Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 4 mars 2014

"Son livre Le Sexe entre Adultes Contondants eut un certain succès". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE NE SE TROUVE
PAS DANS UNE POCHETTE SURPRISE)

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"Pou.. Pou...
- Pidou..."


(Source: geogalma, via albivinehart)

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(Saumon faisant un peu d'exercice
avant d'être pêché)


Après le pic pétrolier, le pic du saumon ?

EMIKO TERAZONO
FINANCIAL TIMES

   (...) L’envolée de la demande et le tassement de la croissance de la production ont propulsé les prix du saumon à des niveaux record, pour le plus grand bonheur des salmoniculteurs. En Norvège, premier producteur mondial de saumons d’élevage, les prix à l’exportation ont franchi la barre des 50 couronnes [6 euros] le kilo à la fin de l’année dernière, en raison des doutes planant sur les capacités de l’offre à satisfaire la demande. Si les craintes d’un “pic du poisson” – par analogie avec la théorie annonçant un pic de la production de pétrole avant une baisse graduelle inéluctable, au regard de réserves limitées – ne datent pas d’hier, le “pic du saumon” pourrait bien devenir réalité aujourd’hui. 

   “La flambée des prix est provoquée par la peur de la pénurie”, explique Piotr Wingaard, de la société Fish Pool, qui négocie des contrats à terme sur le marché du saumon. La demande de saumon, un poisson riche en protéines et en oméga 3, un acide gras bénéfique pour la santé, a explosé dans les pays en développement, de même qu’aux Etats-Unis et en Europe. Selon certains spécialistes du secteur et défenseurs de l’environnement, la salmoniculture – qui fournit les deux tiers des saumons consommés dans le monde – atteint les limites de sa capacité de production. (...)

   (...) Une des contraintes qui pèsent sur les professionnels est la quantité limitée d’huile de poisson disponible. Les saumons d’élevage sont essentiellement nourris de granulés composés, entre autres, de farine et d’huile de poisson. Bien que les producteurs d’aliments aient réduit la proportion de farine de poisson à 15 % dans les granulés, il leur reste encore à remplacer l’huile de poisson, d’où proviennent les oméga-3, et qui est essentiellement produite à partir de poissons sauvages en Amérique latine. “Le pic du saumon est lié au pic des poissons sauvages”, fait observer Andy Sharpless, directeur général d’Oceana, une organisation spécialisée dans la défense des milieux marins. 

   Le développement de la salmoniculture est également limité par le nombre restreint de pays dans lesquels la production peut être rentable. En effet, ce poisson doit être élevé dans une eau propre et froide traversée de courants réguliers et sur un littoral protégé, comme dans les fjords de Norvège ou les lochs marins d’Ecosse. 

   Dans chaque zone, la capacité de production est contrainte par le risque de maladies ou de dégâts environnementaux. Sous l’effet des protestations locales, de la concurrence d’autres secteurs comme le tourisme et des inquiétudes relatives à l’impact de la pisciculture sur l’environnement, comme la pollution et les invasions de poux de mer, il devient de plus en plus difficile de créer de nouvelles installations. La plupart des pays limitent le nombre de piscicultures et de permis délivrés. La Norvège, par exemple, qui représente un peu plus de la moitié de la production mondiale, n’accorde plus de permis depuis 2009. 

   La question des capacités de production de l’aquaculture a figuré à l’ordre du jour au forum biennal du commerce du poisson de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé [du 24 au 28 février] à Bergen, en Norvège. D’autant qu’en 2014 la consommation de poissons d’élevage devrait pour la première fois dépasser celle de poissons sauvages. 

   De même que la fracturation hydraulique a permis d’extraire un pétrole brut que l’on pensait jusque-là inaccessible, les experts espèrent que les dernières avancées technologiques de l’industrie piscicole contribueront à augmenter ses capacités de production. Pour ce qui est des aliments, certaines sociétés tentent d’extraire les oméga-3 présents dans les algues, tandis que Monsanto mène des recherches sur des graines de soja capables de produire cet acide gras. 


