Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 31 juillet 2014

"Il ne montrait ses fesses qu'à la glace sans tain". Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(DANS CE DÉSERT SANS SABLE
MÉFIE-TOI DES VAGUES)

PCC Jacques Damboise

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"Allons, Tallulah, c'est ridicule!
Ca fait un quart d'heure que tu montres
ta cuisse et que...
- Que je l'exhibe, Monsieur le grognon,
 nuance!"



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"Gentils drones,
allez voir là-bas si j'y suis"



ÉTATS-UNIS

Drones : un hobby envahissant

JOSEPH SERNA

   (...) En juin, quelques fans des Los Angeles Kings fêtaient la victoire de leur équipe à la Stanley Cup [championnat nord-américain de hockey sur glace] quand ils ont remarqué un drone quadrirotor de la gamme Phantom qui surveillait la scène d’en haut. Furieux de cette intrusion, ils l’ont fait tomber et l’ont réduit en miettes à coups de skateboards. Les restes du drone attendent que son propriétaire vienne les récupérer à la salle des objets trouvés de la police municipale de Los Angeles [LAPD]. 

   Si le propriétaire se présente, la police lui rendra son drone mais ne fera pas grand-chose de plus. Il n’est pas interdit de faire voler un drone dans l’espace public, a-t-elle conclu. “Cet incident nous a ouvert les yeux. Il va vraiment falloir qu’on prête attention à ce genre de choses, confie le commandant Andrew Smith, du LAPD. Cela va sans doute prendre une ampleur énorme.La multiplication de ces appareils sans pilote commence à faire débat. Ils servent en particulier à produire des vidéos : YouTube déborde de films montrant les sites du Yosemite [parc national californien], à tel point que les rangers ont publié en mai un communiqué interdisant les drones dans le parc. 

   Un de ces appareils s’est récemment écrasé dans le Grand Canyon, à la stupéfaction des visiteurs qui admiraient le coucher de soleil. Le service des parcs nationaux a annoncé en juin avoir l’intention d’interdire les vols de drone à basse altitude au-dessus des 340 000 kilomètres carrés qu’il gère, invoquant la sécurité des visiteurs et les effets sur la faune. D’autres vidéos filmées par des drones, qui montrent des événements sportifs, des plages et même des contrôles d’alcoolémie ont également fait leur apparition sur la plateforme vidéo. La Federal Aviation Administration [FAA, agence fédérale de l’aviation civile] a beau avoir toute une réglementation régissant l’usage des drones par les entreprises privées et les forces de l’ordre, l’utilisation du drone de loisir est peu réglementée. 

   D’après la FAA, il pourrait y avoir 7 500 drones civils de loisir en circulation d’ici cinq ans. L’agence espère élaborer des règles plus claires en la matière d’ici à 2015, mais certains experts jugent que c’est trop optimiste. Daniel Saulmon, 42 ans, habitant de Torrance [dans le comté de Los Angeles], fait voler son drone dans la South Bay depuis deux mois. Il a créé un site web sur lequel il poste régulièrement des vidéos de contrôles d’alcoolémie qu’il dit destinées à identifier les abus de pouvoir des forces de l’ordre. “Mon avocat m’a dit qu’il n’y avait pas vraiment de réglementation”, confie-t-il. 

   La police de South Bay connaît bien ses vidéos. Saulmon a également fait voler son drone au-dessus des raffineries de pétrole de South Bay et le long de la jetée de Hermosa Beach. Il ne voit pas en quoi ses films constitueraient une violation de la vie privée. La présence des drones provoque cependant parfois des réactions violentes. “Une fois que les drones seront largement répandus dans notre société, cela va susciter beaucoup d’inquiétude. Ils sautent aux yeux et il est facile de voir les implications qu’ils peuvent avoir pour la vie privée”, déclare Jennifer Lynch, juriste et membre de l’Electronic Frontier Foundation [EFF, association de défense des libertés sur Internet]. (...)

   (...) L’année dernière à Hermosa Beach, une dame, furieuse, s’est plainte auprès d’un maître-nageur sauveteur d’un drone en vol stationnaire qui prenait des photos d’elle et de sa fille en train de bronzer. Dans le Connecticut, un homme qui faisait voler un drone au-dessus d’une plage s’est fait agresser par une femme qui l’accusait de prendre des photos d’elle. Au mont Rushmore, un ranger a confisqué un drone qui tournait autour du monument et au-dessus de la tête des visiteurs. En avril, des volontaires du Zion National Park, dans l’Utah, ont vu un drone tourner autour d’un troupeau de moutons, séparant les brebis des agneaux. “C’est du harcèlement”, souligne Jeffrey Olson, porte-parole du service des parcs nationaux. 

