Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
Affichage des articles dont le libellé est associations. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est associations. Afficher tous les articles

vendredi 7 février 2014

"Il avançait toujours après s'être arrêté". Jacques Damboise in "Pensées de mes voisins".

+++
Pensées pour nous-mêmes:

(SAUTE LES OBSTACLES
AVEC DES AILES DANS LE DOS)

+++

(Le métier de femmes pousseuses de véhicule en panne
avait depuis longtemps disparu, hélas)


Tobacco Road. Ovens Valley, Victoria, Australia.
 1956. Photographer: Jeff Carter


+++

"Maman, j'ai froid...
- Ne t'inquiète pas, mon chéri, on va t'envoyer très vite
un joli manteau pour te couvrir"



Achetez un mètre de forêt pour 11 centimes d'euros 
et sauvez les gibbons !

   (...) Paris, le 11 octobre 2013: Chanee, un français, fondateur de l’association Kalaweit était à Paris jusqu’au 14 octobre. L’association mène une opération d’achat de forêt à Sumatra et souhaite étendre cette zone, épargnée de la déforestation, et qui contient une biodiversité exceptionnelle. (...) 

   L’association Kalaweit a l’opportunité d’acquérir une zone de 200 hectares de forêt primaire à Supayang, sur l’île de Sumatra.

   Déjà en 2011, un formidable élan de solidarité avait permit à l’association d’acheter 99 hectares. Puis en septembre 2013, grâce à des soutiens Australiens (Wildlife Asia, Rainforest Information Center et Silvery Gibbon Project) la réserve a pu être agrandie de 36 hectares, soit un total de 135 hectares

   Depuis le début de la campagne pour l’acquisition de cette forêt, débutée le 26 septembre 2013, Kalaweit a reçu 20.000 € de promesses de dons soit plus de 20 hectares supplémentaires financés.

  La topographie accidentée de cette zone l’a tenu éloignée des bulldozers des compagnies d’huile de palme. Mais aujourd’hui elle est menacée par des coupes illégales. Elle abrite une faune sauvage extraordinaire: on trouve des gibbons et siamangs sauvages, des ours, des tapirs, et même des tigres de Sumatra. C’est une opportunité rare en Indonésie. Un hectare coûte 1 150 € soit 11 centimes d’euros le m². (...)

   (...) Chanee, de son vrai nom Aurélien Brulé, se bat depuis 1998 pour sauver les gibbons et leur habitat. Les gibbons sont des grands singes. L’association a vu le jour grâce au soutien de Muriel Robin, marraine de Kalaweit.

   L’association recueille les gibbons détenus illégalement, et relâche ceux qui peuvent l’être. 240 gibbons sont actuellement dans ses 2 centres d’accueil de Bornéo et Sumatra. Elle s’investit dans la protection de 32 000 hectares de foret à Bornéo et Sumatra et y emploie une cinquantaine de personnes. Grâce à la radio « Kalaweit FM » unique en son genre, elle sensibilise la population à la préservation de la faune sauvage.

   La culture de l’huile de palme anéantit les forêts d’Indonésie. L’équivalent de 6 terrains de football de forêt y disparait chaque minute au profit des palmiers à huile. Le gibbon est directement concerné par ce fléau, car exclusivement arboricole. Si les arbres sont coupés, il disparaîtra aussi. 

   L’association a besoin de 400 000 € par an pour assurer son fonctionnement. Basée en France, elle a aussi des représentants bénévoles en Belgique, Australie et Japon.

Site internet: www.kalaweit.org Dernières vidéos:http://chaneekalaweit.blogspot.org


+++
"Mes cher frères, je...
Zut, ils se sont déjà endormis...
Bon, je pique moi aussi un roupillon.
Pour le sermon, on verra plus tard"


Poland in 1981


+++
Benoît Barvin

vendredi 6 mai 2011

"Couple d'amants italiens cherche échelle de corde pour numéro de funambules". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


%%%

"A la boxe, l'éducation, on la cultive..."


Affaire des quotas: 
Pour Guy Novès, le foot doit «revoir un peu 
le fonctionnement de l’éducation de ses joueurs»


   (...) La polémique (Emile Victor) soulevée par les révélations de Mediapart commence à trouver un écho dans les autres sports. Cette fois, c’est Guy Novès, le manager du Stade Toulousain, qui est venu mettre son grain de sel (pourquoi ce terme méprisant?), réveillant la guéguerre (idem) football -rugby, à travers une analyse très personnelle (ah bon?) du problème. 
   «Au foot, on a l’impression (pas que l'impression, d'ailleurs) que pendant un certain temps, on est allé chercher rapidement de jeunes joueurs de couleur ou étrangers dans des pays d’où ils arrivent sans savoir ni écrire, ni lire quelquefois (souvent), et cela donne des joueurs comme aujourd’hui dont le comportement n’est peut-être pas (n'est pas, tout simplement) toujours idéal. Pour redonner une image que le foot mérite car c’est un grand sport, ils ont peut-être (pourquoi peut-être?) intérêt à revoir un peu (beaucoup) le fonctionnement de l’éducation de leurs joueurs (et la masse de fric donnée à des ras du bulbe?).» (...)

