Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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vendredi 7 septembre 2012

"Ce Philosophe, spécialiste des Lumières, ne savait pas changer une ampoule". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(MEURS A LA MORT)

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"Ah, Mon Chéri, contente que tu saches, pour Martha
et Moi... Tu fais preuve d'une grande largeur d'esprit, tu sais?
- Martha... Largeur d'esprit... De quoi parles-tu, voyons?
- Martha! Tu ne lui a donc rien dit
pour Toi et Moi?"

Roger Wilkerson: Showing The Love

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"Mais pourquoi partons-nous de ce pays 
béni de Dieu, Maman?
- Pour rien mon chéri... Quand tu seras plus
grand, tu comprendras..."

Gordons Jet Flight, 1961
A Little Golden Book
illustrations by Mel Crawford


Israël secoué par le lynchage 
d'un Palestinien à Jérusalem
 Hélène Sallon

   (...) Il est 22 h 30, jeudi 16 août. Une cinquantaine de jeunes Israéliens squattent la place Hahatulot, une zone animée du centre-ville de Jérusalem-Ouest, la partie israélienne de la Ville sainte. Les commerçants alentours sont habitués à voir ceux qu'ils appellent les "chebab" prendre possession des lieux le week-end, raconte le quotidien israélien Maariv (en hébreu). "Chaque week-end, il y a ici une bagarre entre juifs et Arabes, dit un commerçant du quartier. C'est devenu une routine : ils viennent, crient 'mort aux Arabes' et cherchent des Arabes pour les frapper."

   Le scénario est bien rodé. Ce soir-là, une jeune fille disant avoir été violée par des Arabes crie des plaisanteries racistes et appelle à traquer et à attaquer des Palestiniens. Les jeunes gens émêchés s'engagent alors dans les rues du centre-ville, scandant "un juif a une âme, un Arabe lui est un fils de p...", "Si t'es un homme viens cogner les Arabes" et "Mort aux Arabes".
   A une centaine de mètres de là, place Sion, la horde en furie tombe sur quatre Palestiniens de Jérusalem-Est, le secteur annexé de la ville, à majorité palestinienne. Djamal Joulani, 17 ans, n'a pas le temps de fuir. Il est roué de coups de poing et de pied et laissé pour mort, victime d'un arrêt cardiaque. Des centaines de passants ont observé la scène sans intervenir, selon la police.

   Batya Houri-Yafin, volontaire d'une association pour les jeunes à problèmes, y était. "Deux de nos volontaires se sont immiscés au milieu du groupe d'adolescents et ont essayé de faire [à la victime] un massage cardiaque. Le groupe d'adolescents nous a reproché de tenter de ressusciter un Arabe", déplore-t-elle sur sa page Facebook (en hébreu). Hospitalisé dans un état critique, Djamal Joulani n'est sorti de l'établissement qu'une semaine plus tard.

   Neuf de ses assaillants présumés ont été arrêtés et mis en examen le 21 août pour agression et incitation au racisme et à la violence. Huit d'entre eux sont mineurs, le plus jeune est âgé de 13 ans, et deux sont des filles. Le principal accusé, un adolescent de 15 ans, qui a admis avoir frappé Djamal Joulani, n'a exprimé aucun remords. "Il peut mourir, qu'est ce que j'en ai à faire. Il a insulté ma mère", s'est-il défendu devant le juge, indique le Yedihot Aharonot. "Si je l'attrape, je le frapperai. Il doit mourir. C'est un Arabe", poursuit-il. (...)



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"Une cruche? Mais non, vous ne voyez
pas ce que c'est? Un protège-tête et...
Comment? J'ai l'air de quoi avec?"


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"Mais? Mais tu es fou! Mitt Romney et Paul Ryan
pourraient nous voir!
- T'inquiète, ils ne sont pas encore élus.
- Bon, dans ce cas, on continue..."

Un certain JD Thompson, suspendu à un poteau électrique, 
fait du bouche-à-bouche à  Randall G. Champion,  
inconscient après avoir été foudroyé par une ligne à haute tension.
Champion a survécu et a vécu jusqu'en 2002, 
date à laquelle il est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 64 ans.
 Thompson est toujours en vie. 


Les cinq phrases à retenir 
de la convention républicaine
 Luc Vinogradoff
(extrait sur les fact-checkers)

   (...) "Nous ne laisserons pas notre campagne être dictée par des fact-checkers"- Neil Newhouse, conseiller de Mitt Romney

   Une phrase qui illustre bien l'atmosphère de la campagne présidentielle. Avec la multiplication des sites d'information et des blogs de fact-checking ("vérification des faits"), les hommes politiques sont constamment confrontés à leurs propres exagérations, voire leurs propres mensonges. A tel point que certains s'agacent de leur présence, notamment dans le camp républicain.

   Mercredi, le discours de Paul Ryan, candidat à la vice-présidence, a été passé au peigne fin tant il comportait des affirmations approximatives et des faits passés sous silence. Des dizaines de sites ont mis très vite en ligne des décryptages des propos de M. Ryan, relevant plusieurs inexactitudes dans ses attaques contre M. Obama. La phrase prononcée par M. Newhouse a pourtant eu un certain retentissement puisque même Barack Obama l'a répété dans des meetings pour montrer que ses rivaux se moquaient bien de la réalité. Mais face à l'intransigeance des républicains, même les fact-checkeurs se mettent à douter."Avec la multiplication de cette méthode, la question est maintenant de savoir ne serait-ce que si le public accepte ces informations. Trop de lecteurs se contentent d'ignorer les faits qui ne leur plaisent pas", soupire le Los Angeles Times. (Il n'est pire sourd... comme dit le proverbe...) (...)

lundi 3 septembre 2012

"Quand il donnait de la voix, ce chien, il n'articulait pas". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(DONNE TA VIE A LA VIE)

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"Y sont où, les Démocrates?
Et l'Négro, hein, y s'cache où?"

werewolf

(L'humour républicain était plus que douteux.
Mais était-ce bien de l'humour?)