   Selon la FAA, l’usage récréatif des drones est autorisé tant que les pilotes ne sont pas trop téméraires. Les directives relatives aux aéromodèles, élaborées en 1981, recommandent de voler à une altitude sûre, à bonne distance des aéroports, et d’éviter les foules. La police considère certaines activités comme illégales, par exemple la perturbation de la cir-culation des avions ou l’espionnage de ses voisins. “Je dois juger au cas par cas”,confie le lieutenant Phil Smith, de l’unité aérienne de la police de Los Angeles. (...)


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"GRRRRRR....
Encore un bas qui a filé!"


Poison Ivy from the Cramps in tiger costume.


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Luc Desle

mercredi 30 juillet 2014

"J'offris à mon voisin un miroir magique qui exauçait tous mes souhaits de le voir disparaître". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE MANGE SANS FAIM)

PCC Jacques Damboise

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(Tiens, ma petite chienne voulait sortir,
ce matin...)



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"Heu, Chérie? 
Tu n'aurais pas oublié quelque chose
par hasard?
- De sourire, peut-être?"


Dita Von Teese


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"Quelqu'un sait ce qui est gribouillé sur cette pancarte?
- Mais, Chef, vous savez bien qu'on ne sait pas lire"


A lone anti-war protester confronts police in Whitehall 
during the Cuban Missile Crisis, London, 1962 - 
Photo by Don McCullin -


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(Les Trois Barbus se préparant à leur changement de sexe)



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Jacques Damboise

mardi 29 juillet 2014

"Cette Annamite phalloïde trouvait que quelque chose clochait quelque part". Benoît Barvin in "Pensées coïncidentes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE EST COMME LA BRISE
DANS LE DÉSERT ARIDE)

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(La fille qui n'avait pas de chaise
faisait sans)



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"Allons inciter tous ces %@#$ 
de politiciens à ne plus polluer la planète 
avec leurs plans à la c..."



La magie au service du handicap

MATHIEU VIVIANI 


   (...) Aujourd'hui, découvrez The Amazing Magic Club, un programme ergothérapique innovant destiné à des enfants handicapés moteurs.

   Améliorer la motricité d’enfants hémiplégiques grâce à des ateliers de magie: c’est l’initiative développée par The Amazing Magic Club, un programme ergothérapique intensif et ludique.

   Élaboré par le Dr Dido Green du Breath Arts Health Research au Royaume-Uni, le programme est testé depuis plus d’un an au sein du l’Institut des Arts pour la Santé en Australie : pendant 10 jours, les enfants âgés entre 7 et 16 ans sont pris en charge par des magiciens et thérapeutes professionnels au sein d’ateliers d’éveil à la magie. Baignés dans une atmosphère conviviale et stimulante, les participant(e)s améliorent leur motricité grâce aux tours de magie qu’ils apprennent ; ils travaillent leur réflexe et débloquent les muscles de leurs bras et mains endommagés.

   « L'initiative a complètement transformé la qualité de vie de ces enfants, a confié au Guardian Yvonne Farquharson, directrice générale du Breath Arts Health Research. Nos recherches montrent qu’avant de prendre part à notre programme, les enfants ne pouvaient effectuer seuls que 25 % de leurs activités quotidiennes : s'habiller, couper des aliments, etc. Après la thérapie, ils peuvent désormais en réaliser 90 %. »

   Autre effet bénéfique de la thérapie : l’amélioration de la sociabilité des enfants grâce à une plus grande confiance en eux. Des résultats concrets qui ont valu au programme d’être exporté dans certaines cliniques et hôpitaux britanniques. Ses initiateurs vont aussi l’adapter aux personnes victimes d’accidents cardio-vasculaires. Un nouveau pas pour la reconnaissance de l’art-thérapie. (...)


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(La mouche Sisyphe du cerveau
n'était pas au bout de ses peines) 



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Benoît Barvin

lundi 28 juillet 2014

"C'est à pas cadencés que les robots poètes filent faire la fête afin de se beurrer". Jacques Damboise in "Pensées poétics".

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Pensées pour nous-mêmes:

(UN GRAIN DE RIZ 
EST LE DÉBUT DE TA FORTUNE)

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(Cette Blonde foulait aux pieds la Littérature,
la Vilaine...)



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MOYEN-ORIENT

Le Kurdistan prépare son indépendance

BEN VAN HEUVELEN
THE WASHINGTON POST

   Les forces militaires du Kurdistan, connues sous le nom de peshmergas (“ceux qui bravent la mort”), ont repris la plupart des positions abandonnées par l’armée nationale dans le nord du pays, élargissant ainsi nettement la zone sous contrôle kurde. 

