Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 11 août 2014

C'est dans la Banque Aux Paradis Fiscaux qu'il ouvrit un compte". Jacques Damboise in "Pensées contraintes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE EST-IL
TA CHEVILLE OUVRIÈRE?)

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(Le pommier s'enfuit dans une vieille
guimbarde pour échapper aux
mâchoires affamées)



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(La tenue des esclaves sexuelles à Dubaï était...
bizarre..."


Dubai Police Supercars. Dubai police women

 with the Aston MArtin One-77

cars.aol.co.uk


Dubaï: le calvaire de Zunera et Shaista,
esclaves sexuelles

KHURRAM SHAHZAD
Faisalabad (Pakistan) (AFP)

   Zunera et Shaista rêvaient de jours heureux à Dubaï, mais la terre promise s'est transformée en enfer pour les deux jeunes Pakistanaises, réduites à l'esclavage sexuel par des trafiquants sans scrupule qui les menacent toujours. Dubaï! La seule évocation de la cité émiratie constellée de gratte-ciel fait rêver les gagne-petit d'Asie en quête d'un emploi bien rémunéré.

   Il y a un peu plus de cinq ans, Zunera et Shaista quittent leur Penjab natal, dans le centre du Pakistan, pour suivre Ayesha, une voisine qui leur promet un boulot d'esthéticienne dans un salon de Dubaï. Mais à peine arrivées, Ayesha annonce aux deux soeurs qu'elles seront plutôt... prostituées. "Nous nous sommes effondrées en larmes, mais elle nous a dit: vous voyagez avec de faux documents, si vous dites quoi que ce soit on vous remettra à la police", raconte à l'AFP Zunera, à l'époque à peine âgée de 16 ans. (...)

   (...) Pendant quatre ans, leur vie à Dubaï ne sera qu'un cauchemar tissé de cruauté et d'agressions, disent-elles. Lors de leur première "passe", Ayesha reste dans la chambre pour s'assurer que ses recrues répondent bien aux attentes des clients. Puis, elle demande aux hommes de laisser leur téléphone portable ouvert pour écouter ce qui se passe derrière les portes closes. "Chaque fois que nous refusions des actes sexuels, elle nous torturait... elle menaçait de nous tuer si nous disions quoi que ce soit à propos de ce bordel", souffle Zunera, dégoûtée et le coeur noirci par la hargne, assise aux côtés de sa soeur inconsolable.

  Les deux soeurs n'étaient pas autorisées à sortir ou parler librement entre elles, et ne pouvaient appeler leur famille au Pakistan qu'occasionnellement et sous surveillance. Selon un rapport récent du département d'Etat américain, les autorités des Emirats arabes unis ont fait ces dernières années d'importants efforts pour endiguer le trafic d'êtres humains et les réseaux de proxénétisme sur leur territoire. Mais des centaines de jeunes Pakistanaises continuent d'y tomber chaque année dans les griffes de maquereaux, selon des militants locaux des droits de l'Homme.

   Et rares sont celles qui parviennent à échapper à leur bourreau et encore plus à témoigner, tant l'opprobre et les menaces pèsent sur elles. En mars 2013, Zunera et Shaista ont elles profité d'un voyage au Pakistan, destiné à renouveler leur papier d'identité, pour fuir le réseau. Elles ont alors confié leur histoire à leur soeur aînée Qamar qui a obtenu leur liberté en négociant avec Ayesha.

   Une liberté que Zunera a toutefois payé de sa chair. Des hommes liés au gang de proxénètes ont fait irruption dans la demeure familiale et l'ont criblée de trois balles à la jambe, désormais traversée d'une longue cicatrice après une opération bâclée"A l'hôpital, Ayesha avait même envoyé des policiers pour me harceler et elle me poussait à remarcher en vitesse alors que je venais tout juste d'être opérée", dénonce Zunera, qui boite depuis cet assaut.

   Terrifiée par ce gang et mise au ban par des voisins dénonçant ces "prostituées", la famille a pris la fuite. "Des gangs envoient chaque semaine des dizaines de filles pakistanaises se prostituer à Dubaï. Mais personne ne fait rien contre eux", déplore Zulfiqar Ali Bhutta, un des avocats de Zunera, affirmant que ces groupes savent jouer de leurs liens avec des politiciens et policiers locaux.

   "A Dubaï, des centaines de filles travaillent dans des salons de beauté, pour des musiciens ou des troupes de danse. Mais il n'y a aucune preuve qu'une seule d'entre elles soit prisonnière d'un réseau de prostitution", plaide Syed Shahid Hassan, un cadre de la police à Faisalabad, ville du Penjab où se terrent à présent les deux soeursLeur famille a saisi la justice, qui a ordonné à la police de traquer le réseau présumé d'Ayesha.

   L'affaire n'a guère avancé jusqu'à ces dernières semaines, lorsqu'Ayesha s'est rendue de son propre chef à la justice. Mais elle a aussitôt été libérée sous cautionZunera et Shaista, elles, continuent de vivre dans la peur constante d'être cette fois tuées pour avoir bravé l'omerta.


