Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 4 mars 2013

"Il était amoureux de son peigne, ce chauve, amour non partagé, on s'en doute". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

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Pensées pour nous-mêmes:

(ETRE SIMPLEMENT TOI
EST DIFFICILE)

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(Les Trois Grâces souhaitant bon vent à un ex leader italien)


Femen protests against Premier Silvio Berlusconi

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Pour Berlusconi,
les Italiennes ne travaillent pas... 
elles jouissent
Flora Zanichelli

   (...) Le 10 février est l’histoire d’une humiliation. Celle d’Angela Bruno, une jolie trentenaire, maman d’une jeune adolescente et employée de l’entreprise Green Power.

   C’est l’histoire d’une jeune femme catapultée sur scène pour expliquer à Silvio Berlusconi les travaux menés par cette entreprise, spécialisée dans l’écologie. Seulement, de verdure et d’écologie, le Cavaliere s’en fiche. Lui, ce qui l’intéresse, ce sont les jolies plantes. Et ça tombe bien, Angela Bruno, avec ses jambes interminables et sa robe bleue a du sex appeal à revendre.(...)

   Voici le dialogue qui s’ensuit :

   Berlusconi : « Vous venez ? »
   Angela Bruno : « Oui, je viens, à coût zéro [rires dans la salle], je lui fais deux installations...
   – Je n’ai pas très bien compris ? Vous venez ? Une seule fois ?
   – Il y a deux installations...
   – Combien de fois vous venez ?
   – Alors on peut mettre deux installations et plus...
   – Combien de fois ?
   – Ça dépend, quatre, cinq, six...
   – A combien de temps entre ?
   – [rire gêné] Ça dépend des techniciens...
   – [la coupant à nouveau, il met fin au dialogue] : Il me semble en somme que c’est une offre plutôt convenable. [...] Vous pouvez vous tourner encore une fois ? » (...)

   (...) Cette discussion vous aura semblé anodine. Pire, quel intérêt ? Sachez seulement que « venire » en italien, signifie aussi jouir. Maintenant, refaites le dialogue avec jouir à la place de venir... Voilà qui est déjà moins drôle. (...)

Lire sur:

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"Une Belle Pouliche?
Vous le faites exprès, ou quoi?"

Star Trek Voyager

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"Je me désolidarise ca-té-go-ri-que-ment de cette usine...
 Frenchie, évidemment..."

A tous ceux qui croient 
que Picard fabrique ses plats...
Sophie Caillat

   (...) L’alerte a été donnée lorsqu’on a appris que Picard était mouillé dans l’affaire de viande de cheval Findus. Eh oui, tous deux se fournissent auprès du même Comigel, lequel a acheté à Spanghero du cheval étiqueté bœuf, puis l’a cuisiné dans ses lasagnes et son chili con carne (n’allez pas traduire « carne » par viande, car il s’agit plutôt de « minerai de viande »).

   L’affaire devait être close une semaine plus tard, lorsque Comigel, la PME lorraine sous-traitante du géant des surgelés, a reconnu une « erreur » : « Cela n’aurait jamais dû se produire, Spanghero ne faisant pas partie des fournisseurs validés par Picard dans le cahier des charges signé entre Picard et Comigel. »

   Tout va bien donc pour Picard, qui, en 20 ans de collaboration avec Comigel, n’avait jamais eu à faire face à ce type d’écart, indiquent les deux partenaires. (...)

   (...) Cette affaire a le mérite de rappeler ce que le consommateur endormi aurait tendance à oublier, sous l’effet assoupissant des jolies photos du catalogue Picard (1200 produits dont 200 nouveaux chaque année) : à l’instar de toutes les marques de distributeurs, les « MDD » également embarquées dans cette affaire, Picard conçoit et distribue les produits, mais en sous-traite la fabrication. Son métier est d’élaborer les recettes et d’avoir des magasins.

   Entre temps, le consommateur adepte de la marque au flocon, si douée pour faire passer ses plats préparés pour de la « haute cuisine », comme on dit haute couture, a découvert le visage du patron de cette entreprise florissante.

   La vidéo digne de l’ère soviétique montre, centré sur fond blanc, un monsieur d’un certain âge dénommé Philippe Pauze et ayant la qualité de « président ». L’air navré, le patron vante les « recettes exclusives élaborées en interne par les équipes de recherche et développement »
   (...) Et le gastronome attentif a pu s’arrêter sur le terme « élaboré » : les plats incriminés sont les deux seuls « élaborés » par le fournisseur mis en cause.(...)

   (...) A la rubrique « Entre nous » du site Picard, la transparence est de mise. Des questions fictives sont posées par des clients fictifs. Et à la question sur le risque de « confusion » sur l’origine des produits, il est simplement répondu : « La mention “élaboré en France” figurant sur nos emballages signifie impérativement que le produit a été fabriqué dans un atelier de production situé en France ; en revanche, les ingrédients ne sont pas forcément tous d’origine française. Lorsque le produit et l’ensemble de ses ingrédients sont français, nous précisons “production française”. » (Joli capitalisme j'aime quand tu nous comptes fleurette) (...)