   Les Kurdes viennent également de franchir une étape importante vers l’indépendance économique en renforçant leur partenariat stratégique avec le gouvernement turc. Fin mai, ils ont commencé à exporter du pétrole grâce à un oléoduc traversant la Turquie, dont les recettes devraient atterrir sur un compte bancaire détenu par les Kurdes, et non dans les caisses du Trésor irakien. 

   Depuis le début de l’année, le Premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, a répliqué aux ambitions pétrolières kurdes en supprimant la dotation mensuelle de la région prélevée sur le budget national. L’Etat irakien a également déposé une demande d’arbitrage international à l’encontre de la Turquie pour avoir favorisé ces exportations, considérées par Bagdad comme de la contrebande, et a menacé de poursuivre en justice quiconque se porterait acquéreur de ce pétrole. 

   Dans un tel climat de tension, Arbil, la capitale du Kurdistan, n’a aucune envie d’apporter un soutien militaire, de quelque nature qu’il soit, à Maliki.“L’Etat irakien prend les Kurdes en otages et il serait déraisonnable de sa part d’attendre que ceux-ci lui viennent en aide au vu des circonstances sans accéder à certaines de leurs requêtes”, analyse un conseiller de l’Etat kurde qui préfère garder l’anonymat. Les peshmergas affirment qu’ils n’ont pas essayé d’évincer l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) des territoires dont ils ont pris le contrôle. 

   “Dans la plupart des régions, on les laisse tranquille et eux aussi nous laissent tranquilles – ainsi que les civils”, assure le général de corps d’armée Shaukur Zibari, un des chefs peshmergas. Plusieurs années durant, les Etats-Unis ont essayé de négocier des accords visant à rapprocher Erbil et Bagdad, mais ces efforts ont été vains, les deux camps ayant des visions diamétralement opposées de l’avenir du pays. Alors que Maliki a plaidé en faveur d’un contrôle centralisé – notamment sur les ressources pétrolières, qui représentent 95 % des recettes de l’Etat –, les Kurdes ont exigé que la Constitution leur accorde une autonomie quasi totale. (...)

   (...) Le climat est devenu tellement tendu ces derniers temps que des chefs de file kurdes ont laissé entendre que, faute de concessions de la part de Maliki, ils organiseraient un référendum sur l’indépendance – lequel verrait à coup sûr une victoire du “oui” dans un contexte de regain du nationalisme kurde. Les tensions ont également été aggravées par les différends territoriaux. 

   Après la chute du régime de Saddam Hussein, qui avait orchestré des campagnes d’épuration ethnique, plusieurs groupes ethniques ont revendiqué une bande de terre qui s’étend à travers le pays, profitant du non-règlement de la question de la frontière officielle entre le Kurdistan et l’Irak fédéral. L’épicentre symbolique de ces querelles est la ville pétrolière de Kirkouk, que certains ont baptisée la “Jérusalem des Kurdes”. 

   Le 10 juin, après le départ de l’armée nationale, des drapeaux kurdes ont été hissés à la place des drapeaux irakiens, et Jabbar Yawar [porte-parole des peshmergas] a déclaré que les forces kurdes “[contrôlaient] désormais la ville de Kirkouk et sa région”. Des responsables kurdes ont fait savoir que même les sites pétroliers de l’Etat irakien étaient désormais sous la garde des troupes kurdes. 

    (...) A l’heure où ils tentent de consolider leur territoire, les Kurdes, qui n’ont pas d’accès à la mer, ont besoin d’un poumon économique, et se sont pour cela tournés vers la Turquie. L’empressement de la Turquie à faciliter cette autonomie marque un revirement spectaculaire de la part du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dont l’administration s’est inquiétée autrefois d’un Kurdistan irakien indépendant qui risquait de donner des idées à la minorité kurde de Turquie. Erdogan s’est finalement laissé convaincre, au vu des convergences d’intérêts, et notamment de la demande énergétique croissante de la Turquie. En outre, le Kurdistan irakien sert aujourd’hui de zone tampon entre la Turquie et le Sud, où règne l’anarchie, dans un contexte de montée en puissance de l’EIIL.

Repères: 

   Le Kurdistan d’Irak est autonome depuis les années 1990. Ce statut s’est renforcé dans l’Etat irakien fédéral mis en place après la chute de Saddam Hussein, en 2003. La région possède son propre gouvernement et ses propres institutions. Elle a connu en une décennie un développement économique rapide, notamment en raison de sa stabilité et de sa sécurité en comparaison du reste de l’Irak. 