%%%


"Ce que j'ai dit que j'ai dit, je l'ai peut-être dit,
Mais ce que je n'ai pas dit que j'ai dit,
Je ne l'ai pas dit... je crois"
Les ONG du Grenelle et l'Elysée, 
irréconciliables sur le nucléaire
(quel scoop!)


   (...) L'accident de la centrale japonaise de Fukushima, à la suite du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, a relancé en Europe le débat sur le recours à l'atome, notamment en France, où près de 80% de l'électricité est d'origine nucléaire. Malgré cela, Nicolas Sarkozy entend confirmer le choix de la France mardi en se rendant sur le site de la centrale de Gravelines, dans le Nord, et dénoncer à cette occasion «la perte de sang-froid»(c'est lui qui dit ça!!!), selon lui, de ceux qui demandent aujourd'hui l'abandon du nucléaire.
   Lors de sa rencontre avec les ONG du Grenelle de l'environnement, il a cependant promis (ce qui n'engage à rien) de demander à la Cour des comptes un audit (la preuve...) sur la filière nucléaire française, son coût et son financement, ont rapporté des participants (mais l'a-t-il promis de ses belles lèvres pulpeuses?). Mais il a refusé de suspendre la construction de la nouvelle centrale de Flamanville (Manche) pendant la durée de l'audit -suspension demandée par Greenpeace, dont une cinquantaine de militants ont bloqué lundi matin les accès au chantier.
avec Reuters

%%%

"Et la durée des piercings 
qui me font cette tronche de cake,
c'est combien?"


Un modèle mathématique permet de prédire 
la durée des tatouages


   (...) Le chercheur a étudié la dispersion de l'encre dans les couches de la peau pour aboutir à une formule mathématique, qu'il a ensuite appliquée à plusieurs tatouages pour dessiner leurs contours à long terme. L'injection d'encre a d'abord pour effet une réaction immunitaire, les globules blancs affluant pour évacuer les déchets. Une partie de l'encre est alors éliminée à travers le système lymphatique, tandis que le reste est capturé dans les cellules (fibroblastes) sous la surface de la peau. Au fur et à mesure du vieillissement, les particules d'encre vont se diffuser sous la peau alors que les cellules se divisent ou meurent.

   «Le type de peau, l'âge, la taille du tatouage, l'exposition au soleil et le type d'encre utilisée ont tous une influence sur la manière dont le tatouage va se disperser avec le temps», estime (après des études intenses sur combien d'années, ce constat?) le professeur Eames. 
   «De façon générale, mon étude montre que les détails fins du tatouage se perdent les premiers, tandis que les lignes plus épaisses sont moins affectées. Des tatouages finement dessinés peuvent avoir l'air très beaux quand ils sont réalisés, mais ils ont tendance à perdre leur définition après 15 ans», observe-t-il. Les grands tatouages se comportent mieux sur la durée que les plus petits, constate aussi l'étude publiée jeudi dans la revue spécialisée Mathematics Today. (...)


%%%

"Tu as entendu, ma choute, y'en a qui aimeraient 
qu'on leur fasse la tête façon puzzle"

(La relation entre les amateurs de piercings
 et les auteurs du blog Tu quoque
était des plus fraternelle)

%%% 


(Dans les années 80, la culture était aussi vivace 
- et lettrée - qu'aujourd'hui)

Années 1980 : 
les fossoyeurs du nouveau monde / 
Entretien avec François Cusset
Extraits.
Lire le reste sur

   (...) Le capitalisme fonctionne sur cette promesse faite aux « perdants » qu’ils ont une chance d’atteindre la félicité de ceux qu’ils scrutent dans les médias. Ils devraient détester ces gens qui leur volent tout ; au contraire, ils les aiment, les désirent et les envient. Parce que – justement – il y a du corps, de la jouissance, toute une aisance. L’autre, celui d’en face, n’est pas seulement l’ennemi social, il est aussi un corps dans lequel on se projette.
   C’est lourd de conséquences, la multitude non embourgeoisée s’en trouve complètement clivée. D’un côté, les gens sont certains qu’une injustice irréversible est la cause de leur existence quotidienne ; de l’autre, ils s’identifient au corps du gagnant, espérant qu’un jour il soit le leur. Ce clivage démobilise.
   Tout l’esprit des années 1980 tient dans cette promesse qu’il ne faut pas de compétences particulières pour réussir, mais juste un mélange de chance, de niaque et d’avantages liés à l’époque – ce n’est donc pas une question de prédestination sociale. C’est accessible à tout le monde : voilà ce que prétend le néo-libéralisme en agitant ce vieux mensonge de la démocratie entrepreneuriale. (...)

%%%
Luc Desle