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Luc Desle

vendredi 21 décembre 2012

"Absous de ses péchés, ce tueur en série supprima son confesseur". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE EST LE SAGE
S'IL LE DÉCIDE)

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"Travailler... ZZZZZ...
Toujours plus... ZZZZZ"


Travail: 
les ravages du... présentéisme !
Arnaud Devillard

   (...) À 3,84% en 2011, l’absentéisme dans les entreprises françaises est en constant recul depuis 2007. Soit quatorze jours par an par salarié. Ce chiffre en forme de satisfecit a été publié par Alma Consulting début septembre. Or, des voix discordantes pointent du doigt un autre phénomène masqué par ce « bon » résultat : le présentéisme, ou « présence excessive au travail ».(...)

   Mi-septembre, la SNCF signait avec les syndicats un accord pour lutter contre cette tendance à venir travailler trop tôt et à quitter son poste très tard. Tendance, au passage, typiquement française. Le présentéisme est essentiellement nourri par la peur de perdre son emploi, d’être mal vu, de rater des informations sur l’entreprise (notamment lors de tensions sociales). Mais il ne va pas de paire avec une productivité ou une efficacité accrues des salariés concernés.

   AU ROYAUME-UNI, où le taux d’absentéisme était lui aussi en baisse l’an dernier, le Chartered Institute of Personal and Development, association de professionnels des ressources humaines, a publié une étude menée auprès de 667 salariés en juin dernier.

   Le constat ? 30% des entreprises ont noté une hausse du nombre de salariés qui viennent travailler en étant malades. Celles qui constatent une telle tendance sont aussi celles qui signalent une hausse des absences de salariés liées au stress (52% contre 38% dans les entreprises qui n’ont pas noté de hausse du nombre de salariés malades au travail). Et ce sont encore les mêmes qui enregistrent une hausse des symptômes d’anxiété et de dépression parmi leurs salariés. (...)

Lire sur:
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"Au-Travail-Toujours-Tu-Seras"
la-mode-vintage-s-attaque-a-batman-terminator-et-mickey_60940_w250 (1)

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( A Dubaï, la censure s'approcherait-elle
en loucedé?)



L'avenir d'Internet 
se joue-t-il à Dubaï en ce moment ?

   (...) (D)epuis le lundi 3 décembre sont réunis à Dubaï les 193 pays membres de l'Union internationale des télécommunications (UIT) pour quinze jours de négociations, que l’on dit à « haut risque ». Il est question de se pencher sur le "Règlement des télécommunications internationales", un traité vieux de vingt-cinq ans, qui régit les télécommunications entre Etats…(...)

   (...) (L)a Toile reste aujourd’hui un espace très peu contrôlé, et chacun semble y faire ce que bon lui semble. Ainsi, différentes structures sont là pour superviser son bon fonctionnement, si l’on peut dire. Il y a l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), une société de droit californien qui gère les noms de domaine mais également l'Internet Society, une association fondée par des pionniers de l'Internet, jouant le rôle d'autorité morale, et l'IETF (l'Internet Engineering Task Force), des ingénieurs veillant à sa bonne marche technique.

   Le souci c’est que de nombreux pays reprochent à ces instances d’être très proches des USA. Ainsi, certains membres de l'UIT réclament que le nouveau traité reconnaisse à chaque pays un droit de regard sur Internet. La Russie par exemple aurait déposé, mi-novembre, une proposition dans ce sens à l'UIT.

   Même Google y va de ses craintes, et a carrément dépêché 4 représentants à Dubaï et a même voulu alerter les médias. Selon le géant américain, "L'Internet ouvert et libre est en danger".

   En effet, les Européens voudraient que quand le trafic qui leur arrive est trop important (avec les vidéos YouTube notamment) et les oblige à investir pour accueillir cet afflux de données, ils soient payés en retour.

   La téléphonie mobile préoccupe tout autant les opérateurs. Des Etats africains voudraient en effet profiter de l'explosion des trafics pour imposer une surtaxe aux appels internationaux entrants sur leur territoire.

   Rappelons que ce sont les Etats qui votent (chacun dispose d'une voix), et non les entreprises. Les USA, pour leur part, ne veulent pas de plus de contrôle d’internet. Avec leur délégation de 123 personnes, ils vont forcément peser sur les décisions finales.

   "Ils voteront aussi pour le statu quo sur le partage de la valeur. Ils sont convaincus qu'Internet est au coeur du dynamisme de leur économie, pas question de pénaliser leurs champions nationaux. Ils devraient tout faire pour que la révision du traité tourne court", selon un membre de la délégation française (11 personnes).

   Côté européen, "certains contestent le fonctionnement de l'Icann, mais ils ne devraient pas mettre le sujet sur la table : ce serait prendre le risque d'ouvrir une brèche pour tous les pays non démocratiques qui veulent prendre le contrôle du net", estime un délégué français.

Mais il y a encore le vote des pays en développement venus en nombre à Dubaï (52 représentants pour le Brésil, 33 pour la Chine, 26 pour l'Inde, 72 pour le Nigeria, 46 pour l'Afrique du Sud...). Des pays où internet croît très rapidement.

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Luc Desle