "Les Vendeurs de maladies" identifie les tendances actuelles à surfer sur l’angoisse d’une population en inventant de nouvelles maladies, en transformant les difficultés de la vie en « syndrome » de maladies, en plaidant pour toujours plus de prévention, avec une masse de lobbyistes, non seulement les visiteurs médicaux, les associations dites « de patients », mais aussi la publicité grand public. Ainsi, la prévention est détournée et l’on dresse une liste de facteurs de risques demandant l’usage de toujours plus de nouvelles molécules, induisant une sur-consommation de produits et une augmentation des risques de mortalité. (...)
(...) Après avoir passé en revue l’amoncellement de nouveaux facteurs de risques divers et variés, l’auteur s’amuse avec une citation qui fera d’autant plus rire qu’on aura survolé un peu les diverses recommandations à propos de ces facteurs :
« Un homme sans risque c’est : “un citadin efféminé, salarié ou employé des pompes funèbres, présentant une lenteur physique et psychologique, dépourvu de spiritualité, d’ambition ou d’esprit de compétition, qui n’aurait jamais tenté d’être à l’heure à aucun rendez-vous ; un homme sans appétit, se nourrissant de fruits et de légumes qu’il accommoderait avec de l’huile de maïs et de foie de baleine ; un non-fumeur dédaignant la radio, la télévision ou la voiture, à la chevelure épaisse, mais de constitution sèche et peu sportive, toutefois toujours soucieux d’entretenir ses maigres muscles. Avec un salaire, une tension artérielle, une glycémie, un taux d’acide urique et un taux de cholestérol tous réduits, il serait sous vitamines B2 et B6 depuis sa castration prophylactique et aurait pendant longtemps suivi un traitement anticoagulant.”
… quant à la femme à faible risque d’accident cardiaque, ce serait “une naine pas encore ménopausée, au chômage et se déplaçant à vélo, avec un faible taux de bêta-lipoprotéines et de graisses dans le sang, vivant à l’étroit dans une chambre en Crète (pourquoi la Crête?) avant 1925 et se nourrissant de céréales décortiquées, d’huile de chardon et d’eau”. » (p. 63, citation reprise de G.S. Meyers) (...)
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EURO 2012: ANGELA MERKEL,
LA MASCOTTE DE L'ÉQUIPE D'ALLEMAGNE
Annabelle Georgen
(...) La question qui tracasse le plus les journalistes allemands aujourd'hui est le comportement qu'aura la chancelière durant le match. Car elle s'est taillée une réputation de supportrice-culte ces dernières années, rappelle le Spiegel, qui publie un diaporama de ses plus beaux élans de fougue lors des victoires de la Mannschaft.
«Les visites de vestiaires de Merkel, ses venues lors des entraînements et ses poses en train de jubiler font désormais partie de chaque grand tournoi», estime le Spiegel, qui s'amuse de la «double personnalité» de la chancelière:
«Quand elle parle de paquets de plusieurs milliards d'euros au Bundestag, c'est sur un ton si monocorde qu'on voudrait tout de suite passer à autre chose (hélas...). Quand elle tient un discours au nom du gouvernement devant le conseil de l'Europe, même sa propre équipe s'efforce de ne pas s'endormir. Merkel est au Bundestag ce qu'une boîte à musique est aux enfants: un moyen de s'endormir (peut-être le but recherché?). Au stade, c'est complètement différent. C'est là que se montre l'autre Merkel.
Parce que soudain elle ne se contrôle plus du tout. Elle jette ses poings en l'air, pousse des cris de joie, s'arrache les cheveux, (enlève et jette sa grosse petite culotte? Quel niveau...) il est aussi arrivé qu'elle saute au coup du président du DFB [Fédération allemande de football]. Merkel est en extase.»
Le Spiegel salue le fait que les photos qui la montrent dans la tribune n'ont jamais l'air d'être mises en scène:
«Les instantanés de son allégresse respirent le naturel (ah, ça...), ce qui fait que même ses adversaires politiques se mettent à bien l'aimer pendant un moment.» (parce qu'elle fait la débile à chaque but, ce qui en dit long sur sa pensée féministe... ou parce qu'elle aime son grand pays?) (...)
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Benoît Barvin (et Jacques Damboise)
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