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(Blonde regardant le soleil artificiel en face)


Hot Ice
Maria Butyrskaya


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Benoît Barvin

dimanche 4 septembre 2011

"A la mort du loup, le chasseur de Garou se sentit un brin orphelin". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


   Fin de l'été, pluie sur la ville, amours défuntes...Les bossa nova sont là  pour se rappeler des jours heureux....
   La douceur du vent caressant les cheveux, l'odeur salée d'une peau léchée avec tendresse, les souvenirs qui reviennent en tourbillonnant et choient à vos pieds, souvenirs que vous ramassez avec un brin de nostalgie... 
   Astrud Gilberto, bien entendu, la voix du Brésil; un Best Of pour étirer le plaisir de l'écoute et, pour finir - momentanément - une curiosité, la voix d'enfant-femme de la Bardot, quand elle riait du fond de sa gorge mutine... 
   Le temps a passé pour nous, mais pour nos enfants, nos petits-enfants, celui-ci s'étire avec la frénésie tendre d'une vie à conquérir.
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Astrud Gilberto - One Note Samba




From the Album Coffee & Bossa: Chill Out of Astrud Gilberto

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Best of Bossa Nova


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Brigitte Bardot - C'est une bossa nova


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Luc Desle

lundi 2 mai 2011

"Au débotté, en fait, le chat botté ne l'était jamais". Benoît Barvin in "Pensées pensées"


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"Ne prenez pas position, Monsieur le Ministre, vous avez raison.
De toute façon, je n'en ai plus pour longtemps, alors..."


Le ministre de la culture répond à Brigitte Bardot

   (...) Après la révolte de Brigitte Bardot concernant la tauromachie classée au patrimoine français dont on vous parlait ce matin, c'est au tour du ministre de la culture Frédéric Mitterrand, actuellement à la Réunion, de répondre àBB.

   Il a déclaré :" Je n'ai pas de sympathie particulière pour la tauromachie (encore heureux), ni pour la chasse à courre (idem), ni pour la mise à mort des animaux pour la fourrure (itou), ni pour le transport des animaux dans des conditions dégradantes (ok), même si je ne mets pas toutes ces pratiques sur le même plan (tuer moins durement c'est moins dur que quand c'est plus dur?) (...) Il ne ressort pas du ministre de la Culture de prendre position sur ces problèmes de société (mais alors, pourquoi inscrire la tauromachie au patrimoine?) qui relèvent des campagnes générales auprès de l'opinion et du Parlement (campagnes de qui?) (…)" (ça s'appelle botter en touche... ou s'en laver les mains... ou remuer du c... ou?)



Le Blog, "Corrida Basta", vous permet de signer des pétitions 
contre cette s... qu'est la corrida et l'ignominie du terme "tradition", 
mis à toutes les sauces (sanguinolentes?)

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"Je ne suis pas qu'un tron(c). J'ai également un cerveau. 
Certains ne peuvent pas en dire autant"


(Nick Vujicic est l'Homme tronc ou l'homme sans membres. 
Il est en effet né sans bras ni jambes, cela pourrait paraitre horrible à vivre, 
pourtant Nick Vujicic se dit très heureux 
et le prouve en se filmant dans son tour du monde.)

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Les « 18 000 professeurs » de Georges Tron : 
bévue ou ballon d’essai ?

   (...) Georges Tron (on ne s'y fait décidément pas), secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, questionné sur le taux d’encadrement des élèves dans l’Education nationale, a répondu de la façon suivante :
   « Je fais deux observations sur le taux d’encadrement. En premier lieu pour noter qu’il convient sans aucun doute d’accroître ce taux en réformant la mobilisation des compétences dans l’éducation nationale (ça veut dire?). A ce titre (lequel?), avoir confirmation année après année que 18 000 professeurs dans le secteur primaire ne sont pas directement en relation d’enseignement avec les enfants est, reconnaissons-le, une source d’interrogation (à laquelle je m'abreuve?) dont je n’ai trouvé des réponses appropriées dans aucun rapport ni aucune étude (ni d'ailleurs le chiffre?).» (...)

   (...) Pour Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, ces propos « relèvent de la provocation ». Soulignant que « dans tous les départements, les enseignants, les parents d’élèves, les élus et l’ensemble de la communauté éducative se mobilisent contre les suppressions d’emplois », il rappelle que « 1500 classes vont être fermées à la rentrée alors qu’on attend près de 5000 élèves supplémentaires ».
   Selon lui M. Tron « amalgame, pêle-mêle, décharges des directeurs, remplaçants non utilisés à 100%, conseillers pédagogiques, enseignants des RASED, animateurs langues vivantes… dont chacun sait combien ils sont utiles à l’école ». « Ce n’est pas en asphyxiant le service public d’éducation que l’on arrivera à resserrer l’écart scolaire qui se creuse entre les enfants d’origine modeste et les autres (mais ce Gouvernement veut-il resserrer cet écart?). Il est plus que temps de changer de cap », conclut M. Chevalier.
   Pour Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT, ces déclarations « témoignent d’une grande difficulté politique à assumer les choix budgétaires qui ont été faits et sont très mal vécus sur le terrain, y compris par les élus de droite  (on ne saurait mieux dire)». Pour le Snuipp-FSU, organisation disposant d’une forte majorité relative dans l’enseignement primaire, « Georges Tron attaque l’école primaire ».
   Ce syndicat s’indigne dans un communiqué de ces « propos scandaleux », demandant pourquoi des fermetures de classes sont-elles annoncées s’il y a, comme l’affirme M. Tron, « 18 000 enseignants fantômes » ? (oui, pourquoi, Monsieur le serpent qui se mord ce qui lui sert d'appendice?) (...)
Luc Cédelle

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"Pourquoi on est là?
- Pour faire diversion, tu ne l'as pas encore compris?"


