Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 10 mars 2014

"Le dernier écrivain était sur la Terre quand un critique frappa à la porte". Jacques Damboise in "Le Dernier de...".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE DU MAÎTRE
EST-ELLE DIFFÉRENTE DE LA TIENNE?)

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(Cette pluie londonienne de gentlemen
était très classe)



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"On les accuse de quoi?
- D'avoir dénoncé le péril issu du nucléaire civil...
- Hem... Vous en êtes sûr?"



Tchernobyl, Fukushima, 
à qui le tour ?

Olivier Cabanel

   (...) Convaincus que les dangers de l’activité nucléaire ne concernent pas que l’Ukraine et son Tchernobyl, ou le Japon et son Fukushima, il est temps de découvrir qu’ils nous concernent particulièrement en France, vu la densité de réacteurs nucléaires présents sur notre sol.



Carte du risque nucléaire en francehttp://www.agoravox.fr/IMG/jpg/cart...

   En effet, sans pour autant tomber dans la paranoïa, considérant qu’en France, vu les 58 réacteurs nucléaires, la multiplication des « incidents », et les zones qui seraient perdues pour longtemps en se limitant à 50 km autour d’un site nucléaire, nous sommes très nombreux à être menacés en cas d’un accident majeur qui se produirait dans notre pays.

   Contrairement à une idée reçue, la France n’échappe pas à la règle, et les accidents, la plupart du temps qualifiés d’incidents, se multiplient. Octobre 1969 et mars 1980, deux dates pour lesquelles nous avons, dans notre pays, échappé au pire, puisqu’à St Laurent des Eaux, dans les 2 cas, les combustibles ont fusionné dans un des réacteurs de la centrale nucléaire. lien

   En 1998, un des réacteurs de la centrale nucléaire de Civaux n’a plus été refroidi, et en décembre 1999, le réacteur de la centrale du Blayais a du être arrêté d’urgence, tous les systèmes de sécurité ayant été inondés, menaçant toute la région au point qu’à l’époque, Alain Jupé avait envisagé l’évacuation de Bordeaux. lien  Puis en 2003, c’est celle de Golfech qui a du être arrêté : à chaque fois, nous sommes passés à 2 doigts de la catastrophe, tous ces événements ayant été classé de niveau 4. lien

   Sur ce lien, on ne peut que constater l’accumulation des « incidents », formule consacrée pour éviter de traumatiser les populations.

   Afin de permettre de constater la proximité des uns et des autres des différents sites nucléaires, un site propose une carte, pour laquelle il suffit de cliquer sur la centrale nucléaire la plus proche pour découvrir si vous êtes, ou non, dans la zone d’exclusion. lien

   Ajoutons que la pollution nucléaire ne se déplace pas d’une façon régulière, et peut épargner les zones relativement proches d’une centrale accidentée, et suivant le déplacement des vents, de la pluie, aller bien au-delà des 50 km, comme on peut le constater sur cette carte de l’Ukraine.

   Dans le cas de Fukushima, on voit très bien que les vents sont allés au-delà de Litate, très éloigné pourtant de la centrale, alors que la ville de Naraha, à moins de 20 km de la centrale dévastée a été relativement épargnée. lien

   Un autre point est inquiétant car aujourd’hui encore, les plans d’urgence mis en place ne concernent en France que les personnes habitant dans un rayon de 10 km autour des centrales, et l’évacuation éventuelle de grandes villes comme Lyon ou Bordeaux n’est pas prévue alors que ces villes sont aux premières loges en cas d’accident majeur. lien

   On pourrait aussi s’interroger sur l’absence de plan de distribution de pastilles d’iodes, lesquelles permettraient pourtant de sauver de nombreuses vies en empêchant la pollution radioactive de se fixer sur la thyroïde. En juin 2013, la ville de Brest s’est décidée à distribuer des milliers de pilules d’iode aux Brestois qui vivent dans le périmètre de 500 mètres autour de la base de sous-marins nucléaires, (lien) d’autant que de nombreuses failles de sécurité ont été signalées. lien