   La zone pétrolifère de Kirkouk, très disputée, a été récupérée par les peshmergas (l’armée kurde) après la déroute de l’armée irakienne. Environ 5 millions de Kurdes vivent dans cette région, sur les 28 millions de Kurdes disséminés sur quatre pays (Irak, Iran, Turquie, Syrie). Des milliers d’Irakiens cherchent refuge dans la région autonome depuis le début de l’offensive des djihadistes de l’EEIL .


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(La Fille qui fumait trop finit en fumée)



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Benoît Barvin

dimanche 27 juillet 2014

"Ayant l'estomac dans les talons, je portais des chaussons pour ne pas glisser dessus". Jacques Damboise in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(VOIS-TU L’INTÉRIEUR
DU CŒUR DE TON ENNEMI?)

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"Yoyo, Man!
- Heu... Yo... yo..."



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"Comment ça, pas frais?"


mccay

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(La Femme-Girafe est très coquette)


"Oui, et alors? Ca vous dérange?"


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(L'homme-Béton aimait bien
sauter du haut des immeubles
sur les bolides de ses ennemis)



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Nadine Estrella (avec Jacques Damboise)

samedi 26 juillet 2014

"Cette Blonde n'écoutait personne, même pas son cerveau quand elle avait à parler". Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE SE TROUVE-T-ELLE
SOUS LA SEMELLE D'UN POLITICIEN?)

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(Sans paroles)



Platform Shoes, 1972

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"Mais non, je ne te torture pas.
Je t'apprends à hurler sans
faire de bruit"


Hostel

En choisissant les bons mots pour la dire, 
la guerre est beaucoup plus acceptable.

Jacques-Marie BOURGET

   (...) Les mots en guerre, je veux dire les mots que les médias utilisent pour parler de la guerre, perdent leur sens au premier coup de canon. La poudre met le feu aux dictionnaires et ce qui voulait dire noir signifie blanc. En ces heures les journalistes ont deux champs d’exercice pour leur sémantique, celui d’Ukraine où Poutine est « Hitler » et Svoboda « Gandhi », celui d’Israël où la politesse due à « un pays ami » a réussi à faire passer la langue militaire pour la vérité à répéter.

   Un exercice pratique, pris au hasard, mais qui est un échantillon de cet infini. Dimanche soir, le 20 juillet à 22 heures, face à la chaine I Télé, j’apprends que des combattants, forcément du « Hamas », ont « enlevé » un soldat de Benjamin Netanyahou. Sur le plateau ils sont trois estampillés journalistes, et qui se renvoient cette information comme une boule de billard électrique. Si, pour l’un, le militaire a été « enlevé », pour un autre il a été « kidnappé ». En passant je signale que, par essence, ce mot qui contient « kid », ne peut être utilisé que lors de l’enlèvement d’un enfant. Le mieux est à venir, une jeune consœur évoque un «otage». 

   Ca y est ! Nous sommes dans un schéma connu, celui du soldat Shalit, capturé les armes à la main mais néanmoins « otage » pour la France. Pour une journaliste d’I Télé, un soldat qui fait la guerre et se fait prendre, n’est donc pas un « prisonnier ». Mais un « otage » victime d’un « rapt », d’un « enlèvement » comme jadis le malheureux baron Empain. Voyez que les rails de la SNCF ne sont pas seuls à être dévoyés: les mots déraillent aussi. Téléspectateurs et auditeurs vigilants, il y a longtemps que vous savez que l’armée Israélienne n’existe pas. Dans les hauts parleurs n’existe que « Tsahal », ce qui veut dire « Armée de Défense ». Un petit nom gentil qui fait que le missile est moins cruel quand il tombe. « Tsahal » ça fait nom de fleur, ou nom de gâteau, en tout cas un nom qui ne fait aucun mal.

   Vous me direz que rien n’oblige un citoyen à regarder les infos à la télé. C’est vrai et Internet lui est préférable. Mais lundi à 13 sur France 2, me voilà face à un autre confrère posté en Israël. Il ne risque qu’un coup de soleil mais porte quand même un gilet pare balles floqué d’un logo « Press ». Dans son cas il est préférable que son occupation professionnelle soit indiquée tant ses propos inspirent le doute sur le métier. Ce reporter nous dit « Tsahal a encore du travail, beaucoup de travail pour boucher des dizaines de tunnels ». Car il le sait, lui avec son calicot « Press » collé sur la poitrine, le travail que « Tsahal » « doit » accomplir. Il en connait la raison et l’utilité. Et il la justifie sans ciller.