Lire l'article sur:



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Benoît Barvin

mercredi 19 décembre 2012

"Ce grand tragédien prenait surtout au tragique la baisse constante de ses cachets". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE DU SAGE EST
PEUT-ETRE TA SAGESSE,
PEUT-ETRE PAS )

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COURTS RÉCITS AU LONG COURS(59)
pcc Benoît Barvin






Chemin

   Il était perdu. Ce Bon Dieu de GPS l'avait fourré sur une fausse route, tout du moins un banal chemin vaguement goudronné qui, après deux ou trois kilomètres, s'était transformé en un circuit boueux pour quad du dimanche. Il était d'ailleurs si étroit, cerné de part et d'autres de petits bosquets d'épineux si agressifs, qu'il se sentait contraint d'avancer, bien que son véhicule, plus tout jeune, ait renâclé déjà par deux fois.

   Heureusement il faisait beau. Enfin... Il avait fait beau, plus tôt, le matin même lorsqu'il s'était levé et s'était rendu à ce rendez-vous. On lui promettait un "bel objet patiné par le temps. Prix à débattre". L'objet en question était une lampe à huile authentique qu'il se faisait fort d'obtenir à un prix inélégant pour le vendeur, mais très intéressant pour lui. Certes il avait bien vu, sur son Bon Dieu de GPS, que l'endroit était situé près d'une colline, dans les terres, mais jamais il n'aurait cru qu'il faille, non seulement quitter l'autoroute, mais la nationale et, pour finir, cette départementale d'un autre âge.

   Un écrivain célèbre avait parlé du Pays comme étant, dans le Futur, une réserve naturelle dédiée au tourisme. Pour l'instant, c'était mal barré. La nature autour de lui était sauvage. Des oliviers se dressaient, en rangs militaires sur la gauche, alors que d'autres essences ponctuaient, de ci de là, le paysage. La lumière, au début franche, venue d'un soleil qui dardait de joyeux rayons, était maintenant tamisée, maladive par instant car de gros nuages bourgeonnaient dans le ciel. 

   Dix minutes plus tard, le chemin devenait étroit, se transformait en sentier et il dut arrêter son véhicule. Il était dépité, à la fois furieux et mal à l'aise. La luminosité était à présent fortement réduite. L'orage allait bientôt éclater. Il sortit de la voiture, muni d'un parapluie, repéra aussitôt la bâtisse, au bout, là-bas, à une cinquantaine de mètres, grâce à un formidable éclair, avant que le tonnerre se mette à rouler presque aussitôt.

   Il comprit qu'il devait courir vers le lieu de rendez-vous, sous peine d'être frappé par la foudre. Il le fit, ne craignant pas d'être ridicule à se hâter de la sorte, silhouette incongrue d'un self-made-man cravaté - pour impressionner le client -, avec dans l'autre main un attache-case. Il arriva, les poumons en feu, sous le porche de la demeure alors qu'une pluie lourde s'abattait soudain, par rafales violentes. 

   Il cogna à la porte, crut entendre quelqu'un lui dire d'entrer, ce qu'il fit, et il se retrouva dans une obscurité totale, alors que le battant, derrière lui, se fermait lentement. Il sut qu'il était arrivé car, devant lui, une lumière jaillit aussitôt, braquée sur la lampe à huile qu'il était venu chercher. Elle était encore plus belle que sur les photos qui lui avaient été présentées. Un vrai bijou. Il oublia instantanément le long périple pour arriver jusqu'à cette merveille, gomma l'étrangeté de la situation et cette absence - momentanée? - de propriétaire, pour s'approcher, la gorge sèche, de l'objet féerique.

   Il le prenait dans la main, il en évaluait la surprenante conservation, la forme à la fois sensuelle et un rien agressive, lorsqu'il fut de nouveau plongé dans le noir. Autour de lui l'orage se déchaînait. L'obscurité était si totale qu'il frissonna, pris d'une peur bien réelle et, sans réfléchir, il se mit à frotter la petite lampe, comme  dans les contes.

   Ce qu'il n'aurait peut-être jamais dû faire. Car l'Enfer et le Paradis ont chacun mille visages...

***

"Ben, Chérie? Qu'est-ce que tu fais?
- Je me déshabille, cette question!
- Et pourquoi faire?"

(SOURCE: GROTTU, VIANERDCORE)

***
"Mmmm...
- Pardon?
- Mmmm...
- Oui, oui, bien sûr, moi aussi,
je trouve cette tenue ridicule..."


THE SERPENTS LAIR 
ALEXANDER MCQUEEN SNAKE DRESS FALL/WINTER ‘09
(VIA MVAT)

***

(La fameuse femme poisson-chat en pleine action)



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"Vous compwendwe pouwquoi you are a little boy?
- Peut-être parce que je suis assis et vous debout?"


(SOURCE: FEWMIM, VIAMUDWERKS)

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Jacques Damboise