   Ajoutons que l’ASN (autorité de sûreté nucléaire) et les pouvoirs publics organisent de temps à autre des campagnes de distribution de comprimés d’iode, mais en limitant la zone à moins de 10 km autour des sites, et sous la forme de bons distribués en mairie, écoles, hôtels, et entreprises, lesquels doivent approvisionner les personnes menacées. Si l’intention est louable, le résultat l’est moins, car, lors de la dernière campagne de distribution, en 2009, seuls 22,5% des intéressés se sont déplacés dans les pharmacies pour recevoir leurs pilules, chiffre montant à 51,9% pour les particuliers. lien

   On pourrait s’interroger sur la contradiction de limiter à moins de 10 km l’approvisionnement en pilules d’iode, alors que le plan national en cas d’accident nucléaire majeur prévoit d’évacuer les populations dans un rayon de 20 km autour du site accidenté (lien) d’autant que dans le « plan national accident nucléaire et radiologique majeur », c’est le chiffre de 10 km qui est avancé… on essaye de comprendre.lien

   Nos voisins Helvètes, plus prudents, ont élargi récemment la zone à risque à 50 km autour des sites nucléaires, et au lieu d’attendre que les intéressés viennent, comme en France, chercher leurs pastilles, les autorités suisses les envoient directement aux domiciles des habitants. lien

   Ajoutons que ces pilules ont une période de validation limitée (entre 5 et 7 ans), qu’elles ne sont pas en vente libre, et qu’il faudrait être prévenu le plus vite possible après l’accident, faute de quoi, leur efficacité serait nulle.

   Certaines recommandations pourraient faire sourire, telles celles du site « doctissimo » qui conseille, en cas d’accident nucléaire, « de s’abriter dans un local clos, de ne pas rester dans son véhicule, de se confiner en fermant portes et fenêtres, de boucher toute ouverture d’aération, et de ne pas téléphoner ». lien

   On peut légitimement s’interroger sur cette dernière recommandation… Mais revenons au « plan national accident nucléaire et radiologique majeur », et plongeons nous dans sa lecture, afin de découvrir le large flou artistique qui l’enveloppe. On peut y lire que « le plan n’est pas un cadre rigide »… « Qu’il comporte des questions que le décideur devra se poser pour bien appréhender l’évènement »…mais rassurons nous, il est prévu qu’à « la mi-2014, il sera décliné au niveau des zones de défense et de sécurité, et que fin 2014, au niveau des départements afin de garantir une réponse plus réactive en différents points du territoire… ».lien

   Nous voilà rassurés, espérant que rien de grave ne se produira d’ici là. Il est donc conseillé de toucher du bois, de croiser les doigts, ou, comme le proposent les militants du réseau « sortir du nucléaire », d’alerter les populations sur les risques encourus réellement. En effet, pendant 50 jours, pour commémorer à la fois les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, plusieurs actions sont envisagées aux 4 coins du pays.

   Ça a commencé le 8 mars prochain, puisque, en Rhône-Alpes, des citoyens responsables ont occupé des ronds points, avec banderoles et affiches, avec sur chaque ronds points le même message, et quelques centaines de mètres avant le rond point le message : « Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ? ». lien


   Le détail des 50 jours d’actions du 8 mars au 26 avril dans toute la France est sur ce lien.