   Pour reprendre les chapitres précédents de cette tragédie récurrente, vous savez qu’en Cisjordanie il n’existe rien qui partage la Palestine d’Israël, rien sauf un mur (déclaré illégal par l’ONU). Une honte en béton que nos pudiques confrères en panne de mots baptisent « mur de séparation ». Détail qui change tout et fait penser à votre voisin de campagne qui a clôt pour que son chien ne s’échappe pas. Aussi, si les Palestiniens existent, la Palestine n’existe pas. Les bouches médiatiques ne parlent que de « Territoires ». Ignorant même la déclaration Balfour, elles pensent que la Palestine n’est qu’une invention d’Arafat. 

   Et quand, pour se calmer les nerfs, un soldat israélien pénètre à Gaza (acte inutile en Cisjordanie occupée où il est partout chez lui), il ne pratique pas un raid ou une invasion mais une « incursion », ce qui est beaucoup plus courtois. Par ailleurs, on se demande comment les bombes, obus et missiles peuvent provoquer autant de morts à Gaza puisqu’il s’agit de « frappes », mieux de « frappes ciblées ». La « frappe », c’est comme Messi tirant au but, nous sommes au Brésil et le Mondial continue. Il n’y a pas de mal à « frapper », comme une gifle donnée à l’enfant. Quand il y a des morts -ça arrive- il ne faut pas en faire un plat, c’est un « dégât collatéral », on ne fait pas d’omelette sans casser l’œuf palestinien.. Et pensez-donc, si la « frappe » est « chirurgicale », elle ne peut faire que du bien, le bistouri ne détruit-il pas le cancer ?

   Pour être honnête, « Tsahal » n’est pas seule à avoir travaillé cette forme de langue blindée. Depuis que les guerres n’existent plus et qu’elles sont remplacées par des « opérations de défense », des « guerres humanitaires », ou « d’ingérence », la langue s’est mise au pas. Comme « Tsahal », les légionnaires de Serval, au Mali, ne font que le bien autour d’eux à coups de « frappes » et « d’incursion ». Seule bavure, parfois dans la bouche du ministre de la Guerre Le Drian, on parle de « nettoyage » et de gens « abattus ». Il ne faut pas lui en tenir rigueur de ces mots culotte de peau, cet homme est un produit de la SFIO, elle même nourrie des vraies valeurs, celles de la chasse aux fellaghas.

   Il est utile de remarquer que la traque des mots, dès qu’on parle du « conflit israélo-palestinien » (surtout pas de la colonisation), est un travail constant des censeurs. Ainsi, depuis Gaza, pour avoir décrit ce qu’ils voyaient, c’est-à-dire la mort massive, deux confrères américains ont été mutés. L’un de ces crétins, incapables d’apprendre le bon lexique de guerre, est une journaliste de CNN, vite déplacée à Moscou, l’autre un grand reporter de NBC rappelé à Chicago. L’important est de savoir qu’en choisissant les bons mots pour la dire, la guerre est beaucoup plus acceptable.


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Luc Desle

vendredi 25 juillet 2014

"La glace se gondola de rire quand il lui montra son nez refait". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'AMOUR TOURNEDOS
SERS-LE BIEN GRILLÉ)

PC Jacques Damboise

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(Le lapin blanc d'Alice
avait mal tourné)



°°°
(Petits souvenirs d'enfance...)



°°°
(Mademoiselle Laroutourne dans ses oeuvres)



°°°
"Et maintenant, les informations du jour..."
"CHUT"



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Jacques Damboise

jeudi 24 juillet 2014

"Il buvait pour oublier qu'il était un méchant milliardaire". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(UN SEUL GRAIN DE RIZ
FAIT-IL LE PRINTEMPS?)

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"La... Bête?
- Heu... La Belle?"



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"Allez, les gars,
retournons vers le futur 
de l'énergie salissante!"


Chronique Logo : Jean Mineur.

ENVIRONNEMENT:

L'Australie retourne 
à l'âge du carbone

VIRGINIE LEPETIT

   (...) C'est fait ! L'Australie est le premier pays à supprimer un plan de taxation global du carbone : le 17 juillet, le Sénat a confirmé la décision du gouvernement, par 39 voix contre 32: La taxe carbone n'est plus.

   Ce n'est pas vraiment une surprise. Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de coalition de Tony Abbott en septembre 2013, on pouvait se douter que la taxe carbone, introduite en 2012 par le précédent gouvernement travailliste, serait sacrifiée. Le Premier ministre, un libéral, n'avait-il pas juré solennellement, pendant sa campagne, qu'il supprimerait cette mesure ?