Commentaire (lu sur le blog)

   Un vieux serpent de mer inventé par X. Darcos et qui relève des pires malhonnêtetés. Il s’agit d’exploiter une croyance obscure selon laquelle des personnels sont payés sans travailler. Même la Cour des Comptes a été mystifiée en son temps.

   L’idée est d’additionner `jusqu’aux fonctionnaires en disponibilité pour convenances personnelles qui (faut-il le rappeler?) ne coûtent pas un centime à l’état et sont parfois dans cette situation parce qu’ils ne peuvent pas faire face à une mutation absurde (couples). Notons que certains des enseignants comptabilisés sont dans des situations de détachement, de reconversion… promues par les diverses lois de mobilité dans la fonction publique péniblement élaborées par la majorité actuelle, manifestement sans aucun bilan chiffré.
   S’il s’avère que ce ‘chiffre’ n’est pas explicable et a été élaboré pour salir les personnels, le Ministre devra s’en expliquer, car le travail pour lequel il est (bien) rémunéré suppose de comprendre les indicateurs de gestion de base liés à son portefeuille.
Rédigé par : sybil1 | le 29 avril 2011 à 07:11 |

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"Moi aussi je suis un cumulard. 
Une tête pour faire semblant de penser.
 L'autre pour mentir.


Avantages d'un secrétaire d'état:

   - Traitement mensuel : 17 282,37 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (13 825,89 €), une indemnité de résidence (402,7 €) et une indemnité de fonction non imposable (3456,47 €).
   - Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.
   - Cumul : possible. Un secrétaire d'Etat ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 8 641,2 € bruts par mois. Un secrétaire d'Etat peut donc toucher jusqu'à 25 923 € par mois de la part de l'Etat.

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(Bleu, Blanc, Rouge, Noir, Jaune,
les nouvelles couleurs de la République?)


L'invention des continents. 
Rencontre avec Christian Grataloup
(brefs extraits)

   Notre géohistorien, donc, vient de sortir un nouveau livre, L’Invention des continents, dans lequel il livre une lecture critique de la découpe des continents telle qu’elle est canonisée sur nos planisphères. Un livre plein de magnifiques cartes, illustrations, venues de tous les temps et de toutes les civilisations, où l’on découvre au fil des pages que l’histoire du monde a une géographie, et qu’à l’inverse, la géographie est le produit de l’histoire. 
   Europe, Asie, Afrique, Amérique, Océanie : en France, nous sommes accoutumés à représenter les terres de la planète en cinq continents (les anneaux olympiques) ; sept dans les pays anglo-saxons qui distinguent Amérique du Nord et du Sud et y ajoutent l’Antarctique. Mais c’est le fait de découper qui importe, quel que soit le nombre ! Ces représentations du Monde n’ont rien de naturel, comme on aurait tendance à le penser. 
   Le découpage en continents a varié au fil du temps et il faut tenir compte de l’histoire pour le comprendre. Autrement dit, les cartes sont les représentations d’univers mentaux d’un lieu, d’une époque… 
   C’est pourquoi C. Grataloup nous invite à s’en méfier ! Leur aspect synchronique est trompeur, elles ont tendance à réifier le Monde. Aujourd’hui par exemple, les bornes du Vieux Continent se révèlent floues : en témoigne la candidature de la Turquie à l’Union européenne. Les notions d’Asie et même d’Afrique sont fragilisées, et on en vient à se rendre compte que le mot d’Océanie est un terme bien étrange… De même que la partition du Monde en deux blocs (Est-Ouest) à l’époque de la guerre froide, et l’émergence d’un Tiers-Monde sont des partitions qui ont complètement volé en éclat. 
   On voit bien l’enjeu d’une telle démarche. Dans un monde globalisé, où l’Occident a vu décliner sa domination, la compréhension du monde passe par une relecture de ses histoires (c’est notamment l’objectif des subaltern studies anglo-saxonnes) et de ses découpages géographiques… (...)
Lire le passionnant entretien sur:
Jacques Damboise