   On découvre beaucoup d’actions d’occupation de ronds-points, mais aussi des marches, des rassemblements, manifestations, projection de films, débats, expositions, conférences, déambulations, pique-niques et autres festivals. lien

   Et puis les nouvelles ne sont pas bonnes pour Areva, qui est en train d’abandonner le chantier EPR d’Olkiluoto. Ce chantier commencé en 2005 devait être bouclé en 2010…aujourd’hui, il est question d’envisager qu’il soit terminé en 2018, voire en 2020, et ce renoncement de l’entreprise nucléaire consacre en quelque sorte le désastre de l’industrie nucléaire française. lien

   Sur la question du prix, c’est la bérézina aussi, puisqu’à l’image de l’autre EPR, celui de Flamanville, les prévisions de départ ont explosé, passant de 3,3 milliards initialement prévus, à 10 milliards aujourd’huilien

   Quant à la « rénovation » des vieux réacteurs nucléaires français, on est passé des 55 milliards envisagés à 300 milliards, d’après un document interne d’EDF. lien

   Sachant qu’aujourd’hui, seulement 18 millions de ménages payent l’impôt sur le revenu, (lien) en partageant ces 300 milliards avec tous les contribuables, cela signifie que chaque foyer fiscal français payera pour le rafistolage des vieux réacteurs la modique somme de 16 600 euros, ce qui par ces temps de crise n’est pas une très bonne nouvelle. D’autant plus dommage que ces 300 milliards seraient bien plus efficace à lancer enfin le chantier de la rénovation de l’isolation thermique des habitations française, et serait créateur de centaines de milliers d’emplois. lien

   La fameuse « transition énergétique » promise par celui qui n’était alors que candidat n’est toujours pas en route, au point que des groupes de citoyens ont pris le taureau par les cornes, en le mettant à l’ordre du jour, sans attendre des lendemains qui chantent. lien

   En attendant, pour le solaire et l’éolien, la transition énergétique, « c’est pas maintenant » : alors qu’en 2013, le photovoltaïque à chuté de 45% par rapport à 2012, l’éolien n’est pas mieux loti, avec seulement 535 MW installés, contre 815 en 2012. lien

   Au Japon, Fukushima continue depuis 3 ans à cracher sa radioactivité, et le gouvernement vient d’inviter les villageois à retourner dans leurs maisons, alors que la radioactivité de 20 mSv/an y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire. lien

   Comment qualifier cette décision ? Comme dit mon vieil ami africain : « le fou est l’échelle du sage ».

L’image illustrant l’article vient de « cartesfrance.fr » Merci aux internautes pour leur aide précieuse.


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(Femme pleurant sur l'iniquité du Monde)


Sorrow // Vincent Van Gogh

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Luc Desle

samedi 20 juillet 2013

"La fille du bord de mer nageait en eaux troubles". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(EN PENSANT AUX AUTRES
TU AGIS)

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Long Texte au long cours (2/15). 
Blanche Baptiste


   Aurore, la petite de Lucie, semble s'être empoisonnée. Va-t-elle mourir? Est-ce un clin d'oeil du Destin, quelques années après la mort du père de Lucie?


HAUTES DILUTIONS



Epilogue


   La famille, changeante dans ses opinions, a trouvé que Lucie accusait trop bien le choc. Le père n’a pas apprécié que le Centre fasse appel à lui, ni d’être bousculé dans sa tranquillité d’irresponsable, ni de devoir veiller sur cet être en partance que lui considérait comme déjà parti depuis des années.

   L’absence de peine, la certitude de savoir que ce qui vient de se passer est la meilleure des choses qui pouvait être donnée à Aurore, font que Lucie se sent en paix et ne souffre pas, comme elle l’avait tant craint, du vide laissé par cet être auquel elle avait sacrifié sa vie.

***

   Ce vendredi, elle ne s’est pas rendue chez son psy, pour sa dernière séance. Elle a remisé sur un coin de sa table de travail les pigments dont elle se sert pour ses dilutions d’aquarelle, et elle s’est mise à écrire son histoire. Elle a posé sur les feuilles blanches tout ce qui lui était revenu en mémoire ces derniers jours.

   Cela devient cohérent, d’une clarté qu’elle n’aurait pas soupçonnée. En même temps, elle réalise qu’elle n’en veut à personne et surtout pas à elle-même. Elle réalise également qu’elle a très envie de revoir Tonio, que lui aussi a peut-être réfléchi à tout ce lourd passé.