   Mais a-t-il bien évalué les conséquences ? Certes, Tony Abbott ne croit pas en l'origine humaine du réchauffement climatique. Il n'empêche, l'Australie, avec ses centrales charbon et ses industries minières, fait partie des pays les plus émetteurs de carbone. Mais la taxe introduite en 2012, qui faisait payer chaque tonne de CO2 émise par les 348 plus grands émetteurs du pays à 23 dollars australiens (16 euros), avait enfin permis de réduire les émissions de 1,5% entre 2012 et 2013. Mais avec ce changement de politique, l'Australie risque d'augmenter à nouveau ses émissions, dans une fourchette de 8% à 18% d'ici à 2020, selon un rapport publié en mai par la Banque Mondiale et Ecofys. (...) 

   (...) Cette volte-face a déjà eu des effets sur le pays : sur les six premiers mois de l'année, les investissements australiens dans les énergies renouvelables ont marqué le pas, et sont à un niveau "très faible", avec seulement 40 millions de dollars (28 millions d'euros) mis dans de nouveaux projets, la plus faible somme depuis 2001. La raison ? Depuis les élections, l'industrie est dans l'expectative, faute de visibilité sur la législation,observe le Sydney Morning Herald, qui s'appuie sur une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). La principale raison avancée par le gouvernement pour la suppression de la taxe carbone est la hausse vertigineuse des prix de l'électricité (ils ont doublé depuis 2009 et sont parmi les plus chers des pays développés), qui auraient subi le contrecoup de la taxe et de l'entrée en production de centrales électriques renouvelables.

   C'est un argument fallacieux, rétorque le magazine The Monthly, dans une grande enquête publiée dans son numéro de juillet. Ce sont les entreprises de transport et de distribution qui ont le plus participé à cette inflation, et s'en sont mis plein les poches, affirme le magazine. "Soyons clair, tance la journaliste Jess Hill, la principale et la seule raison pour laquelle les prix se sont envolés est liée aux investissements sur le réseau (45 milliards de dollars depuis 2009). Selon le Trésor, 51% de notre facture électrique passe dans les frais de réseau. La taxe carbone, elle, compte seulement pour 9%." (...)

   (...) En tout cas, la suppression de la taxe carbone est une bien mauvaise idée, qui risque d'avoir un effet boule de neige dans d'autres paysrenchérit leNew Scientist. "Le programme australien devait se combiner avec le plan européen de réduction des émissions, afin de mettre l'ensemble des pays riches sous le même toit", rappelle le magazine scientifique britannique. Mais il y a plus. La Chine s'était largement inspirée du programme australien pour élaborer ses nouveaux programmes pour un marché du carbone. Avec cette volte-face, "le message envoyé à l'international semble être le suivant : il y a un truc qui cloche avec cette politique. En réalité, la seule chose qui cloche en Australie, ce sont les politiciens", affirme Frank Jotzo, de l'Université nationale australienne, à Canberra.

   D'autres vont-ils suivre ?, s'interroge le Christian Science Monitor, qui rappelle que le Canada est sorti du protocole de Kyoto en 2011, et que le Japon, après la catastrophe de Fukushima, est revenu sur une production d'énergie à base de ressources fossiles. (...)

   (...) Mais les mesures anti-CO2 n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. "A peine la taxe carbone enterrée, un vieux projet revient hanter le débat politique", indique The Diplomat. Il s'agit du plan de réduction des émissions de CO2, examiné par le gouvernement travailliste, puis écarté en 2012 au profit de la taxe carbone. Bien sûr, le gouvernement de coalition actuellement au pouvoir ne veut pas entendre parler d'une telle mesure, et penche pour un plan d'incitation, qui distribuerait 1,55 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) sur trois ans pour des projets de réduction d'émissions. 

   "Mais pour le parti travailliste, la réponse semble être un surprenant 'oui' [au plan de réduction] !", remarque le magazine asiatique. "N'importe quelle politique sérieuse de lutte contre le changement climatique doit inclure un plan de réduction des émissions de CO2", a souligné le leader de l'opposition australienne Bill Shorten. C'est en tout cas ce que soutiendra le parti Travailliste lors des prochaines élections fédérales, a-t-il affirmé. (...)

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(Le chien de ma voisine était
sacrément imposant)



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Luc Desle

mercredi 23 juillet 2014

"Il pria Jéhovah, Dieu et Allah d'aller voir ailleurs s'il y était". Jacques Damboise in "Pensées de l'à-peu-près".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE EST
L'ESSENCE DE LA SAGESSE)

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(L'homme à la cervelle qui pète
vous salue bien...)



