Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

vendredi 26 septembre 2014

"Mes trois ex-femmes, de vraies patriotes, me marquèrent, l'une au fer rouge, l'autre au fer blanc et la dernière au fer bleu." Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(AVANCE EN TOUTES CIRCONSTANCES
LE SOURIRE AUX LÈVRES)

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"Ladies and Gentlemen... Approchez-vous
de la Femme-Miroir... N'ayez pas peur
de l'apparence qu'elle va vous révéler!"




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"Et cette infâme corruption qui...
- Rompich...
- Je dis la même chose...
- Moi itou..."


Honoré Daumier

LA CORRUPTION 

Le point commun aux incultes,
analphabètes et autres illettrés

Auran Derien 

   (...) La corruption est une méthode. Elle est systématisée par les financiers mondialistes car elle simplifie leurs affaires. Ou on achète la personne ou on la tue. L’acheter est d’autant plus prisé que la fabrication de dollars ne coûte rien. C’est quelque chose, ça….Un grand succès. (...)

   (...) Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) sont parfaitement intégrés à la chaîne sans fin de la corruption. L’Inde a été gangrenée par les Britanniques qui utilisaient toutes les méthodes possibles, notamment l’endettement pour contrôler les petits royaumes qui en constituaient la structure politique. La Chine a une longue tradition mafieuse, au cours de laquelle les triades passent des accords politiques avec les autorités selon la région et l’époque. Brésil et Afrique du Sud connaissent le parasitisme institutionnel. L’oligarchie y est kleptocratique depuis fort longtemps. Se développe aussi la corruption légitime, justifiée si elle sert le clan ou la tribu, comme dans les pays musulmans et dans toute l’Afrique.

   A la grande époque de l’Europe, les groupes mafieux savaient qu’ils ne pouvaient accéder au pouvoir, seulement rester dans son ombre. L’Etat possédait assez de force pour limiter ce phénomène. Son personnel se recrutait dans une atmosphère plus marquée par l’honneur et la probité.

   Le changement d’époque est venu d’Italie. La mafia y avait été installée durant la seconde guerre mondiale par les forces américaines. Puis la corporation des politiciens n’offrit plus assez de services pour les charges qu’elle imposait aux membres de “l’honorable société”. Il semble que les groupes mafieux aient décidé de tenir les rênes pour s’adonner à l’économie du monde avec délectation.  Alors que les pays non alignés disposaient encore, dans les années soixante, comme l’Europe , d’une élite cultivée et digne, les coteries se sont désormais constituées. L’Europe est aujourd’hui une fédération faillie.

   Dans les temps que nous avons vécus, il se présentait parfois des cas de collusion entre les voyous et les gens de l’Etat. Mais la plupart des experts considèrent que nous avons dépassé cette phase. Aucune affaire, sauf le petit commerce ou l’artisanat, ne peut se réaliser sans la protection d’un parti, d’une administration, d’une secte ou d’un gang. De Tapie avec Christine Lagarde à Chirac et Delanoë en tant que maires de Paris, en passant par les associations redistributrices et les faux cabinets pour études bidons, toute l’Europe baigne dans ce monde ignoble. (...)

   (...) Plus la finance parasitaire détruit l’industrie, transformant l’Europe en un gigantesque bidonville où le tourisme seul crée des emplois, plus les circuits de la drogue et leurs dirigeants acquièrent de l’importance pour maintenir la population dans un état de léthargie qui évite quelque rébellion que ce soit.

   La richesse des oligarques tout comme le niveau de vie de la corporation politique passent par une intense activité de commerce de marchandises “stimulantes”. Avec les bénéfices de ces activités, tant les corps de police que les magistrats s’arrosent et ainsi, lentement mais sûrement, toute l’Europe s’enfonce dans le néant ou, ce qui en est proche selon les critères de la civilisation, dans des accumulations de ghettos où des gens de toutes sortes vivent de trafic, se satisfaisant de cette vacuité. Le point important est de voir avec lucidité comment des intérêts étrangers manipulent ces ghettos contre les Européens et comment les minables pions placés dans les postes de direction alimentent en subventions les gangs de ces zones afin qu’ils restent tranquilles.

   Même la recherche scientifique a cessé d’obéir aux critères qui, depuis les Grecs, lui ont assuré sa place et l’attention des grands esprits. Alors que sa finalité est le VRAI, une proposition expliquée ou comprise, l’intervention de la finance a éliminé peu à peu les vérifications gênantes, voire la falsifiabilité. Les dogmes et les escroqueries intellectuelles comme celles de Marx, Freud, … qui peuvent tout justifier ont détruit la science pour la mettre au seul service du gain. Il est douteux que d’autres groupes humains aient la liberté de faire de la bonne science dans les années à venir.

   La chute de l’Europe signe la victoire des barbares mercantiles. Ainsi que ne cesse de l’affirmer Xavier Raufer, Christian Harbulot et quelques autres autres observateurs, la loi du plus fort est déjà revenue sur le devant de la scène. Entre les trans-nationales, les banquiers, les obsédés de la contrefaçon, les oligarques, les mercenaires, les terroristes et les mafias, la corruption est la norme et les critères sont les mêmes: un taux de profit et la prétention à renaître pur en paroles.

   Emmanuel Macron, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique est un forban parmi d’autres. Il tient sa place dans la chaîne des (étrons)… pardon… dans la chaîne des marchandises…. Il est le modèle idéal des aliénés : sourire béatement indifférent aux scandales, aux turpitudes, aux consciences vendues ou à vendre. Il a le vice du parasite financier, vice d’une époque sans grandeur, sans originalité, accumulant les travers de toutes les autres époques par obsession quantitative…. (...)


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(La Femme qui avait mangé son chapeau,
devait à présent s'attaquer à son
horrible natte)



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Benoît Barvin

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