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"Mais nous aussi, comme nos ouvrier, nous risquons notre vie
sur les champs de course... Non mais, cette impudence!"


Vintage Royal Ascot

« Les industriels mettent délibérément 
en danger les ouvriers »
(Oh, la nouveauté...)

   (...)/ Terra eco : On vous a proposé la Légion d’honneur pour couronner votre carrière. Vous l’avez refusée. Pourquoi ?

   Annie Thébaud-Mony : Il y aurait selon moi une certaine indécence à être décorée alors que cela fait trente ans que je travaille sur la mort ouvrière, que je tire le signal d’alarme sur la situation dans laquelle travaillent les ouvriers, les risques qu’ils encourent pour leur santé, les risques industriels auxquels ils sont exposés, sans constater de réelle amélioration des conditions de travail. Les préconisations que j’ai pu faire n’ont pas été suivies d’effet par les pouvoirs publics.

   /En tant d’années, il n’y a donc pas eu d’avancées ?

   Il y a quinze ans, l’amiante a été interdit en France. On pensait que l’interdiction d’autres produits industriels cancérogènes suivrait, mais pas du tout. Pourtant, les industriels savent que certains des produits qu’ils obligent leurs employés à utiliser sont dangereux et que les conditions de travail sont pathogènes. C’est une mise en danger délibérée de la vie d’autrui. Et pourtant, les modifications du droit du travail protègent davantage les industriels et les employeurs que les salariés.

   /Avez-vous des exemples ?

   Le tableau 57 des maladies professionnelles du régime général de la Sécurité sociale liste la plupart des troubles musculosquelettiques (TMS). En 2009, une révision du tableau a raidi les critères de reconnaissance des TMS, et donc d’indemnisation des salariés. Vont-ils devoir travailler jusqu’à être handicapés ? Concernant l’exposition des salariés aux cancérogènes, aucune mesure contraignante n’a été prise malgré les alertes. 
   
   A Montluçon (Allier) par exemple, l’usine Adisseo qui produit de la vitamine A de synthèse pour l’alimentation animale, utilise depuis les années 1990 un cancérogène puissant, le chloracétal C5 (lire l’enquête de l’Institut national de veille sanitaire (INVS)). Moins de dix ans après l’introduction de cette molécule dans la chaîne de production, plusieurs salariés ont développé un cancer du rein. Or, il existe des produits de substitution permettant de créer de la vitamine A sans chloracétal C5 mais l’entreprise ne veut pas en entendre parler car changer sa ligne de production serait coûteux. Et donc les salariés sont toujours exposés. C’est un crime industriel. (...)
Lire:


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"Laisse tomber, ma fille,
c'est un ancien pauvre"


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"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : 
ceux qui ont encore toute leur tête 
et ceux qui ne l'ont plus. 
Toi, tu l'as perdue depuis longtemps."

"Le bon, la brute et le truand"

Convention républicaine : 
le triste discours de Clint Eastwood 
à une chaise vide
Luke Johnson

   (...) Mitt Romney espérait probablement que son invité surprise, censé chauffer la salle avant le grand discours du candidat républicain, fasse un tabac à la convention. Mais Clint Eastwood a déçu. A la place, l'acteur de 82 ans a livré un discours décousu qui fut aussi désastreux que le braquage foireux arrêté par son personnage de flic fatigué dans Dirty Harry.

   Eastwood a parlé à une chaise vide représentant le président Barack Obama. "Alors M. le Président, comment gérez-vous les promesses que vous avez faites?", a-t-il demandé à la chaise. Il a ensuite titillé Obama sur la proposition par son administration de traduire en justice Khalid Sheik Mohammed à New York - un projet qui fut ensuite abandonné -, et pour la guerre en Afghanistan, dont Romney a pourtant approuvé le même calendrier de retrait des troupes.

   Il a même attaqué Obama pour son utilisation d'Air Force One. "Vous pourriez utiliser un avion quelconque et non pas cet espèce de gouffre à essence pour vous déplacer d'une université à l'autre pour parler d'emprunts étudiants et de trucs comme ça."(...) 

   (...) L'équipe de campagne de Romney semble elle aussi avoir trouvé le discours d'Eastwood confus et interminable. "Juger une icône américaine comme Clint Eastwood à la façon d'une typique intervention politique est impossible", s'est défendue l'équipe. Certains de ses membres ont pourtant fait la grimace en coulisses, selon Associated Press. (...) 

   Eastwood a aussi porté un coup bas au vice-président Joe Biden, l'appelant "l'esprit du parti démocrate" : "C'est juste un sourire avec un corps derrière" a-t-il dit.

   Alors qu'il a qualifié Romney d'homme d'affaire d'exception, Eastwood a ajouté plus tard que ce n'était jamais une bonne idée qu'un avocat devienne président, oubliant au passage que Romney détient un diplôme de droit de la Harvard Law school. "Si quelqu'un ne fait pas son boulot, il faut le supprimer", a-t-il déclaré en passant son doigt sous son cou. (...)

Lire sur:

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Luc Desle