   Elle va lui envoyer les feuillets qu’elle vient d’écrire. Elle se souvient de l’adresse, Carretera del Monte n°3. Peut-être a-t-il déménagé entre temps ? Vingt-deux ans, c’est long ! Elle note par précaution « faire suivre » en espagnol, dans un angle. Elle verra bien… Si elle n’a pas de réponse, elle passera à autre chose. Sans regrets. De cela aussi elle se sent capable. Mais avant, elle va essayer de rejoindre Tonio par ce courrier interposé.

***

   L’enveloppe contenant le manuscrit est allé de Murcia à Valencia. Pour finir elle a atterri à Majorque, quelque part entre Valldemossa et Puerto-Soller, dans une petite villa aux confins de Déïa. Son contenu a été lu avec attention et émotion par son destinataire.

   Il attend quelques jours avant de répondre pour laisser reposer tous les sentiments contradictoires qui bouillonnent en lui. Puis, sentant que sa tendresse pour Lucie et que son envie de mieux la connaître prennent le dessus, il lui écrit une lettre l’invitant à venir le rejoindre sur son île d’adoption. Elle pourra y prendre son mois de congé, y peindre, aussi, car la luminosité y est exceptionnelle. 

   Si elle le souhaite, pendant ses temps libres, il iront marcher dans les montagnes, et là, il lui racontera son histoire, sa légende, pour que celle-ci puisse s’envoler avec la sienne. Il lui montrera des ermitages perdus, des sentiers escarpés au-dessus de la mer.

   Enfin, ils auront mille et une choses à faire et à découvrir.

   Il espère la revoir très bientôt.
FIN

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(Miss Petitbody PowPow était une des meilleures
chasseuses de traders)






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"Cette planète poubelle me plaît de plus en plus..."


Onkalo : 
voyage dans le tombeau nucléaire finlandais
Loïc H. Rechi 

   (...) A l’ouest de la Finlande, sur la presqu’île d’Olkiluoto, des ouvriers s’affairent à creuser un immense trou de 450 mètres de profondeur, parcouru par cinq kilomètres de route.

   Lorsqu’il sera terminé, en 2020, l’industrie nucléaire finlandaise commencera alors à y enterrer des milliers de tonnes de déchets radioactifs. Et quand cette besogne sera à son tour achevée, 100 ans plus tard, la cavité sera scellée et devra rester inviolée pendant 100 000 ans.

   Un défi insensé, plein de risques, qui dépasse techniquement et philosophiquement tout ce que l’homme a pu entreprendre jusque-là.

   La route est longue, étroite, et sa platitude n’a d’égale que sa monotonie. Elle serpente dans la région du Satakunta, à travers des bordées de bouleaux et de sapins, et débouche tout droit sur le Golfe de Botnie, cette étendue d’eau qui sépare la Finlande de la Suède.

   Avant de bifurquer sur la gauche, pour rejoindre la route nationale 8, puis encore sur la droite, quelques kilomètres plus loin, en direction de la presqu’île d’Olkiluoto, on traverse la bourgade d’Eurajoki.(...)

   (...) Eurajoki est une coquille sans charme particulier, Eurajoki transpire l’ennui, mais Eurajoki est une commune prospère. Comme tous ceux pour qui ce nom évoque quelque chose, je n’aurais jamais entendu parler de ce petit bled grisâtre du sud-ouest de la Finlande s’il n’était pas la municipalité qui chapeaute le complexe nucléaire d’Olkiluoto.

   Avec ses deux réacteurs en fonction depuis la fin des années 70, et l’interminable construction de son EPR – le fameux réacteur pressurisé européen d’Areva –, cette presqu’île constitue l’un des centres névralgiques de la politique énergétique de la Finlande.

   Mais ce qui en fait un endroit à part sur le globe, c’est son tombeau nucléaire, construit par l’entreprise Posiva. L’endroit a été baptisé « Onkalo », « la cave » en finnois. Des bataillons d’ouvriers étrangers, venus de toute l’Europe, y ont creusé un immense trou à même la roche.

