Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 22 novembre 2014

"Ce vendeur de lait cru était laid, l'eusses-tu cru?". Jacques Damboise in "Pensée inconséquentes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA VRAIE REUSSITE
SE RIT DE L'EGO)

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(Entre le canard vibrant et sa maîtresse, c'était
la guerre ouverte pour une banale
question de pile...)



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(Politiciens s'apprêtant à occuper 
de hautes fonctions)



Leur monde n’est pas le nôtre, 
notre monde n’est pas le leur


   (...) « Nous disons que l’État est partie prenante des antagonismes de classe, que l'État représente une classe. La bourgeoisie cherche à préserver une partie des étudiants, futurs cadres de la société. Nous allons nous expliquer directement dans la rue, nous allons pratiquer une politique de démocratie directe. » Daniel Cohn-Bendit (quand il était bon) (pas encore vendu?)

   On hésite entre désœuvrement et curiosité malsaine. Mais la dernière et génialissime trouvaille de la chaîne de télé D8 (filiale de Canal+) m’a laissé pantois. Loin de se satisfaire du décervelage quotidien auquel  ce média tente, vaille que vaille, de nous habituer c’est dans quelques semaines une nouvelle facette de la téléréalité que l’on pourra regarder.

   Qu’on en juge : le concept est d’une simplicité biblique. Il s’agit de grimer, maquiller, perruquer des hommes et des femmes politiques connus. Du gros calibre, pointure Michèle Alliot-Marie, Julien Dray, ou Thierry Mariani. On voit le genre… Ces sinistres imbéciles, qui n’ont sans doute que ça à faire, vont alors se fondre dans l’anonymat d’un monde totalement étranger à leurs yeux, celui de la vie quotidienne, du ticket de métro et du kilo de bananes.

   C’est assez dire à quel point la déconnexion entre ceux qui décident et les citoyens est totalement consommée. C’est une tentative de rapprocher les élus de la vie quotidienne, essaye de justifier la chaîne.

   La tentation est grande de regarder autre chose ou de ne rien regarder du tout mais reste que cette pantomime demeure caractéristique de l’humeur du temps et surtout du mépris de cette caste politique pour tout ce qui n’est pas elle-même. Mais grands sont les dangers rencontrés de plus en plus souvent, la déclamation péremptoire « Tous pourris ! », la menace de ne plus aller voter et de réfugier frileusement dans ce qu’on n’a jamais essayé : suivez mon regard.

   Mais ces singeries y incitent pourtant vertigineusement. Car enfin, Alliot-Marie en fliquette pour voir comment ça fait, Dray en professeur de lycée ou Mariani en brancardier et pourquoi pas Jean-Marie Bigard en artiste comique, Florent Pagny en chanteur ou Marine Le Pen en étron pour marcher dedans du pied gauche ?

   Donc, complètement méconnaissables, huit élus ont, dans le plus grand secret, accepté d’être plongés le temps d’un tournage dans une réalité qui n’est pas la leur. Bon, le temps d’un tournage seulement. On a failli se les coltiner pour de vrai pendant des lustres et des lustres. Voilà enfin ce qui incite à l’antiparlementarisme, au rejet de la classe dominante, un ridicule achevé. Se rendent-ils enfin compte qu’ils ne sont pas là à leur place, ni dans celle qu’ils occupent. Intrusion intolérable, voyeurisme, décidément leur monde n’est pas le nôtre et, soyons optimistes, notre monde n’est pas le leur.


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Luc Desle

jeudi 6 juin 2013

"Et pourtant le Petit Poucet buvait des boissons d'Hommes". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(MÉFIE-TOI AUSSI
DE TES ESPÉRANCES)

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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/29)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste

   Angélus revient vers son oncle, mais il est tellement défiguré que ce dernier préfère s'en séparer... Angélus obtient la double nationalité afin d'avoir une nouvelle vie.

ANGÉLUS 
ou 
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE


CARNET DE SOEUR CAMILLE DE L’INCARNATION

(septembre 1876) 

   A qui donc puis-je me confier ? Ce journal et Dieu sont mes uniques témoins. Et je me sens de plus en plus seule... Cette lettre étrange me laisse un certain malaise. Voici un extrait de ce qu’Angélus vient de m’écrire : 

   « ... Il se peut que tu reçoives bientôt des nouvelles alarmantes me concernant. Surtout ne t’en préoccupe pas. Ce ne sera que subterfuge et je serai déjà loin, en train de créer pour toi les onguents dont je t’avais parlé, et aussi d’autres crèmes dont j’aurai certainement plaisir à tester l’efficacité sur ceux qui en feront la demande, lorsque je serai de retour à Fontseranne. 

   « En attendant, ma chère Camille, continue de prendre grand soin de ton corps. Je t’ai laissé quelques recettes qui préserveront ta fraîcheur actuelle. 

   « Quoi qu’il advienne, sache que je suis près de toi. Que ces longues années qui vont nous séparer soient, pour toi et pour moi, l’occasion d’enrichir notre être et d’affermir notre volonté d’aller toujours plus loin dans notre recherche personnelle... » 

   Tout ceci est incroyable. L’attitude de ma tante tout d’abord, son rejet brutal. Qu’ils osent renvoyer ainsi Angélus, encore sous le choc de son accident ! Vraiment, je ne conçois pas un tel manque de charité et d’amour de la part de personnes qui voulaient en faire leur fils... Et toi, brave Angélus, je me demande d’où tu tiens cette force de caractère qui te fait sortir avec courage de toutes les épreuves ? Que serais-tu sans cette passion qui te pousse dans la vie, envers et contre tous ? 