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Les BRICS,
un défi au système international


   (...) Le sixième sommet du groupe des BRICS, les plus grandes économies émergentes à Fortaleza au Brésil, est le lever de rideau d’un monde nouveau où les nations en voie de développement les plus puissantes remettent enfin en question l’inique système international.

   Depuis les années 1970, les nations plus pauvres ont articulé des visions d’un Nouvel Ordre Économique International (NIEO, New International Economic Order) entraînant des interactions non-exploitantes entre le Nord Mondial et le Sud Mondial. Mais c’est seulement maintenant, avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sur le point de lancer d’ambitieuses nouvelles institutions économiques, que nous commençons à voir les actes qui suivent les paroles.

   Parmi la foule d’éléments des dossiers au menu à Fortaleza, celui qui est le plus attendu est le lancement de la New Development Bank (NDB, Nouvelle Banque de Développement, ndlr), une organisation fraîche et multilatérale de prêts vouée au financement d’infrastructures et de croissance soutenable à l’intérieur des pays des BRICS et au-delà. Dotée d’un capital de base de départ de $50 milliards tirés de contributions égales de $10 milliards de la part de chaque membre des BRICS, cette banque pourrait lever une capacité de prêt de $100 milliards. Par comparaison, la Banque Mondiale dominée par l’Occident dispose d’un capital de $223 milliards.

   En gardant ouverte la perspective d’autres nations membres de l’ONU apportant des contributions à la base de capital de la NDB, les nations des BRICS ont fondé une plateforme pouvant éventuellement dépasser la Banque Mondiale et devenir le plus important prêteur multilatéral du monde. Le caractère inclusif de la NDB lui permet de puiser dans les fortunes des autres étoiles montantes du Sud Mondial.

   Les BRICS ne sont qu’une constellation dans une galaxie plus vaste d’économies émergentes connaissant une croissance rapide et des surplus d’investissement. La liste des Emerging Global Market Players (Acteurs du Marché Mondial Émergents, ndlr) comporte un total de 16 pays, c’est-à-dire 11 autres acteurs en pleine ascension, hors les BRICS. La NDB pourrait inviter ces 11 à devenir, eux aussi, des actionnaires. L’idée d’un ‘BRICS plus’ (c’est-à-dire les BRICS et d’autres économies émergentes) pourrait se nicher dans une institution formelle pour renforcer un front uni de pays en voie de développement déçus des institutions financières internationales de Bretton Woods, menées par les USA.

   Un pré-requis essentiel pour la NDB, basée à Shanghai, est une philosophie et un caractère cohérents qui la distinguent de la Banque Mondiale et de ses affidés. Ces derniers font la promotion du prêt avec la vision néolibérale de faire avancer les forces du marché et de réduire le rôle de l’état dans les pays en voie de développement. Pour leur part, les membres des BRICS sont unanimes sur la question de la protection de la souveraineté nationale et pour garantir que les gouvernements conservent une rêne sur la direction des stratégies économiques de leurs sociétés respectives.

   La NDB doit en paroles et en actes s’opposer à l’idéologie néolibérale afin qu’elle ne se transforme pas en addition quantitative à la puissance de prêt de la Banque Mondiale. Elle doit œuvrer à être un animal qualitativement différent qui reflète les luttes et les aspirations du Sud Mondial pour s’arracher à l’hégémonie occidentale.

   Avec le budget alloué à l’aide étrangère de la Chine excédant à lui seul celui de la Banque Mondiale, la position de ‘numéro un’ des institutions de Bretton Woods est déjà, en un sens, une chose du passé. Mais dernièrement, le malaise en Afrique et en Amérique Latine sur la prédominance de la Chine comme donatrice mégalithique s’est accru. Du point de vue méfiant des pays les moins développés, la NDB peut être une alternative plus sûre aux prêts chinois unilatéraux, qui viennent avec des fils à la patte comme des accords énergétiques captifs. Les pauvres du monde préfèreraient emprunter à la NDB qui reflète de multiples intérêts plutôt qu’à une seule source qui allonge l’ombre de la Chine sur leurs sociétés.

   Le sommet des BRICS de Fortaleza dévoilera un accord de réserve monétaire commune à hauteur de $100 milliards pour aider les pays membres à absorber les chocs économiques. Ce fonds de soutien a été appelé par le Ministre des Finances russe Anton Siluanov un "mini-FMI", devant agir comme tampon contre les ruées de panique contre les monnaies, telles celles qui ont eu lieu l’année dernière à cause d’une fuite d’investisseurs basés sur le dollar US. (...)