   Selon le plan établi, à partir de 2020, l’industrie nucléaire finlandaise y stockera tous les déchets produits par ses centrales depuis 1996. L’opération de stockage est prévue pour durer 100 ans. Un siècle durant lequel, chaque semaine, un funeste cortège de camions chargés de détritus à la toxicité inégalable empruntera les cinq kilomètres de route souterraine qui mènent au fond de la cave.(...)

   Ces milliers de tonnes de déchets seront alors réparties dans des trous creusés à l’intérieur d’une interminable galerie de tunnels. Puis méticuleusement, les unes après les autres, ces cavités seront rebouchées.

   Enfin, quand cent ans plus tard, en 2120, les 4 500 orifices imaginés seront repus du matériel mortifère, alors on refermera cet édifice titanesque et on devra prétendre qu’il n’a jamais existé.

   C’est là que se profile le paradoxe qui fait toute la folie d’Onkalo. Une fois la grotte obstruée, il s’agira de s’assurer que personne n’ait l’idée saugrenue d’éventrer la roche de nouveau.

   Après tout, si nos prédécesseurs se sont entêtés à ouvrir le tombeau égyptien de Toutânkhamon – un sanctuaire qui aurait dû rester inviolé pour l’éternité –, quel message pourrait bien être assez fort pour dissuader les générations futures d’explorer à leur tour ce qui sera devenu un vestige du passé, d’une autre civilisation peut-être? (...)

Lire la suite sur:

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"Petits, petits..."


(Le piège à oiseaux de cette Blonde
était à l'image de la dame...)

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Benoît Barvin

jeudi 16 décembre 2010

"Le Résident était si mal embouché que son épouse se plaignait, elle aussi, d'avoir mauvaise haleine". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets"



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L'homme est absurde par ce qu'il cherche,
 grand par ce qu'il trouve. 

[Paul Valéry] 
Extrait de Moralités

"Je cherche à te faire tomber, du gland...
- Je trouve que tu t'y prends mal"

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Les lettres anonymes ont le grand avantage
qu'on n'est pas forcé d'y répondre.

Alexandre Dumas, fils




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Au banquet de la corruption, 
l'or vaut plus que la foi !

[Jacques Brillant] 
Extrait de Le soleil se cherche tout l'été

http://www.africapresse.com/economie/la-corruption-touche-aussi-les-ong/05/02/2009/

(Ceci dit, celle-ci - la foi- ne vaut plus grand chose...
Si ce n'est la foi en l'or, bien sûr)


°°°

Le directeur de cabinet de Lagarde 
(prends garde à toi?)
se prépare à prendre la tête d'Areva


   La commission de déontologie copinage  se réunit mercredi pour étudier la possibilité (qu'en termes élégants) de nommer Alexandre de Juniac à la place d'Anne Lauvergeon. 

Alexandre de Juniac
Formation:
École polytechnique (entrée en 1981)
ÉNA (1988, promotion "Michel de Montaigne") (qui doit se retourner dans sa tombe)





   Le copinage est une pratique politique qui consiste à nommer à un poste (poste de responsabilité ou simplement un emploi bien rémunéré) une personne, non sur un critère de compétence, mais parce qu'elle est une amie.
   A ce titre, on est proche de la corruption, dans la mesure où le risque est fort que le nouveau nommé, ni compétent, ni préoccupé de l'intérêt général, soit par contre surtout prêt à rendre des services (renvoyer l'ascenseur) à celui qui l'a nommé, voire à pratiquer lui-même le copinage.


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Savoir si l'on aimerait mieux 
mourir de faim ou de soif
est une question qui 
apparemment plaît toujours.

[Pierre Daninos]
Extrait de Le Jacassin




(Mais les réponses varient)

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Les pattes du canard sont courtes, 
il est vrai ; mais les allonger 
ne lui apporterait rien. 

[Tchouang-Tseu]



Benoît Barvin