   « Contre tous », là est mon tourment ! Quel est ton plan Angélus ? N’est-ce pas déjà assez pour moi que tu disparaisses ainsi sans me laisser la moindre adresse où te joindre ? Faut-il encore que je craigne ton retour, synonyme d’une vengeance tellement préméditée qu’elle n’en sera que plus diabolique ? 

   Combien vont être grands mes tourments devant tous ces mensonges à venir. Comme ton absence me pèse déjà ! Le Ciel pourra-t-il combler un tel vide ? 

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(A Suivre)


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(Intermittents de D8 en colère car mal payés...)


D8 La nouvelle grande chaîne se dévoile et y met le ton
tele.premiere.fr

Colère des intermittents de D8: 
“on nous prend, on nous jette”
Marc Endeweld


  / Qu’est-ce qui vous a amené à intervenir de manière impromptue sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste pour laquelle vous travaillez?

   - Sophie Tissier- Je travaille sur l’émission depuis octobre, et ça se passe plutôt bien avec l’équipe et la société de production. Mais si je suis intervenue de cette manière pour dénoncer des baisses de salaires, c’est que la direction de D8, notre employeur, nous a traité avec beaucoup de mépris. Ce mépris m’a amené à pousser ce coup de gueule, car je n’ai pas vu d’autres issues. J’ai subi une baisse de salaire à partir de mai de 22 %. Je l’ai appris seulement quinze jours avant de façon informelle. Quand j’ai demandé à mon directeur technique de pouvoir négocier avec la DRH, il m’a ri au nez et m’a dit : “ici on ne négocie pas. C’est à prendre ou à laisser”. Je n’ai pas supporté qu’on considère si mal mon poste, et qu’on m’impose une baisse de salaire sans aucune négociation.
   Cette baisse intervient en fait dans le cadre d’un changement de convention collective. Suite au rachat de D8 par le groupe Canal +, les salariés de la chaîne sont en effet passés de la convention collective production audiovisuelle à la convention de la télédiffusion, moins protectrice. Eux prennent ce prétexte pour nous baisser nos salaires. Alors que, légalement, ils ne peuvent pas nous les baisser comme cela, pour un même poste. Ils n’ont pas le droit de le faire. Mais ils nous ont mis devant le fait accompli.

   /Vous avez dit que vous profitiez de la présence de Jean-Luc Mélenchon sur le plateau pour intervenir, pourquoi ? Quelle attitude a-t-il eu ?

   - Quand j’ai vu que Jean-Luc Mélenchon était invité dans l’émission, connaissant sa grande gueule sur ces sujets, je me suis dit que c’était le bon moment. Je ne suis pas membre du parti de gauche de monsieur Mélenchon mais j’espérais qu’il soutienne mon propos et la cause des intermittents. Et il l’a fait ! Il a dénoncé avec force notre précarité et nos conditions difficiles de travail. En fait, sur le moment, c’est quand il a dit que “le monde des médias est une machine à broyer“, que je me suis décidée à intervenir sur le plateau, car son discours m’a touché. En sortant du plateau, il ne m’a pas parlé spécialement. J’étais sous le coup de l’émotion, je n’ai pas cherché non plus à le voir.

   / Après l’émission, que vous ont dit Cyril Hanouna et vos collègues ?

   - J’étais ravie de la réaction de Cyril Hanouna. Je savais qu’il ne pouvait pas prendre parti pour moi (tiens donc...). Il a pris plutôt le truc en rigolant, c’est une réaction qui lui ressemble. J’étais surtout ravie qu’il accepte de me faire parler. Après l’émission, il m’a conforté dans ma démarche : “Tu as eu du cran de faire ça“ (sous-entendu, moi je ne l'ai pas, car je n'en ai pas besoin?). La plupart des chroniqueurs m’ont dit la même chose. Enora Malagré m’a pris dans ses bras. “C’est bien ce que tu as fait“. Les techniciens sont venus me voir en disant que j’étais “couillue”. Je leur ai répondu que j’étais surtout une femme courageuse comme beaucoup de femmes dans mon cas, qui sont intermittentes et qui élèvent seule un enfant. Après, pour le replay et les rediffusions, la chaîne a censuré mon intervention. C’est une réaction attendue, et en même temps, c’est quand même de la censure… (quand même, oui...) (...)




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(Cette fille ne savait plus où elle en était)

Vadim Stein

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(Couple chinois attendant de coucher
avec leur directeur de conscience...)


CHINE 
"Couchez avec moi, 
laissez nos enfants en paix"

   (...) "Monsieur le directeur, couchez avec moi, mais laissez nos enfants en paix." Le 27 mai, Ye Haiyan, militante des droits de l’homme, a publié une photo sur son compte Weibo où elle s’est affichée avec une pancarte sur laquelle était inscrite cette phrase.

   Depuis, un grand nombre d'internautes ont pris la même initiative sur les sites de microblogging chinois, mais aussi sur Instagram et les autres réseaux sociaux. L’accusation de Mme Ye provient d'un scandale sexuel à Hainan, au sud de la Chine. Le directeur de l’école primaire n° 2 de la ville de Wanning a invité six écolières à l'hôtel et est soupçonné de les avoir violées, rapporte le site d’information Chinanews.

   Depuis le scandale de Hainan, le 8 mai dernier, au moins huit affaires similaires ont été découvertes dans les écoles chinoises en seulement vingt jours, selon le journal de Guangdong Nanfang Dushibao, le 31 mai. (...)


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Benoît Barvin