   (...) Les BRICS ont durement appris la leçon que compter sur la Réserve Fédérale US est une dépendance paralysante qui s’apparente à être pris en otage par les priorités économiques de Washington. Le "mini-FMI" est donc en réalité un véhicule pour la délivrance vis-à-vis du FMI, qui a été l’instrument financier de Washington en tant qu’unique sauveteur pendant les crises macroéconomiques. Les BRICS introduisent désormais ce qui pourrait devenir une ligne de secours alternative pour des pays qui sont fiscalement dans le rouge.

   Mis à part la NDB et les échanges de monnaies, qui ont été un sujet de finitions de réglages entre les pays des BRICS depuis des années, le sommet de Fortaleza sera également observé pour une orientation sur la question critique de la sécurité énergétique. La Russie a proposé une nouvelle Association Énergétique des BRICS, dotée d’une réserve de carburants qui puisse garantir une fourniture continue en pétrole et en gaz naturel à des prix prévisibles. La volatilité du coût de l’énergie a été un problème central empoisonnant la croissance économique dans des nations importatrices de pétrole et de gaz naturel telles l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

   Si un accord basé sur de bonnes règles est atteint au niveau des BRICS où les exportateurs énergétiques, la Russie et le Brésil, aident les pays membres importateurs d’énergie, cela aura beaucoup fait pour protéger les deux géants asiatiques de la turbulence du marché mondial du brut et pour améliorer leur autonomie stratégique.

   La nation hôte du dernier sommet en date, le Brésil, a aussi proposé une nouvelle plateforme innovante de statistiques dotée de l’empreinte des BRICS, qui fournira une alternative à la méthodologie classique en vigueur à l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économique (OCDE) pour mesurer le PIB, l’inflation, le chômage et d’autres indices macroéconomiques. Cette innovation statistique pourrait permettre aux BRICS d’introduire des nuances aux paradigmes de développement qui ont été façonnés par le Consensus de Washington depuis la Seconde Guerre Mondiale.

   Le Brésil a également souligné que les BRICS ne peuvent se satisfaire de n’être qu’une institution centrée sur l’économie. L’Ambassadeur du Brésil en Inde a évoqué une "nouvelle architecture de politique internationale", en parallèle aux progrès économiques, comme étant les deux objectifs des BRICS.

   Par le passé, les BRICS se sont refusés à des actions diplomatiques ou militaires conjointes pour venir à bout de tensions et de conflits armés régionaux. À Fortaleza, le monde observera pour voir si les BRICS parviennent à formuler un mécanisme pouvant dépasser leurs déclarations habituelles ou les communiqués, qui condamnent la violence ou l’ingérence dans les affaires domestiques de nations souveraines par des puissances occidentales interventionnistes.

   En tant que leaders de leurs régions ou sous-régions respectives, les pays des BRICS pourraient désigner des éminences locales pour l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Asie et offrir un soutien sans réserves à ces pays désignés pour éteindre des guerres, des rébellions et autres calamités survenant dans leur voisinage. Par exemple, si une situation comme la menace terroriste au Mali émergeait à nouveau, l’Afrique du Sud ou le Nigeria devraient être l’éminence appuyée sans équivoque par tous les pays des BRICS pour être le facteur décisif pavant la route vers une solution.

   Pareillement, la crise intraitable en Afghanistan pourrait être réglée par l’Inde et la Chine si elles formaient une troïka avec la Russie et emportaient l’assentiment des autres voisins de la région, qui n’ont pas vraiment apprécié ce qu’y ont fait les USA au cours des douze dernières années. Le Premier Ministre de l’Inde Narendra Modi a déjà envoyé un ballon de sonde proactif dans ce sens, en annonçant qu’il allait avoir une séance de brainstorming avec ses homologues à Fortaleza sur la manière dont le groupe puisse "contribuer aux efforts internationaux pour régler les crises régionales".

   Avec ingénuité, les BRICS peuvent couper l’herbe sous le pied de la culture d’interférence néocoloniale des USA et de puissances européennes en se faisant les pompiers des incendies du Sud Mondial. Imaginez le changement de climat dont nous serions témoins en matière de sécurité internationale s’il y avait, disons-le, une Force de Maintien de la Paix des BRICS qui puisse travailler de concert avec l’ONU et des organisations régionales comme entité indépendante de médiation, pouvant se déployer dans des parties instables sélectionnées du monde. (...)


Sreeram Chaulia est Professeur et Doyen à la Jindal School of International Affairs à Sonipat, en Inde.


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(L'Homme Poulpe n'est pas content)



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Benoît Barvin