Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 23 mai 2014

"Il était gai comme un djihadiste venant de terminer sa bombe". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE N'A-T-IL QU'UN SENS?)

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(La photo des chaussures du faux unijambiste
le trahirent)


Grenson X Tenue De Nimes Wingtip Brogue

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(Fils d'employé de fast-food faisant
honte à son daddy)




Les employés de fast-food 
veulent exporter leur mouvement

GABRIEL HASSAN
COURRIER INTERNATIONAL

   (...) Une nouvelle journée de grève dans la restauration rapide a (eu) lieu ce 15 mai aux Etats-Unis. Pour peser davantage, les leaders du mouvement ont prévu cette fois-ci des manifestations dans plus de 30 autres pays. "La date du 15 mai a une importance symbolique", explique l'hebdomadaire The Christian Science Monitor. "Des actions seront conduites dans 150 villes pour demander un salaire minimum de 15 dollars de l'heure, et défendre leur droit de se syndiquer." 

   Cette journée coïncide avec "l'attention croissante de l'opinion publique à la question des salaires et des inégalités", poursuit le magazine. "Le salaire minimum a été augmenté cette année dans un certain nombre d'Etats et de villes, le président Obama souhaite élever le salaire minimum national à 10,10 dollars de l'heure, et un économiste français [Thomas Piketty] s'est hissé au sommet des meilleures ventes avec un livre sur la tendance à la concentration des richesses dans le capitalisme et les mesures nécessaires pour y remédier." (...)

   (...) Cependant, les travailleurs de fast-food américains ont organisé plusieurs journées de grève au cours des 18 derniers mois et "ces actions n'ont pas suffi à obliger McDonald's ou d'autres grandes chaînes à accorder des hausses de salaires significatives", rappelle le New York Times. C'est pourquoi, jeudi, "les travailleurs du mouvement des fast-food entendent élargir sa portée". En plus des grèves d'une journée prévues dans 150 villes dans tout le pays, "les leaders du mouvement espèrent faire de leur cause un combat mondial", écrit le journal. Des manifestations de soutien ont lieu dans 80 villes de plus de 30 pays.

   Ce n'est pas la première fois que les travailleurs américains cherchent à mener des actions communes avec ceux d'autres pays. "Depuis dix ans, les syndicats américains, qui ont vu leur pouvoir et leur nombre d'adhérents décliner, se sont de plus en plus tournés vers des syndicats européens ou asiatique pour faire pression sur les entreprises à l'étranger", précise le quotidien. Le Service Employees International Union (SEIU), qui représente les employés dans le secteur des services et qui a largement soutenu le mouvement dans les fast-food, a adopté une stratégie similaire. "Dans de nombreux autres pays, les employés de fast-food sont confrontés aux mêmes politiques de la part des entreprises : bas salaires, horaires variables et aucun avantage", déclare Kay Henry, président du syndicat. (...) 

   (...) Mais les actions internationales n'ont pas toujours été couronnées de succès, souligne le New York Times, citant l'exemple du syndicat de l'automobile Union Automobile Workers (UAW) qui a demandé à des syndicats japonais de faire pression sur Nissan pour que le constructeur adopte une attitude moins hostile à la syndicalisation dans son usine du Mississippi. "Jusqu'ici, ces efforts n'ont pas changé la position de Nissan", note le quotidien.

   Certains experts craignent aussi que l'absence d'un vrai syndicat des employés de fast-food ne limite les succès du mouvement. Selon Jake Rosenfeld, de l'Université de Washington, il est peu probable que les travailleurs puissent obtenir un salaire minimum à 15 dollars sans représentation syndicale. "Je ne crois pas que ce soit à leur portée", déclare-t-elle au New York Times.


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(Lucha Libre, le célèbre lutteur, en habit de tous les jours)


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Luc Desle

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